Re: Texte anonyme : qui l'a écrit ?

par **bix_229** Dim 20 Jan - 14:58

Marie a écrit:Il ne serait pas brésilien,ton auteur, Bix?

Elle est finaude Marie !
Si je te dis oui, tu me donnes l'auteur. Mais c'était fait pour ça.
J'espère que tu l'as lu depuis le temps... Texte anonyme : qui l'a écrit ? - Page 36 3933839410

Texte anonyme : qui l'a écrit ? - Page 36 3933839410

par **Quasimodo** Dim 20 Jan - 15:25

Ha ! ha ! Je crois comprendre. Si c'est ce que je pense, j'ai prévu de le lire cette année. Bravo Marie !

par **bix_229** Dim 20 Jan - 15:35

Un petit bout de texte encore :

Terre à riz. S'y trouvaient-ils des vestiges de pré-age ?
La petite fille, main dans la bouche, yeux malicieux au coloris clair,
les pupîlles en goutelettes.
On l'applait simplment Dja ou Jiva, gaminette, à baver sur l'oreiller.
Sa présence ne dominait pas 1/% de l'environnement.
Elle inventait qu'elle était : Maria Moitiote...- une voix plus ténue qu'une ariette, les cheveux, frisou frisette.

par **Marie** Dim 20 Jan - 16:29

Tu me l'as offert, Bix! Oui, je l'ai lu, je m'y suis un peu perdue.. Tu m'avais fait lire aussi Au dessous du volcan Cool

Donc João Guimarães Rosa Diadorim?
A propos du Brésil , avez vous vu que leur sympathique nouveau président venait de supprimer le ministère de la culture?

par **Bédoulène** Dim 20 Jan - 16:42

oh, je n'ai pas reconnu, ma mémoire devient une vraie passoire !

par **bix_229** Dim 20 Jan - 17:15

Allez, Marie, sors nous quelque chose de ta boite à malice.
Bolsonano ? Qu'attendre de lui, sinon le pire...

par **bix_229** Dim 20 Jan - 17:16

Je signale que c'est pure coincidence si Tristram a lu Diadorim précisément à ce
moment.

par **Marie** Dim 20 Jan - 17:58

Entre les deux coups de feu qui décidèrent de son destin, il eut le temps d'appeler une mouche : "Madame". Quasimodo, je me souviens te l'avoir déjà demandé mais Texte anonyme : qui l'a écrit ? - Page 36 575154626

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-Bédou tu n'es pas toute seule- je ne me souviens plus de ta réponse, d'où sort cette phrase???

Bon, alors..

J'avais lu à trente ans ,dans un hôtel de Cambo-les-Bains, pendant que Marilyn faisait la sieste, une phrase de Milan Kundera qui disait à peu près: " Rien ne sera pardonné, tout sera oublié." Je n'avais rien à pardonner à personne, pas même aux tueurs, ces fantômes envoyés par je ne sais quel destin, mais je n'avais pas besoin de temps pour oublier. Le temps, lui, commençait à me rappeler qu'il existait. Je lui résistais et cette résistance me demandait de nouveaux efforts, m'apportait de nouvelles tristesses. Je dissolvais presque instantanément les crises et les peines comme si tout, désormais, était trempé dans le travail napoléonien du corps: il n'y avait pas d'énergie à perdre avec le souvenir du reste.; il était en campagne, une bataille après l'autre, et il prenait tout, les chevaux et les hommes, du dernier des fantassins au premier des généraux.

par **Tristram** Dim 20 Jan - 17:59

Hélas ! je n'ai pas encore lu Diadorim, livre que je cherche et n'arrive pas à trouver depuis longtemps...

par **bix_229** Dim 20 Jan - 18:18

Il existait en 10/18. Il faut d'aileurs que je le rachète pour le relire une fois de plus.

par **Bédoulène** Dim 20 Jan - 20:58

si c'est un livre sur la perte de mémoire Marie, je ne le connais pas, je n'en lis pas sur ce sujet !

par **Marie** Lun 21 Jan - 14:05

Bédoulène a écrit:si c'est un livre sur la perte de mémoire Marie, je ne le connais pas, je n'en lis pas sur ce sujet !

Pas du tout!

par **Quasimodo** Lun 21 Jan - 14:28

Marie a écrit:Entre les deux coups de feu qui décidèrent de son destin, il eut le temps d'appeler une mouche : "Madame". Quasimodo, je me souviens te l'avoir déjà demandé mais -Bédou tu n'es pas toute seule- je ne me souviens plus de ta réponse, d'où sort cette phrase???[/i]

René Char, dans Fureur et mystère et plus précisément, dans Feuillets d'Hypnos ! Smile

par **bix_229** Lun 21 Jan - 15:13

Puréé, Quasimodo ! Shocked

par **Marie** Lun 21 Jan - 21:04

Merci Quasimodo!

Un autre extrait, plus évocateur de ce beau livre:

Les morts se tenaient presque par la main. Le pied de l'un touchait le ventre de l'autre, dont les doigts effleuraient le visage du troisième, qui penchait vers la hanche du quatrième, qui semblait regarder le plafond et tous, comme jamais et pour toujours, devinrent dans cette disposition mes compagnons.

par **Bédoulène** Lun 21 Jan - 23:40

auteur russe ?

par **bix_229** Lun 21 Jan - 23:45

Mais c'est de Lançon ce passage horrible, non ?

par **Marie** Mar 22 Jan - 9:08

Oui, oui, c'est un extrait du livre de Philippe Lançon, Le lambeau. A toi, Bix!

par **Quasimodo** Mar 22 Jan - 9:51

bix_229 a écrit:Puréé, Quasimodo !

Tu as cru que je répondais à l'extrait proposé ? Laughing

J'aimerais bien être aussi fort !

par **bix_229** Mar 22 Jan - 15:49

Quasimodo a écrit:
bix_229 a écrit:Puréé, Quasimodo !
Tu as cru que je répondais à l'extrait proposé ? J'aimerais bien être aussi fort !

Mais tu l'es, voyons !

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