Nos lectures en Juin 2018

Aventin a écrit:Il y a une autre façon de lire la Bible, mais...

Il y a mille façons de lire n'importe quel bouquin mais dis-nous en plus...

Ca m'intéresse aussi

Je commence Tout s'effondre, de Chinua Achebe.

@colimasson "Il y a mille façons de lire n'importe quel bouquin mais dis-nous en plus..."



Eh bien, partant du fait (mis en exergue par les travaux les plus récents sur la TOB - Traduction œcuménique de la Bible - dont la dernière mise à jour ne doit pas excéder l'année dernière ou la précédente au pire -) plus tu approches du Nouveau Testament plus c'est littéral, vécu et recoupé.
Plus c'est ancien (Genèse, etc...) plus ça a été composé longtemps après, et donc...

De sorte que commencer à la Genèse pour finir à la Révélation de Jean (autrement dit l'Apocalypse) ou aux Lettres de Saint Pierre et de Saint Jacques, c'est-à-dire considérer une linéarité sine qua non au texte n'est pas une façon, à mon humble avis, à encourager, mieux j'affirme qu'il est préférable de la décourager.

Après c'est embarrassant pour deux raisons: Soit vous êtes croyant -avez la foi- soit non. Rien que cela c'est un énorme distinguo entre un texte sacré et un texte tout court.
Tom Léo si tu passes par ce fil...

Je considère quand même que l'ordo liturgique, et soyez certains que c'est un propos qui n'engage que moi, produit du sens même pour un agnostique, un athée, un croyant d'une religion différente, etc...

Par conséquent, à savoir: tel texte de l'ancien testament couplé avec tel psaume, tel évangile, telle lettre de Paul pour un jour donné (ce serait prosélytisme, probablement contraire aux règles du forum de vous filer là quelque lien, mais enfin s'il le faut à votre disposition).

Parce que lire tous les psaumes ou toutes les Lettres de Paul dans la continuité produit absolument peu de sens, en veine de provocation j'aurais écrit un non-sens, mais allez, on va s'épargner ça.

Sinon, si cela n'est pas effectué ils (ces textes sacrés -enfin pas pour tous et qu'il en soit ainsi-) ne peuvent être reliés ni médités avec profit.

Si l'on veut bien songer que, pendant un millénaire et demi au bas mot, parmi l'essentiel, parmi le meilleur des cerveaux occidentaux, proche-orientaux - et russes, si vous n'incluez pas ces derniers au nombre des occidentaux et des proche-orientaux -et j'aurais mauvaise grâce d'oublier les éthiopiens et les érythréens-, ont pioché ces textes-là et qu'ils continuent à faire analyse et exégèse aujourd'hui, une grande modestie, un grand effacement doit vous prendre au moment d'appréhender la Bible.
Et je mets "parmi" pour ne choquer personne, sans attendre -évidemment- des égards similaires en retour.

Installé dans les 100 dernières pages de Someone. On s' y sent bien et Marie est un ange ! Heureusement, avec le temps qu' il fait !

Relecture, Églantine ?

Oui mais je l'ai lu il y a plus de 30 ans !
La traduction de Markowicz rend le texte tellement plus vivant que ce dont je me souviens ((Mais je retrouve les mêmes sensations et c'est chouette ! )

Aventin a écrit:@colimasson "Il y a mille façons de lire n'importe quel bouquin mais dis-nous en plus..."



Eh bien, partant du fait (mis en exergue par les travaux les plus récents sur la TOB - Traduction œcuménique de la Bible - dont la dernière mise à jour ne doit pas excéder l'année dernière ou la précédente au pire -) plus tu approches du Nouveau Testament plus c'est littéral, vécu et recoupé.
Plus c'est ancien (Genèse, etc...) plus ça a été composé longtemps après, et donc...

De sorte que commencer à la Genèse pour finir à la Révélation de Jean (autrement dit l'Apocalypse) ou aux Lettres de Saint Pierre et de Saint Jacques, c'est-à-dire considérer une linéarité sine qua non au texte n'est pas une façon, à mon humble avis, à encourager, mieux j'affirme qu'il est préférable de la décourager.

Après c'est embarrassant pour deux raisons: Soit vous êtes croyant -avez la foi- soit non. Rien que cela c'est un énorme distinguo entre un texte sacré et un texte tout court.
Tom Léo si tu passes par ce fil...

Je considère quand même que l'ordo liturgique, et soyez certains que c'est un propos qui n'engage que moi, produit du sens même pour un agnostique, un athée, un croyant d'une religion différente, etc...

Par conséquent, à savoir: tel texte de l'ancien testament couplé avec tel psaume, tel évangile, telle lettre de Paul pour un jour donné (ce serait prosélytisme, probablement contraire aux règles du forum de vous filer là quelque lien, mais enfin s'il le faut à votre disposition).

Parce que lire tous les psaumes ou toutes les Lettres de Paul dans la continuité produit absolument peu de sens, en veine de provocation j'aurais écrit un non-sens, mais allez, on va s'épargner ça.

Sinon, si cela n'est pas effectué ils (ces textes sacrés -enfin pas pour tous et qu'il en soit ainsi-) ne peuvent être reliés ni médités avec profit.

Si l'on veut bien songer que, pendant un millénaire et demi au bas mot, parmi l'essentiel, parmi le meilleur des cerveaux occidentaux, proche-orientaux - et russes, si vous n'incluez pas ces derniers au nombre des occidentaux et des proche-orientaux -et j'aurais mauvaise grâce d'oublier les éthiopiens et les érythréens-, ont pioché ces textes-là et qu'ils continuent à faire analyse et exégèse aujourd'hui, une grande modestie, un grand effacement doit vous prendre au moment d'appréhender la Bible.
Et je mets "parmi" pour ne choquer personne, sans attendre -évidemment- des égards similaires en retour.

Je n'ai jamais eu l'intention de lire la Bible comme un roman ou comme une BD, c'est certain... et je ne pense pas que mes intentions étaient animées par l'orgueil, par la défiance ou par la bêtise. De par mes lectures, les références à la Bible étant fréquentes, j'ai eu envie de la découvrir en la lisant, certes linéairement dans l'ordre d'assemblage des textes, mais renvoyée à chaque fois à un livre qui a pu en parler ou en citer des passages, ceci créant une intertextualité qui n'a sans doute rien d'exégétique ou de théologique mais qui me permet de mieux comprendre mes références personnelles. C'est somme toute assez modeste mais ça me suffit et je sais que je n'ai pas vraiment les moyens d'aller plus loin.

Je reste preneuse de tes liens quoi qu'il en soit, par MP si tu le veux bien.

MP, certes piètre (ou même bien piètre sans le "è"), Arturo & Coli.

Hofmannsthal, un style somptueux, un grand écrivain !
Mais pourquoi ai-je tant tardé à le lire... ?
Je ne sais pas vraiment, je pensais au Chevalier à la rose, quelque
chose d' un peu mièvre...
En fait, c' est Cournot qui m' a convaicu. Merci à lui !

Merci Aventin !

Commencé Aïon de C. G. Jung. Toujours aussi dense et foisonnant...

bix_229 a écrit:Hofmannsthal, un style somptueux, un grand écrivain !
Mais pourquoi ai-je tant tardé à le lire... ?
Je ne sais pas vraiment, je pensais au Chevalier à la rose, quelque
chose d' un peu mièvre...
En fait, c' est Cournot qui m' a convaicu. Merci à lui !

J'ai noté ce nom il n'y a pas longtemps. Il me semble que c'était Sartre qui en faisait l'éloge dans Les mots.

Sinon, j'ai commencé La fin du chant, de Tschinag. Un peu rugueux !

Par le vent pleuré (Ron Rash)

La recherche de la langue parfaite, du sieur Eco (dans la collection Faire l'Europe, quand on y croyait dur comme fer).

Buk', Play the piano drunk like a percussion instrument until the fingers begin to bleed a bit.

Les Cavaliers, de Kessel, sous une vive impulsion pandique, mais pas que.

Ah ça promet du dépaysement !

Tristram a écrit:Les Cavaliers, de Kessel, sous une vive impulsion pandique, mais pas que.

Haha un des livres cultes de M topocl, lecture familiale "obligatoire", à laquelle je suis la seule à être restée hermétique...

Je me rajoute au cercle des fervents!