Nos lectures en décembre 2018

Là, j'adhère sans ambages. La tentative de restitution, elle, si je me souviens bien, m'avait largué.

je commence (et finirai l'an prochain certainement )

Depuis que le samba est samba de Paulo Lins

kashmir a écrit:Après quelques semaines de lectures pas toujours inspirantes, dirons-nous, au milieu du quotidien mouvementé, je reviens de la bibliothèque avec Le pays des petites pluies de Mary Hunter Austin et deux tomes de Magasin Général parce que - Quasimodo en avait parlé et que j'ai eu le temps de chercher aujourd'hui dans les étagères !!!
J'en espère beaucoup.     Trop ?

Ca m'étonnerait quand même que tu sois déçue par Magasin Général, kashmir!

En même temps, les BDs sont toujours une découverte pour moi ! Ce sont des lectures qui me sortent de mes habitudes.

Je vous dirai...

Arturo a écrit:

colimasson a écrit:

Arturo a écrit:Max Frisch, Homo Faber.

je comptais commencer un autre livre de Frisch ces jours-ci justement...

Sinon, Exercices d'admiration de Cioran.

Ah tu arrives un peu tard, j'ai quitté Frisch pour rejoindre Nerval (entre temps j'ai apprécié Lowry, tout à fait @Aventin).

Tu as encore quelques Cioran sous le coude, alors ?

Ayant son oeuvre en Quarto, j'ai encore de quoi faire pour un petit moment...

Pas terrible le Frisch, Le désert des miroirs, du mal à accrocher à l'histoire.

j'ai commencé sorcières, la puissance invaincue des femmes de Mona Cholet, et le guetteur de Christophe Boltanski,  quelque chose comme une

chronique(s) historico-familiale(s) à l’époque contemporaine et autres reconstitutions généalogiques de gens de peu.

et ceci

sans attendre que le temps fasse le tri des piètres dans la littérature contemporaine

A éviter donc, merci de prévenir

Emile Ajar : Gros-Câlin A mi-course, complètement séduit

Daniel Mendelsohn, Les Disparus

Toujours en progression chez Les Filles du feu, de Nerval. J'ai lu (dévoré) Sycomore sickamour de Thiellement.
J'ai envie d'entamer ce soir Lais, de Marie de France, ou Tristan et Iseut, ou mon pléiade Chrétien de Troyes (mais par quel bout ? )

Arturo a écrit: ou mon pléiade Chrétien de Troyes (mais par quel bout ? )

Par "Erec et Enide"

Donc je dois tout lire d'une traite ?
Tu l'as lu ? (tu la lu, autre variante de mé li leu)

J'ai ouvert Marie de France, et ses Lais, et c'est une agréable surprise.

Conversation en Queneau :
_ Tu la lu ?
_ Mé li leu !

Ouf, rien de traduit d'Edzard Schaper? Grand monsieur un peu du passé... Je lis "La légende du quatrième roi", lié avec l'histoire de Noël. Saison oblige?!

Après Cette nuit-là de l'allemande Gila Lustiger, L'Homme au complet gris :
Sloan Wilson, classique américain des années 50.

Arturo a écrit:Donc je dois tout lire d'une traite ?
Tu l'as lu ? (tu la lu, autre variante de mé li leu)

J'ai ouvert Marie de France, et ses Lais, et c'est une agréable surprise.

Lé pas lu, mais je suis parti du principe qu'il vaut mieux lire les auteurs dans la chronologie de leurs oeuvres. Pour les Lais de Marie de France, je suis curieux d'avoir ton avis

Je vais peut-être me lancer dans Gaston Leroux : "Le Fantôme de l'opéra" (lors de mon dernier spectacle à l'opéra Garnier, j'étais dans la loge du "fantôme", si, si, il y avait une plaque à l'entrée )

As-tu obtenu un autographe, une dédicace ?

ArenSor a écrit:

Lé pas lu, mais je suis parti du principe qu'il vaut mieux lire les auteurs dans la chronologie de leurs oeuvres. Pour les Lais de Marie de France, je suis curieux d'avoir ton avis

Oui mais pas si simple mon bon Monsieur, en parcourant l'introduction j'apprends que la chronologie est plutôt incertaine. Alors comment faire ?
J'avais déjà lu Perceval au collège (bon souvenir). Bon je vais suivre l'ordre choisi (ils disent aussi que la paternité de certaines oeuvres n'est pas forcément avérée, pour certains textes en fin de volume ). Je suis tout de même un peu surpris par le choix éditorial. On a le texte original en vers (sympa et folklorique, mais incompréhensible) et la traduction en prose. J'aurais préféré n'avoir que la traduction, et en vers, à la limite. Puisque j'imagine que ce serait trop volumineux de mettre les deux en vers (ou alors facilité de traduction).

Eh bien, les Lais sont sympathiques à lire. Surprenants par certains sujets abordés (les loups-garous, l'homosexualité...) et dans une traduction agréable (Laurence Harf-Lancner). On s'y croirait à cette époque des preux chevaliers, de l'amour courtois. Il y a souvent une forme de morale derrière la petite histoire, et beaucoup d'amours interdites. C'est assez Shakespearien, mais en moins emphatique et lyrique, plus laconique. Tout de même quelques pensées qui ressortent.

C'est mettre sa vie en danger que de n'observer ni sagesse ni mesure en amour ; mais qui mesure l'amour constate qu'on ne peut qu'y perdre la raison.

Marie Chaix, les lauriers du lac de Constance