Nos lectures en Janvier 2019

Je l'ai sur ma PAL, mais je peine déjà à finir le recueil La fille au cheveux étranges, alors...
Sinon, Le Bison de la nuit, de Guillermo Arriaga !

De tous les pays d'Europe, la Grèce a été le plus victime d'actes de guerre,
d'invasions, de refoulements.
La Turquie d'abord évidemment, mais aussi la Bulgarie, l'Allemagne, l'Angleterre.
Et comme si ça ne suffisait pas, ils ont connu la guerre civile et plusieurs
dictatures militaires.
Iorgos Ioannou (1927-1985), né à Salonique faisait partie d'une famille de
réfugiés de Thrace orientale.
Sa jeunesse, il l'a vécue dans la faim, les exactions subies pendant la Deuxième
Guerre mondiale et la guerre civile.
Les seize nouvelles qui composent Le Seul héritage (La Différence) sont toutes
des chroniques de Salonique et, en fait, elle résument toutes l'histoire de la Grèce contemporaine.
Heureusement pour le lecteur, Ioannou fait partie des meilleurs écrivains grecs
de l'époque.
Ses personnages sont sa famille, ses voisins. et leurs voix sont aussi celles du narrateur qu' il assume. Et les multiples points de vue particuliers de chacun.
Et sa narration est d'une grande complexité polyphonique.
Chez tous les autres écrivains grecs que j'ai lus, il y a la meme conscience tragique de ce que le pays avécu.
Et apparemment, et avec l'aide de la CE, ils ne sont pas au bout de leurs peines !

bix_229 a écrit:
Iorgos Ioannou (1927-1985), né à Salonique faisait partie d'une famille de
réfugiés de Thrace orientale.(...)

Tu naurais bien pu ouvrir un fil avec tout cela, non?

c'est ton commentaire Bix ? ne peux tu ouvrir le fil de cet auteur qui nous parait avoir de l'intérêt ?

Non et non ! C'est moi qui juge.
Rien que pour dire, les 7 ou 8 derniers auteurs pour qui j'ai fait un fil n'ont éveillé
aucun écho.
Je sais qu'il ne faut pas y penser. Mais quand meme.
Je fais -ou non- de plus en plus pour moi-meme, pour essayer de secouer la force
d'inertie envahissante. C'est égoiste mais nécessaire. Alors j'écris.
Et puis quand meme, soyez justes, j'alimente les fils. J'ai meme un peu d'avance...
Non ?

Bix tu fais ce que tu veux, Tom Léo et moi voulions juste souligner l'intérêt de ton ressenti.
Quant à l'echo des fils ouverts, tu es assez "ancien" pour savoir que ce sentiment est le lot de tous, soit on a pas lu le livre, soit on ne connait pas l'auteur etc.... maintes raisons.
tu prends pour une réflexion ce qui était en fait un encouragement

Qui a lu La foire aux vanités de William Makepeace Thackeray  ?
J'ai l'ai lu pendant les fêtes et  je n'ai pas su voir en quoi on pouvait le considérer comme un chef-d'oeuvre . Hormis le fait qu'il y aurait peut-être une certaine audace dans la liberté stylistique pour l'époque ( il prend le lecteur à parti , ça donne un ton résolument moderne mais sans qualité d'écriture particulière ) .
Sur 1000 pages avec des caricatures de personnages , suivre leur vie bouffie de fatuité et d'insipidité et de bêtises , aurait mérité une plume un peu moins ennuyeuse .
Je n'ai pas trouvé grand intérêt à vrai dire .
Longuet quoi .

Flûte. Je compte lire Mémoires de Barry Lyndon, ce que tu dis de La foire aux vanités ne donne pas trop envie.

C'était parait-il un rival de Dickens, sauf qu'il a mal vieilli.
Il avait fait un tabac avec Le Livre des snobs.
J'avais quand meme été diverti par Les Mémoires de Jaune Peluche, valet de pied.
De là à vous le recommander...

Eh bien moi, c'est L'Histoire de Pendennis que j'ai en projet de lire. A suivre!

Todd Strasser, La vague

Zola, et curieusement ça marche très bien cette fois-ci. (sans pour autant concurrencer, au hasard, Balzac)
Pierre Jourde, et ça ne marche pas terrible (tous préjugés mis de côté). Je vais tout de même essayer de finir.

Chavirée je fus par Les carnets du sous-sol de Dosto. .
Mais il faut continuer .

Il m'avait bien plu aussi, ce Dosto là.

Surveiller et punir, Michel Foucault.

Quasimodo a écrit:
Je dois à nouveau, pour les cours, lire un Zola. Autant dire que je suis ravi.

J'ai ri, toute seule, devant ton message car la piètre lectrice de Classiques que je suis, a quand même lu Zola et l'a toujours apprécié ! Comme quoi...

Bon courage; alors !

Ben en fait, je l'aime bien ce Zola (mais j'ai vraiment peiné en lisant La curée…)

J'ai fini Pays perdu de Pierre Jourde. Dans ce roman (?), il évoque le village dans lequel il a passé ses vacances alors qu'il était enfant, où il avait de la famille et des amis. Comme vous le savez peut-être, quand il y est retourné, ses anciens amis, qui se sont reconnus dans son livre, l'ont accueilli à coup de pierres. J'avoue ne pas du tout comprendre ce qui a pu motiver une réaction aussi violente : ce livre n'est ni insultant, ni sans empathie (peut-être un peu condescendant sans le vouloir). D'ailleurs, les gens qu'il décrit ne l'auraient sûrement pas lu.
Par contre, à mon avis qui n'est pas celui de Bix, Pierre Jourde n'est pas un écrivain. Mais ce n'est pas parce que j'étais prévenu contre le personnage public que j'avais condamné l'être écrivant avant de le lire. Je n'ai rien trouvé à me mettre sous la dent, à part, à la rigueur, un bêtisier. Tant pis.

C'est subjectif aussi une lecture.
Heureusement !

Loin de Veracruz, de Vila-Matas Enrique

J'ai commencé "A contre-courant" d'Antoine Choplin. Heureux de retrouver cet auteur!