Lectures du mois de juin 2021

Marie-Aude Murail, Oh, boy !

Ça devrait être vite vu !
(Je ne l'ai pas retrouvé chez moi, il faut que je le rachète.)

Effectivement ; un petit avis suit. Sinon, Paul Valéry, Eupalinos ou l’Architecte.

Camilo José Cela, Toreros de salon, farce accompagnée de clameurs et de fanfares

« Mauvaise journée, demain » Dorothy Parker

Shirley Jackson, Nous avons toujours vécu au château

David Lodge : La Vie en sourdine

Un professeur d'université anglais à la retraite depuis peu. Sa femme est actve et lancée dans un c commerce de luxe.
Ses enfants et petits enfants profitent d'une vie sans problèmes immédiats.
Seul son père trés agé décline. Ancien prolo, il déteste la famille bourgeoise de son fils.
Laquelle famille le lui rend bien.
Son  problème à lui, c'est la quasi surdité qui le frappe soudain et c'est le moteur, si l'on
peut dire, de cette pseudo autobiographie.

L'intrigue tarde à venir et elle est intermittente.
Une étudiante américaine teste son érotisme en sommeil. Mais il résiste et regrette.
Et tant qu'à faire, li regrette aussi de ne pas avoir cédé.
Classique.

Le reste se fond dans une vie de famille et matrimoniale insipide tant elle est normale.
Et les repas de famille au moment des fetes tiennent un place très excessive.
Ils sont longs et indigestes.
Comme on l'imagine.
Tout le livre est ainsi : longuet, répétitif, lénifiant.
A la fin, l'auteur laisse passer une ombre d'anticipation sur la mort.
La sienne.
On l'aime bien, Lodge, mais cette tentative de recyclage est une chronique inutile.

bix_229 a écrit:David Lodge : La Vie en sourdine

Le reste se fond dans une vie de famille et matrimoniale insipide tant elle est normale.
Et les repas de famille au moment des fetes tiennent un place très excessive.
Ils sont longs et indigestes.
Comme on l'imagine.
Tout le livre est ainsi : longuet, répétitif, lénifiant.
A la fin, l'auteur laisse passer une ombre d'anticipation sur la mort.
La sienne.
On l'aime bien, Lodge, mais cette tentative de recyclage est une chronique inutile.

Rhôôô tu exagères ! je l'avais bien aimé, moi !clic

je m'obstine, pensant à tristram à chacune des 500 page vaincue comme une victoire dans le détour Luce d'Eramo. Une jeune fasciste italienne passe par divers camps allemands en 44-45. Plein de choses à apprendre, mais noyé dans une prose que j'ai trouvée obscure et abscons, assez narcissique, sans aucune indulgence pour la lectrice, d'une longueur carrément bourrative. P 469, j'en vois le bout, ouf !!!

Bel effort ! Médaille du mérite en chocolat !

On l'aime bien, Lodge, mais cette tentative de recyclage est une chronique inutile. 

C'est mon point de vue. N'en tenez pas compte.
A qui le tour ?
Au fait, sur mon édition, les caractères sont gros. Meme Armor peut le lire...

bix_229 a écrit:C'est mon point de vue. N'en tenez pas compte.

Ben si, évidemment, sinon les avis ne servent plus à rien .

Lodge est vraiment pour moi un "écrivain" surestimé. Il décrit (assez bien) un certain microcosme, mais il lui manque le saut/sceau de l'inspiration qui le sortirait du convenu. Il est agréable à lire, mais c'est tout.

Vous m'intriguez. Lodge est un écrivain que je n'ai jamais lu et je voulais tenter.
Bon, pas d'urgence...

Que ceux qui pensent qu'il n'y a pas de bons livres sur l'enfance, lisent Portrait de l'artiste
en jeune chien de Dylan Thomas.

Lodge, c'est effectivement surtout pour l'humour _ bah, il en faut, ça ne fait pas de mal...

J'ai l'impression que ça fait longtemps que j'ai pas été aussi enthousiasmé par un livre, Le derviche et la mort de Selimovic, toujours.
J'aime bien Middlemarch aussi, j'aime beaucoup même, mais je sens que le premier convient mieux à mon humeur...

Dreep a écrit:J'ai l'impression que ça fait longtemps que j'ai pas été aussi enthousiasmé par un livre, Le derviche et la mort de Selimovic, toujours.
J'aime bien Middlemarch aussi, j'aime beaucoup même, mais je sens que le premier convient mieux à mon humeur...

Bon, il te restera La Forteresse et L'Ile de Seiimovic.

Ça me donne l'envie de retourner à Selimovic. En attendant, Nastassja Martin, Croire aux fauves.