Que lirez-vous en Novembre ?

je lis 24 fois la vérité de Raphaël Meltz et je me régale sacrément!

J'ai fini l'excellent Un Nègre à Paris de Bernard Dadié et commencé Scènes de la vie d'un propre à rien d'Eichendorff.

Bonsoir,

@animal

Vous pensez à un ouvrage en particulier de ce genre ?

Bonnes lectures.

@Armor
Ce monsieur à une imagination hors du commun je vous l'accorde. Vous avez bien raison de désirer vous relancer dedans.
Que me conseillez-vous de Poe ? N'hésitez pas de me conseiller une nouvelle ou un roman je ne le connais pas très bien pour le moment à part quelques petits courts récits.

Concernant le Château D'Argol, c'est le premier livre de Gracq et je vous avoue que j'ai lu quelque part que la premier roman d'un écrivain continent toute son œuvre future (mythe ou réalité ?) cela me parait être une affirmation un peu trop hasardeuse compte tenu des aspects protéiformes que peut prendre un écrivain. Qu'en pensez-vous ?

C'est un roman très mystérieux que je ne m'abuserais pas de ranger dans une catégorie particulière, je pense que Gracq n'appréciait pas d'être étiqueté, il y a beaucoup d'ouvrages à lire et nous lecteurs sommes perdus dans ce capharnaüm de désirs ardents de lire ceci ou cela, mais nos affinités avec certains ouvrages sont quelque fois de l'ordre de l'absolu mystère quant à d'autres ils sont véritablement le fruit de notre conditionnement de nos amours livresques de l'adolescence par exemple comme vous le mentionnez si bien.

Vous avez vu et lu le Hiroshige aux éditions Taschen. Existe-il un secret pour différencier les peintres Japonais, comme Hokusai et Hiroshige ? Utamaro étant plus reconnaissable avec son sujet prédominant que sont les femmes mais les autres j'ai du mal à savoir qui est qui. Cela vient de mes modestes connaissances dans le sujet.

Bonnes lectures.


@Dreep
Merci à vous, je trouve que le genre gothique est plutôt obscur à notre époque malgré la noblesse réelle qui ressort de la description d'un monde qui est à cheval entre le réel et le fantastique, ou la suggestion est maîtresse du suspense.  
Pourquoi avez-vous des réticences à lire Poe ?

Vous vous lancez avec hésitation dans la Divine comédie ? Je vous comprends bien. C'est une œuvre impressionnante qui peut faire peur à bien des égards avec "Le paradis perdu" d'un certain John Milton. Pensez-vous qu'il faut avoir des connaissances en particulier ou une formation de lettres classiques pour lire ce genre d'ouvrages titanesques ?

Bonnes lectures.

topocl a écrit:je lis 24 fois la vérité de Raphaël Meltz et je me régale sacrément!

eh bien ça me fait plaisir, je m'informerai sur le livre et l'auteur

« Le diable et la licorne: métaphysique du strip-tease » Jean-Pierre George.

Diomếdes a écrit:@Dreep
Merci à vous, je trouve que le genre gothique est plutôt obscur à notre époque malgré la noblesse réelle qui ressort de la description d'un monde qui est à cheval entre le réel et le fantastique, ou la suggestion est maîtresse du suspense.  
Pourquoi avez-vous des réticences à lire Poe ?

Vous vous lancez avec hésitation dans la Divine comédie ? Je vous comprends bien. C'est une œuvre impressionnante qui peut faire peur à bien des égards avec "Le paradis perdu" d'un certain John Milton. Pensez-vous qu'il faut avoir des connaissances en particulier ou une formation de lettres classiques pour lire ce genre d'ouvrages titanesques ?

Bonnes lectures.

Ma réticence envers Poe ?
Pour ce que j'ai lu (c'est vrai que ça fait quelques années maintenant) c'est plutôt les enquêtes qui m'ennuyaient... (et pourtant j'ai adoré cet aspect dans certains romans de Dostoïevski).
Sinon l'écriture du Poe (que j'ai lu en anglais) qui ne m'a pas transporté, de toute évidence.

Je ne pense pas que la lecture de Dante nécessite des connaissances ou une formation particulière, si ce n'est un minimum requis (vague notion du monde de références utilisé par Dante - références bibliques, références historique et mythologie - requis qui n'est au reste pas propre à cette lecture) Non, la véritable difficulté (mais facilement surmontable) consiste à s'habituer à la langue de Dante. Et quelle traduction ?! (J'ai finalement préféré la version Risset à celle de Robert, personnellement.)

« Les croix de bois » Roland Dorgelés.
@Diomếdes Dreep a tout à fait raison quant au choix de la traduction, je signale que « La Divine comédie » est disponible en édition bilingue dans la traduction de Risset.

Pierre Bergounioux, Ce pas et le suivant : vigoureuse mais élégante entrée en matière qui promet un grand cru.

Diomếdes a écrit:Bonsoir,

@Armor
Ce monsieur à une imagination hors du commun je vous l'accorde. Vous avez bien raison de désirer vous relancer dedans.
Que me conseillez-vous de Poe ? N'hésitez pas de me conseiller une nouvelle ou un roman je ne le connais pas très bien pour le moment à part quelques petits courts récits.

Concernant le Château D'Argol, c'est le premier livre de Gracq et je vous avoue que j'ai lu quelque part que la premier roman d'un écrivain continent toute son œuvre future (mythe ou réalité ?) cela me parait être une affirmation un peu trop hasardeuse compte tenu des aspects protéiformes que peut prendre un écrivain. Qu'en pensez-vous ?

C'est un roman très mystérieux que je ne m'abuserais pas de ranger dans une catégorie particulière, je pense que Gracq n'appréciait pas d'être étiqueté, il y a beaucoup d'ouvrages à lire et nous lecteurs sommes perdus dans ce capharnaüm de désirs ardents de lire ceci ou cela, mais nos affinités avec certains ouvrages sont quelque fois de l'ordre de l'absolu mystère quant à d'autres ils sont véritablement le fruit de notre conditionnement de nos amours livresques de l'adolescence par exemple comme vous le mentionnez si bien.

Vous avez vu et lu le Hiroshige aux éditions Taschen. Existe-il un secret pour différencier les peintres Japonais, comme Hokusai et Hiroshige ? Utamaro étant plus reconnaissable avec son sujet prédominant que sont les femmes mais les autres j'ai du mal à savoir qui est qui. Cela vient de mes modestes connaissances dans le sujet.

Je vais tenetr de te répondre, @Diomếdes
Concernant Poe, j'avais lu, lu et relu un recueil de nouvelles fantastiques à l'adolescence. Mais c'est bien loin maintenant...

Je pense également qu'il est bien hasardeux et réducteur de penser qu'un premier roman contient déjà le germe de toute l'oeuvre d'un auteur ! Cela vaut peut-être pour certains, certainement pas pour tous.
(De Gracq, je conseille vivement Un balcon en forêt)

Je suis moi aussi bien peu calée lorsqu'il s'agit de reconnaître les différents peintres d'estampes. Le petit livre que j'ai lu sur Hiroshige donne justement quelques pistes pour comprendre cela.
Déjà, ils faut savoir que les peintres apprenaient auprès d'un maître, donc leur style premier dépendait de l"école" laquelle appartenait ce maître. Des genres apparemment très codifiés. Mais le propre des grands artistes comme Hokusai, Hiroshige etc... a été de s'en détacher. Ce qui fait que leurs oeuvres de jeunesse ne ressemblent souvent pas du tout à celles de la maturité !
De plus, même s'ils avaient un style de prédilection, les artistes ont réalisé des milliers d'estampes chacun, oeuvres de commande ou non, dans des styles très variés : paysages, portraits de femmes et d'acteurs, estampes humoristiques, etc... Un même paysage pouvait être représenté selon un perspective bien différente quelques années plus tard...
Il faut également savoir que si nous les connaissons sous un seul nom, ils en changeaient en réalité plusieurs fois au cours de leur carrière. Par exemple Hokusai n'a utilisé ce nom d'artiste que durant quelques années, même si c'est sous celui-ci qu'il est passé à la postérité.

Concernant Hiroshige, le livre lu récemment montrait bien combien l'ouverture à l'occident avait modifié son style. Ses premiers essais de perspective à l'occidentale sont un peu hésitants, mais il en maîtrisera bien vite les arcanes. Il a également réalisé des sortes de natures mortes qui n'étaient pas de mise auparavant.
Hiroshige a apporté beaucoup notamment sur la technique du dégradé. Il demandait des fondus subtils à ses imprimeurs, auxquels il fallait faire montre d'un grand talent ! Mais les impressions plus tardives ont souvent perdu cette subtilité, ce qui fait que l'oeil profane ne pourra plus se servir de cela pour le reconnaître.

En bref, entre la masse d'oeuvres et d'artistes, les styles libres et imposés, et l'évolution des artistes au fil de leur carrière, il est bien difficile pour un novice de les différencier...

« Metropolis » de Philip Kerr.

Au fait, @Armor, je suis d'accord avec toi à propos de Petit Piment même si je suis peut-être un peu moins sévère. Ses qualités narratives sont peut-être également sa limite : si j'apprécie le savoir-faire du raconteur d'histoires, je doute qu'il y ait grand-chose à en tirer au-delà du plaisir immédiat.

La Divine Comédie (Chant XVII) : Je marque ma progression (j'ai lu les seize premiers, donc).

En fait, il est vrai qu'il y a dans La Divine Comédie un ensemble de références (notamment historiques) dont il y a peu de chances que ― quel que soit sa formation ou son bagage culturel ― le lecteur pourra maîtriser toutes. Il y a un appareil de notes dans mon édition (GF Flammarion) mais pour que la lecture reste fluide, il vaut mieux éviter de lire le texte et les notes de façon simultanée. Il vaut mieux lire les notes après. Ce n'est pas grave de ne pas tout comprendre immédiatement, ça ajoute à la limite un côté brumeux au voyage visuel, poétique, de l'Enfer de Dante. Je lis un chant à la fois, et lis les notes après coup, enrichissant systématiquement le bout de chemin que je viens d'accomplir.

Pour le moment Dante fait vibrer deux cordes de sa lyre : son chant qui décrit les lieux infernaux est mêlé des plaintes, récits des personnages que Dante et Virgile rencontrent sur leur chemin. J'ai plus de mal (pour le moment) avec cette seconde corde, et c'est là, précisément, que je préfère le document au lyrisme dantesque . À voir si ce dernier se laisse supplanter, pour l'instant, je joue du ping-pong.

J'ai aussi commencé Les Livres de Jakob d'Olga Tokarczuk.. je pense que c'est assez mal traduit, la syntaxe est souvent maladroite

- Olga Tokarczuk : Sur les ossements des morts.
Sans l'avoir prémédité, je lis en meme temps deux auteurs polonais : Slawomir Mrozek et Olga
Tokarkzuk, tous deux édités par les éditions Noir sur Blanc.

Après Suite à l’Hôtel Crystal d'Olivier Rolin, je me sens obligé de faire émerger de ma PAL Espèces d'espaces, de Georges Perec !

On est donc deux à lire Tokarczuk, bix. Mais tu auras probablement fini avant moi, le mien fait plus de 1000 pages (Les Livres de Jakob).
Que lis-tu de Slawomir Mrozek ?

Dreep a écrit:On est donc deux à lire Tokarczuk, bix. Mais tu auras probablement fini avant moi, le mien fait plus de 1000 pages (Les Livres de Jakob).
Que lis-tu de Slawomir Mrozek ?

Je lis Balthasar, son autobiographie avec interet. Mais j'ai lu aussi ses nouvelles humoristiques, dans le genre humour absurde ou/et grinçant.
Je commence à peine le Tokarczuk, et je lis moins vite que toi !

Je me suis endormie sur Vivre avec nos morts de Delphine Hortevilleur.

Je lis " Les déracinés" de Catherine Bardon .
L'histoire d'un couple autrichien et juif qui fuient leur pays durant l'annexion de leur pays lors de la seconde guerre mondiale.
Très bon livre, addictif.