Mariette Navarro
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Mariette Navarro
Mariette Navarro
Née en 1980 à Lyon
Née en 1980 à Lyon
Mariette Navarro est une dramaturge et poétesse française.
Après des études de lettres modernes et d'arts du spectacle, elle est formée en tant que dramaturge à l'école du Théâtre national de Strasbourg (2004-2007).
Elle est d'abord dramaturge auprès de Dominique Pitoiset au Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine pour la création de Qui a peur de Virginia Woolf ? d’Edward Albee (2009) et Mort d'un commis voyageur d’Arthur Miller (2010), auprès de Matthieu Roy pour Qui a peur du loup ? de Christophe Pellet (2011) et auprès de Caroline Guiela Nguyen pour Se souvenir de Violetta (2011), Elle brûle (2013) et Le Chagrin au Théâtre national de la Colline.
Elle travaille comme dramaturge pour différents théâtres et compagnies, fait partie de comités de lecture, et du collectif d'artistes de la Comédie de Béthune depuis 2014. Elle est associée aux Scènes du Jura (scène nationale) pour la saison 15-16, et au théâtre de l'Aquarium pour la saison 17-18.
Elle co-dirige la collection Grands Fonds chez Cheyne éditeur.
Elle écrit notamment pour les metteurs en scène Matthieu Roy (Prodiges), Caroline Guiela Nguyen (Elle brûle), Anne Courel (Les feux de poitrine) François Rancillac (Les hérétiques), Hélène Soulié (Scoreuse) , et la chorégraphe Marion Lévy (Les Puissantes, Et Juliette, Training).
Œuvres
Roman
• Ultramarins, Quidam éditeur, 2021
Pièces éditées
• Alors Carcasse, Cheyne éditeur, 2011.
• Nous les vagues suivi de Les Célébrations, éditions Quartett, 2011
• Prodiges, éditions Quartett, 2012
• Les Chemins contraires, Cheyne éditeur, 2016
• Les Feux de Poitrine, éditions Quartett, 2016
• Zone à étendre, éditions Quartett, 2018
• Les Hérétiques, éditions Quartett, 2018
• Les désordres imaginaires (Ou la destruction du pays par le jeune président à la mode), éditions Quartett, 2020
Publication en revues
- La Curiosité (nouvelle), paru dans le numéro 9 de la revue Espace(s), publiée par l'Observatoire de l'Espace du CNES.
- Convoquer l'onde, paru dans Le vent des caraïbes, Autour d'Aimé Césaire, Etats provisoires du poème, n°XIII. (co-édition Cheyne-TNP de Villeurbanne)
- Un matin d'adolescence, variation autour de Perceval parue dans les Cahiers du TNP numéro 14.
- Partitions pour le temps présent, sur l'écriture de Michel Vinaver, dans Bettencourt Boulevard ou une histoire de France, Cahiers du TNP numéro 15, 2015.
- Zones à étendre, dans Frictions, n°26, juin 2016
merci à wikipédia
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8414
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Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Mariette Navarro
Ultramarins
Un cargo au milieu de l’Atlantique
A sa tête une commandante respectée et respectueuse, d’elle-même, de ses marins comme des règles. Une femmes dans la maîtrise, qui par un coup de folie qu’elle ne s’explique même pas, autorise ses marins (ni vraiment des vivants, ni vraiment des morts) à débrancher les machines et les radars, et se payer une heure de plongée dans la grande bleue. Une heure qu’ils n’oublieront pas de folie, de partage, de jouissance et de vie intense.
Et quand les hommes reprennent leur rang, c’est le navire qui décide de débrayer, vaisseau-fantôme aux volontés propres…
C’est une très belle histoire, tout autant roman, poème ou légende, d’une profonde humanité - même si les deux personnages principaux sont le bateau et l’océan- , écrit avec une poésie intense, poignante.
J’ai beaucoup pensé à Maylis de Kerangal, cette façon d’insérer l’homme dans son travail, de dresser le portrait de femme matriarche, de laisser un brin de folie façonner le destin, et traduire cela par un style d’une densité qui m’a fait retenir mon souffle sans un soupir d’un bout à l’autre du récit.
Un cargo au milieu de l’Atlantique
A sa tête une commandante respectée et respectueuse, d’elle-même, de ses marins comme des règles. Une femmes dans la maîtrise, qui par un coup de folie qu’elle ne s’explique même pas, autorise ses marins (ni vraiment des vivants, ni vraiment des morts) à débrancher les machines et les radars, et se payer une heure de plongée dans la grande bleue. Une heure qu’ils n’oublieront pas de folie, de partage, de jouissance et de vie intense.
Et quand les hommes reprennent leur rang, c’est le navire qui décide de débrayer, vaisseau-fantôme aux volontés propres…
C’est une très belle histoire, tout autant roman, poème ou légende, d’une profonde humanité - même si les deux personnages principaux sont le bateau et l’océan- , écrit avec une poésie intense, poignante.
J’ai beaucoup pensé à Maylis de Kerangal, cette façon d’insérer l’homme dans son travail, de dresser le portrait de femme matriarche, de laisser un brin de folie façonner le destin, et traduire cela par un style d’une densité qui m’a fait retenir mon souffle sans un soupir d’un bout à l’autre du récit.
Dernière édition par topocl le Mar 18 Jan - 12:31, édité 1 fois
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8414
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Re: Mariette Navarro
très tentant ! et pas de soupir, intrigant !
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21099
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Re: Mariette Navarro
Ultramarins
Il s’agit en fait de marins, pas de maris, Topocl ; une petite consultation freudienne serait peut-être opportune ?Topocl a écrit:« autorise ses maris (ni vraiment des vivants, ni vraiment des morts) »
est une fameuse phrase d’un auteur grec ancien mal identifié, dont je préfère la version :« Il y a les vivants, les morts, et les marins. »
La commandante d’un porte-containers autorise donc une baignade en pleine mer, et un marin surnuméraire (re)monte à bord. Puis le navire semble s’autonomiser… puis ça tourne au roman fantastique, puis ça tourne un peu court…« Il y a les vivants, les morts, et ceux qui vont sur la mer. »
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15616
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Localisation : Guyane
Re: Mariette Navarro
Tristram a écrit: puis ça tourne un peu court…
Ben voila; mon mythe est cassé ...
Pour les marins, j'ai corrigé.
Pour le divan, c'est un non définitif.
Pour l'érudition il n'est plus à démontrer que tu me bats.
Pour le reste, des goûts et des couleurs...
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8414
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