Promenades à Paris (1)
Page 1 sur 1 • Partagez
Promenades à Paris (1)
Paris garde pour moi un côté magique. Pas sûr que j’aimerais y vivre, même y travailler, mais j’ai la chance de pouvoir m’y rendre facilement de temps en temps.
Jeudi dernier donc, temps convenable, ni trop chaud ni trop froid, muni de bonnes chaussures, j’ai parcouru l’une des voies les plus anciennes de la ville, la rue Saint-Denis, prolongée par la rue du Faubourg-Saint-Denis, cardo romain qui menait du cœur de la cité à l’abbaye Saint-Denis, nécropole royale et aux foires du Lendit.
Départ de la gare du nord. Après un café de mise en forme dans un bistrot du coin, j’emprunte la rue Saint-Quentin, tombe sur le marché couvert du boulevard de Magenta et enfile tout de suite en face la rue du Faubourg-Saint-Denis. C’est une voie pas très large, très commerçante et très cosmopolite. Le matin, il n’y a pas trop de monde. Une des particularités de la rue est de donner accès à des « passages » perpendiculaires. Je ne les ai pas explorés, ce sera pour une prochaine fois.
Voici le « Passage du Désir »
Le « Passage des Petites-Ecuries »
Le « Passage Reilhac »
Bientôt se dresse en travers de la rue, la porte Saint-Denis.
L’irruption de la magnificence du Grand Siècle a quelque chose d’incongru dans cette ambiance de Kebabs, Ramen et autres.
Ce monument nous amène à l’Histoire. C’est par la rue Saint-Denis que les souverains faisaient leur entrée dans Paris. La rue a été le théâtre d’insurrections populaires en 1830, 1832 (Les Misérables de Hugo), 1848, 1851, 1871 etc…
Après la porte, changement de nom (du Faubourg-Saint-Denis à Saint-Denis), changement d’arrondissement (du 10e au 2e) et changement d’atmosphère également. Les commerces sont moins nombreux, plus chics. On sent mieux le phénomène de « gentrification ».
L’enseigne mosaïque de la brasserie Dubillot
Encore quelques rares « Sex-Center », mais d’ultimes survivants. La prostitution s’est déplacée dans d’autres lieux.
Au croisement de la rue Réaumur, quelques curiosités architecturales :
Un immeuble néo-gothique
La « poivrière », siège social des magasins Felix Potin
La rue Saint-Denis donne accès également à des passages,
Le Passage de la Trinité qui s’il n’y avait pas son aspect « clean », étroit et tortueux, nous introduirait dans un roman de Balzac.
Plus luxueux, le Passage aux Cerfs
Statue de Saint-Pierre, à l’angle de la rue Etienne-Marcel
Queue devant le centre dentaire ? Non, à côté, pour visiter le musée de l’Illusion !
L’église Saint-Leu Saint-Gilles (fermée le matin)
Nous voici devant la fontaine des Innocents. A cet emplacement se trouvait le cimetière de Paris, bordé de « charniers »
Le fameux « forum » des Halles (j’ai un peu de mal avec cet aménagement moderne, les pavillons de Baltard c’était tellement mieux !)
Sur le côté la tour Saint-Jacques (ce qui reste de l’église Saint-Jacques-La-Boucherie)
Place du Châtelet avec le théâtre du même nom
La fontaine au palmier
Le pont au Change, la conciergerie et la tour Eifel en arrière-plan
Rive droite : la Samaritaine, puis le Louvre
La Sainte-Chapelle
Pont Saint-Michel : Notre-Dame, sans flèche, mais avec des grues
Beaucoup de « boîtes » sont fermées..
Rive gauche, la rue du chat-qui-pêche, l’une des voies les plus étroites de la ville
Non loin de là, la librairie Shakespeare and Co. La photo n’est pas de moi, mais il faudra que je vous parle un jour de la libraire Sylvia Beach et de sa compagne, Adrienne Monnier, qui tenait la librairie voisine, « La Maison des Amis des Livres ». Ce furent deux foyers importants de la création littéraire entre les deux guerres.
Fin de la promenade pour aujourd’hui.
Jeudi dernier donc, temps convenable, ni trop chaud ni trop froid, muni de bonnes chaussures, j’ai parcouru l’une des voies les plus anciennes de la ville, la rue Saint-Denis, prolongée par la rue du Faubourg-Saint-Denis, cardo romain qui menait du cœur de la cité à l’abbaye Saint-Denis, nécropole royale et aux foires du Lendit.
Départ de la gare du nord. Après un café de mise en forme dans un bistrot du coin, j’emprunte la rue Saint-Quentin, tombe sur le marché couvert du boulevard de Magenta et enfile tout de suite en face la rue du Faubourg-Saint-Denis. C’est une voie pas très large, très commerçante et très cosmopolite. Le matin, il n’y a pas trop de monde. Une des particularités de la rue est de donner accès à des « passages » perpendiculaires. Je ne les ai pas explorés, ce sera pour une prochaine fois.
Voici le « Passage du Désir »
Le « Passage des Petites-Ecuries »
Le « Passage Reilhac »
Bientôt se dresse en travers de la rue, la porte Saint-Denis.
L’irruption de la magnificence du Grand Siècle a quelque chose d’incongru dans cette ambiance de Kebabs, Ramen et autres.
Ce monument nous amène à l’Histoire. C’est par la rue Saint-Denis que les souverains faisaient leur entrée dans Paris. La rue a été le théâtre d’insurrections populaires en 1830, 1832 (Les Misérables de Hugo), 1848, 1851, 1871 etc…
Après la porte, changement de nom (du Faubourg-Saint-Denis à Saint-Denis), changement d’arrondissement (du 10e au 2e) et changement d’atmosphère également. Les commerces sont moins nombreux, plus chics. On sent mieux le phénomène de « gentrification ».
L’enseigne mosaïque de la brasserie Dubillot
Encore quelques rares « Sex-Center », mais d’ultimes survivants. La prostitution s’est déplacée dans d’autres lieux.
Au croisement de la rue Réaumur, quelques curiosités architecturales :
Un immeuble néo-gothique
La « poivrière », siège social des magasins Felix Potin
La rue Saint-Denis donne accès également à des passages,
Le Passage de la Trinité qui s’il n’y avait pas son aspect « clean », étroit et tortueux, nous introduirait dans un roman de Balzac.
Plus luxueux, le Passage aux Cerfs
Statue de Saint-Pierre, à l’angle de la rue Etienne-Marcel
Queue devant le centre dentaire ? Non, à côté, pour visiter le musée de l’Illusion !
L’église Saint-Leu Saint-Gilles (fermée le matin)
Nous voici devant la fontaine des Innocents. A cet emplacement se trouvait le cimetière de Paris, bordé de « charniers »
Le fameux « forum » des Halles (j’ai un peu de mal avec cet aménagement moderne, les pavillons de Baltard c’était tellement mieux !)
Sur le côté la tour Saint-Jacques (ce qui reste de l’église Saint-Jacques-La-Boucherie)
Place du Châtelet avec le théâtre du même nom
La fontaine au palmier
Le pont au Change, la conciergerie et la tour Eifel en arrière-plan
Rive droite : la Samaritaine, puis le Louvre
La Sainte-Chapelle
Pont Saint-Michel : Notre-Dame, sans flèche, mais avec des grues
Beaucoup de « boîtes » sont fermées..
Rive gauche, la rue du chat-qui-pêche, l’une des voies les plus étroites de la ville
Non loin de là, la librairie Shakespeare and Co. La photo n’est pas de moi, mais il faudra que je vous parle un jour de la libraire Sylvia Beach et de sa compagne, Adrienne Monnier, qui tenait la librairie voisine, « La Maison des Amis des Livres ». Ce furent deux foyers importants de la création littéraire entre les deux guerres.
Fin de la promenade pour aujourd’hui.
ArenSor- Messages : 3372
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Rue du Nadir-aux-Pommes
Re: Promenades à Paris (1)
Héhéhé, merci pour la balade par procuration qui rappelle bien des souvenirs
_________________
Keep on keeping on...
Re: Promenades à Paris (1)
Ah oui, merci pour la balade ! On aimerait jeter un oeil dans tous ces passages.
Tout à fait de ton avis concernant Paris.
Tout à fait de ton avis concernant Paris.
_________________
"Et au plus eslevé trone du monde, si ne sommes assis, que sus notre cul." (Michel de Montaigne)
Armor- Messages : 4589
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 43
Localisation : A l'Aise Breizh
Re: Promenades à Paris (1)
Excellente idée, ce reportage (ou photo-trottoir ?) !
(Un tracé sur carte serait bienvenu ?)
Souvenirs de balades, et aussi de lectures (ne fût-ce que Léo Malet) ! et quelques changements (le Rocher de Tombelaine n'existe plus ?)...
(Un tracé sur carte serait bienvenu ?)
Souvenirs de balades, et aussi de lectures (ne fût-ce que Léo Malet) ! et quelques changements (le Rocher de Tombelaine n'existe plus ?)...
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15617
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Des Choses à lire :: Points de vue et passe-temps :: Balades en...
Sujets similaires
» Le Paris de la modernité au Petit Palais, Paris
» Paris
» Claude Gauvard et Boris Bove
» La Commune de Paris, 1871
» Anonyme : Journal d'un bourgeois de Paris
» Paris
» Claude Gauvard et Boris Bove
» La Commune de Paris, 1871
» Anonyme : Journal d'un bourgeois de Paris
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|