Texte anonyme : qui l'a écrit ?

Chesterton, Jacques Abeille, des auteurs dont je n'ai jamais entendu parler ! Faut arrêter là les intellos

ArenSor a écrit:Chesterton, Jacques Abeille, des auteurs dont je n'ai jamais entendu parler ! Faut arrêter là les intellos

Oh !
L'autre !
Qui nous berce avec son Quignard !!
ah ah ah !!

et Jacques Abeille, franchement, teste pour voir ArenSor, dans un grand moment de lâcher prise ça pourrait être délicieux !

Je risque de finir par céder pour Abeille (et Chersterton je n'en ai lu qu'un mais bien envie d'en lire d'autres).

Hop , gardons le mystère entier pour le moment :

Seigneur ! Pourquoi n'aurait-on pas le droit de "faire du sentiment" sur l'avant-guerre ? Moi, j'ai cette sensiblerie-là. Et vous aussi, si vous vous souvenez de ce temps. Il est tout à fait vrai que, lorsqu'on se replonge dans le passé, on en retient surtout les bons moments. Et cela vaut même pour la guerre. Mais il est tout aussi vrai que les gens avaient alors quelque chose qu'ils n'ont pas aujourd'hui.

Ah !
La guerre ! mais laquelle ?
L'avant-guerre, mouais...
Le style ne donne aucune indication (ça ne ressemble pas à la gouaille de Cendrars par exemple)...
donc avant 14-18 ? ou avant 39-45 ? je penche pour la seconde proposition... mais ??!!

Moi je penche vers un auteur relativement récent (post 75, pour la date d'edition) OU une traduction. ce n'est pas l langue française la souche. un quelque chose dans la tournure qui manque de sel, pour que ce soit pensé dans cette forme.
Si la traduction se confirme, je dirais eventuellement plus tôt.
Américain, Fitzgerald, Les heureux et les damnés.
Genre

huhu. (c'est la première guerre).

et nadine à l’œil c'est d'avant 75 mais une traduction... de l'anglais (pas Fitzgerald, jamais lu d'ailleurs).

Je vous donne la suite pour cogiter :

Quoi ? C'est simplement que l'avenir ne leur apparaissait pas terrifiant. Non qu'ils aient eu la vie plus belle qu'aujourd'hui. En fait, elle était plus rude. Les gens travaillaient pus dur, leur existence était plus précaire et leur fin plus triste. Les ouvriers agricoles se tuaient à la tâche pour quatorze shillings par semaine et finissaient leur existence au bout du rouleau, accablés d'infirmités, avec cinq shillings de pension de vieillesse et de temps à autre une petite pièce donnée par la paroisse. Et ce qu'on appelait la pauvreté "digne" était encore pire.

Dickens.

Mais c est risqué, ya plutôt un air debut XXeme

héhé. je laisse cogiter avec les camarades !

Eviter les noms tout de suite.
Romancier, essayiste ? Traduit en français ?

les trois à la fois.

cet extrait est d'un roman à mon avis.
Animal tu fais bien de ne pas repondre à toutes nos pistes

14 shillings anglais, pour une semaine, bon c'est debut 19eme, l'histoire, voir 1850.
si j ai bien tout compris en cherchant sur le net ça ferait du 1 euro la semaine.

George Orwell?

dans le mille Marie, c'est un extrait d'Un peu d'air frais. que je relirais bien un jour d'ailleurs avec son style grinçant-débonnaire.

shanidar a écrit: Jacques Abeille, franchement, teste pour voir ArenSor, dans un grand moment de lâcher prise ça pourrait être délicieux !

J'ai bien envie après l'extrait cité. Tu me conseilles "Jardins statuaires" pour commencer ?

Yep !

Auteur français, américain, romancier[e] ?

Français , très connu .
Romancier et essayiste mais ce n'est pas extrait d'un de ses romans, ni d'un essai, mais d'un texte écrit pour des raisons bien particulières dans la vie de cet homme. Republié ensuite.