Juke box
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Re: Juke box
Quasimodo a écrit:j'ai vaguement senti l'influence de la musique dans la composition de Risibles amours. Je dis vaguement parce que je ne connais rien à la musique.
Moi non plus, malheureusement, mais c'est dans la composition, la structure, les répétitions calculées, les variantes savantes, que je fais le rapprochement (a posteriori au moins) : il y a indubitablement un aspect orchestral dans l'architecture harmonique, l'équilibre structurel de ses œuvres. Cela sert les thèmes qu'il reprend et fouille avec une obstination méticuleuse. Impression désagréable : il déploie parfois ses réflexions comme on exposerait une démonstration raisonnablement méditée ; il a quelquefois un petit côté pontifiant qui gêne, genre professeur patient avec le lecteur attardé. S'il y a de l'humour, il est à un tel degré qu'on n'est pas sûr de pouvoir sourire ; à la ville, ce n'est pas un "comique" non plus, d'après quelqu'un qui l'a rencontré...
Mais, ayant lu l’ensemble de ce qu'il a publié, je pense pouvoir dire que c'est un auteur majeur, complexe, profond, plein d'aperçus originaux, de regard critique.
Peut-être avons-nous sur le forum un(e) musicologue/ mélomane, et connaissant ses romans, qui pourrait nous en dire plus ?
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15621
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Juke box
Je crois que ce que tu dis, c'est très sensible dans Proust. Il faudrait que j'y réfléchisse plus clairement. Ca m'intéresse beaucoup en tout cas, comme manière de composer un livre.
Je suis tout à fait d'accord. C'est dommage, avec le temps, tout le bon s'en va. C'est vrai qu'on n'est pas flatté quand on le lit. Ce n'est pas forcément un mal. Mais "professeur patient avec le lecteur attardé", j'en ai peur ... et c'est un peu agaçant.
Je suis tout à fait d'accord. C'est dommage, avec le temps, tout le bon s'en va. C'est vrai qu'on n'est pas flatté quand on le lit. Ce n'est pas forcément un mal. Mais "professeur patient avec le lecteur attardé", j'en ai peur ... et c'est un peu agaçant.
Quasimodo- Messages : 5461
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 28
Re: Juke box
Proust également, évidemment _ mais d'une autre manière (modulation des phrases).
Très musical aussi, mais rien de comparable, il y a Verlaine (chanson)...
La contrainte formelle en poésie (sonnet, alexandrin, etc.), les rimes, les assonances, tout cela est également de l'ordre de la musique.
La ponctuation serait le solfège des commas...
Le plan de l'ouvrage (y compris le découpage en chapitres), l'introduction, les reprises, le finale, tout cela fait partie de méthodes similaires.
Le style musical d'un auteur passe parfois même la traduction (sans doute quand elle est dans la structure, et/ou que le traducteur est doué).
Mais comment la forme musicale de l'écriture sert-elle le propos de l'auteur ?
Il existe sûrement de bons critiques littéraires ayant traité ce sujet ?
Très musical aussi, mais rien de comparable, il y a Verlaine (chanson)...
La contrainte formelle en poésie (sonnet, alexandrin, etc.), les rimes, les assonances, tout cela est également de l'ordre de la musique.
La ponctuation serait le solfège des commas...
Le plan de l'ouvrage (y compris le découpage en chapitres), l'introduction, les reprises, le finale, tout cela fait partie de méthodes similaires.
Le style musical d'un auteur passe parfois même la traduction (sans doute quand elle est dans la structure, et/ou que le traducteur est doué).
Mais comment la forme musicale de l'écriture sert-elle le propos de l'auteur ?
Il existe sûrement de bons critiques littéraires ayant traité ce sujet ?
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Tristram- Messages : 15621
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Juke box
Merci, c'est très intéressant cet échange sur Kundera!
Kundera, dont le père était compositeur, a étudié le piano et la composition dans sa jeunesse. Cette éducation musicale n’a pas été sans l’influencer dans son écriture romanesque. Comme il le précise lui-même, il essaye toujours de doubler le principe de la construction épique et romanesque (basé sur la succession des événements) par le principe de construction musical (basé sur la variation et la répétition). Cette expérience dans la création romanesque a donné un mélange étrange mais fascinant qui contribue à l’originalité et la particularité de l’œuvre de Kundera. Ainsi, l’unité du roman kundérien repose non pas sur une unité d’action mais une unité par le thème travaillé par la variation. Dans cette variation, « le thème est préservé et transformé tout à la fois » de telle sorte que « le thème initial ne ressemble pas plus à la dernière variation que la fleur à son image sous le microscope ».
Extrait de ce site
Cela me fait maintenant comprendre ( il est temps!) pourquoi ce pauvre Kundera m'agaçait par son côté répétitif, ce que vous appelez "professeur patient avec lecteur attardé", qui est en fait une écriture basée sur des variations autour d'un même thème , c'est ça?
Kundera, dont le père était compositeur, a étudié le piano et la composition dans sa jeunesse. Cette éducation musicale n’a pas été sans l’influencer dans son écriture romanesque. Comme il le précise lui-même, il essaye toujours de doubler le principe de la construction épique et romanesque (basé sur la succession des événements) par le principe de construction musical (basé sur la variation et la répétition). Cette expérience dans la création romanesque a donné un mélange étrange mais fascinant qui contribue à l’originalité et la particularité de l’œuvre de Kundera. Ainsi, l’unité du roman kundérien repose non pas sur une unité d’action mais une unité par le thème travaillé par la variation. Dans cette variation, « le thème est préservé et transformé tout à la fois » de telle sorte que « le thème initial ne ressemble pas plus à la dernière variation que la fleur à son image sous le microscope ».
Extrait de ce site
Cela me fait maintenant comprendre ( il est temps!) pourquoi ce pauvre Kundera m'agaçait par son côté répétitif, ce que vous appelez "professeur patient avec lecteur attardé", qui est en fait une écriture basée sur des variations autour d'un même thème , c'est ça?
Marie- Messages : 641
Date d'inscription : 02/12/2016
Re: Juke box
Le « professeur patient avec lecteur attardé » est une exagération malencontreuse de ma part mais, oui, il y a bien, comme parfaitement exposé sur le site que tu as trouvé, un jeu de reprises du thème (ou plutôt des thèmes) en y apportant des nuances, un procédé de l’écrivain qui donne un mouvement symphonique, avec de lentes courbes en cycle qui se répète, ou en spirale avec de larges orbes. On sent également des variations de tempo, de rythme, de tonalité. Les figures tiennent un peu aussi de la géométrie, de l’architecture.
Il y a quelquefois là-dedans de la litanie, ce qui explique peut-être le malaise parfois ressenti à la lecture.
Cela me paraît encore plus frappant chez Imre Kertész (mais c'est sans doute parce qu’il y a beaucoup moins longtemps que je l’ai lu), dans Kaddish pour l’enfant qui ne naîtra pas (on en parle sur un autre fil, je ne sais pas si tu as vu) avec les coups de cymbale de ses « non ! », et les leitmotive obsédants de l’image de creuser sa tombe dans les nuages.
J’ai retrouvé des citations qui alimentent un peu le point de vue, et qui ne concernent pas que des auteurs du centre de l’Europe (puisque Kundera nomme ainsi ce que nous appelons Europe de l’Est…) :
« Et pourtant, le romancier écrit son roman comme s’il écrivait un sonnet. Regardez-le ! Il est émerveillé de la composition qu’il voit se dessiner devant lui : le moindre détail est pour lui important, il le transforme en motif et le fera revenir en maintes répétitions, variations, allusions, comme dans une fugue. C’est pourquoi il est sûr que la seconde moitié de son roman sera encore plus belle, plus forte que la première ; car plus on avancera dans les salles de ce château, plus les échos des phrases déjà prononcées, des thèmes déjà exposés, se multiplieront et, associés en accords, résonneront de tous les côtés. »
Kundera, Le rideau
« Le chapeau melon était devenu le motif de la partition musicale qu’était la vie de Sabina »
Kundera, L’insoutenable légèreté de l’être, III, 2
« Quant aux courts chapitres ou séquences dont se composent mes récits (que je considère un peu comme de la musique de chambre), ils obéissent à la seule tension de la langue, au développement d’un motif qui peut revenir, modifié, en un chapitre ultérieur, selon le mouvement cyclique que j’admire tant chez César Franck. »
Richard Millet, Le Sentiment de la langue, III
« Un chagrin de cet ordre (car le Juif était musicien) ressemblait plutôt à un thème secondaire qui court avec instance tout au long d’une partition d’orchestre - un thème qui revient toujours, à travers toutes les variations possibles du rythme, de structure sonore et de couleur tonale, nerveux parfois sous le léger pizzacato des cordes, mélancolique d’autres fois derrière la rêverie pastorale du cor anglais, éclatant soudain dans l’agressivité haletante et suraiguë des cuivres. Et ce thème reste le plus souvent indéchiffrable derrière tant de masques subtils, mais son insistance est si forte qu’il finit par avoir, sur l’ensemble de la partition, une influence beaucoup plus importante que la ligne de chant principale. Il arrive même qu’à un signal donné, ce thème trop longtemps contenu jaillisse tel un volcan en plein cœur de la partition, faisant voler en éclat les autres inventions musicales, et obligeant l’orchestre au grand complet à reprendre dans toute sa violence ce qui demeurait jusque-là étouffé. Mais, pour le chagrin, les choses sont un peu différentes. Ce qui le fait exploser brusquement, ce n’est pas un appel toujours le même, ce n’est pas la main du chef d’orchestre faisant un signal convenu - c’est l’inattendu, c’est l’incalculable. »
Carson McCullers, Les Étrangers
Il y a quelquefois là-dedans de la litanie, ce qui explique peut-être le malaise parfois ressenti à la lecture.
Cela me paraît encore plus frappant chez Imre Kertész (mais c'est sans doute parce qu’il y a beaucoup moins longtemps que je l’ai lu), dans Kaddish pour l’enfant qui ne naîtra pas (on en parle sur un autre fil, je ne sais pas si tu as vu) avec les coups de cymbale de ses « non ! », et les leitmotive obsédants de l’image de creuser sa tombe dans les nuages.
J’ai retrouvé des citations qui alimentent un peu le point de vue, et qui ne concernent pas que des auteurs du centre de l’Europe (puisque Kundera nomme ainsi ce que nous appelons Europe de l’Est…) :
« Et pourtant, le romancier écrit son roman comme s’il écrivait un sonnet. Regardez-le ! Il est émerveillé de la composition qu’il voit se dessiner devant lui : le moindre détail est pour lui important, il le transforme en motif et le fera revenir en maintes répétitions, variations, allusions, comme dans une fugue. C’est pourquoi il est sûr que la seconde moitié de son roman sera encore plus belle, plus forte que la première ; car plus on avancera dans les salles de ce château, plus les échos des phrases déjà prononcées, des thèmes déjà exposés, se multiplieront et, associés en accords, résonneront de tous les côtés. »
Kundera, Le rideau
« Le chapeau melon était devenu le motif de la partition musicale qu’était la vie de Sabina »
Kundera, L’insoutenable légèreté de l’être, III, 2
« Quant aux courts chapitres ou séquences dont se composent mes récits (que je considère un peu comme de la musique de chambre), ils obéissent à la seule tension de la langue, au développement d’un motif qui peut revenir, modifié, en un chapitre ultérieur, selon le mouvement cyclique que j’admire tant chez César Franck. »
Richard Millet, Le Sentiment de la langue, III
« Un chagrin de cet ordre (car le Juif était musicien) ressemblait plutôt à un thème secondaire qui court avec instance tout au long d’une partition d’orchestre - un thème qui revient toujours, à travers toutes les variations possibles du rythme, de structure sonore et de couleur tonale, nerveux parfois sous le léger pizzacato des cordes, mélancolique d’autres fois derrière la rêverie pastorale du cor anglais, éclatant soudain dans l’agressivité haletante et suraiguë des cuivres. Et ce thème reste le plus souvent indéchiffrable derrière tant de masques subtils, mais son insistance est si forte qu’il finit par avoir, sur l’ensemble de la partition, une influence beaucoup plus importante que la ligne de chant principale. Il arrive même qu’à un signal donné, ce thème trop longtemps contenu jaillisse tel un volcan en plein cœur de la partition, faisant voler en éclat les autres inventions musicales, et obligeant l’orchestre au grand complet à reprendre dans toute sa violence ce qui demeurait jusque-là étouffé. Mais, pour le chagrin, les choses sont un peu différentes. Ce qui le fait exploser brusquement, ce n’est pas un appel toujours le même, ce n’est pas la main du chef d’orchestre faisant un signal convenu - c’est l’inattendu, c’est l’incalculable. »
Carson McCullers, Les Étrangers
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Tristram- Messages : 15621
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Juke box
D'entrèe au réveil :
Chamaco- Messages : 4321
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 77
Localisation : Corse du sud
Re: Juke box
votre discussion musique et littérature me rappelle qu'il ne faut pas trop tarder à reconstituer un fil pour Gabriel Josipovici !
sinon ce matin je suis plus...
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Keep on keeping on...
Re: Juke box
C'est aussi quand on a découvert Cohen, entr'autres...
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Tristram- Messages : 15621
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Juke box
j'ai découvert au passage sa chanson sur la bouteille... jolie !
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Keep on keeping on...
Re: Juke box
Une petite variante du chaperon rouge ou des tristes épopées du loup. Bonne soirée à tous !
Dernière édition par Nadine le Sam 17 Déc - 9:11, édité 1 fois
Nadine- Messages : 4861
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 48
Re: Juke box
Encore Higelin avec Brigitte Fontaine dans une très vieille chanson que j'aime toujours: Cet enfant que je t'avais fait
Marie- Messages : 641
Date d'inscription : 02/12/2016
Re: Juke box
Et juste pour le plaisir, la Chaconne de Bach-Busoni interprété par la sublime Hélène Grimaud
Marie- Messages : 641
Date d'inscription : 02/12/2016
Re: Juke box
Gainsbourg et Birkin, Averty et Delvaux : tout en un !
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Tristram- Messages : 15621
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Juke box
Tristram a écrit:Proust également, évidemment _ mais d'une autre manière (modulation des phrases).
Très musical aussi, mais rien de comparable, il y a Verlaine (chanson)...
La contrainte formelle en poésie (sonnet, alexandrin, etc.), les rimes, les assonances, tout cela est également de l'ordre de la musique.
La ponctuation serait le solfège des commas...
Le plan de l'ouvrage (y compris le découpage en chapitres), l'introduction, les reprises, le finale, tout cela fait partie de méthodes similaires.
Le style musical d'un auteur passe parfois même la traduction (sans doute quand elle est dans la structure, et/ou que le traducteur est doué).
Mais comment la forme musicale de l'écriture sert-elle le propos de l'auteur ?
Il existe sûrement de bons critiques littéraires ayant traité ce sujet ?
Ah, merci Tristam !
Sur le fil de Paul Verlaine j'ai utilisé le vers de Charles Baudelaire ci-dessous pour les besoins d'une illustration.
Et, comme un long linceul traînant à l'Orient,
Le poème, pardon, poëme dont il est tiré, un sonnet
- Recueillement:
- Recueillement
Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais le Soir ; il descend ; le voici :
Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
Aux uns portant la paix, aux autres le souci.
Pendant que des mortels la multitude vile,
Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci,
Va cueillir des remords dans la fête servile,
Ma douleur, donne-moi la main ; viens par ici,
Loin d'eux. Vois se pencher les défuntes Années,
Sur les balcons du ciel, en robes surannées ;
Surgir du fond des eaux le Regret souriant ;
Le Soleil moribond s'endormir sous une arche,
Et, comme un long linceul traînant à l'Orient,
Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche.
On s'aperçoit que Baudelaire "fonctionne" musicalement, ce qui n'est une surprise pour personne.
Je trouve la diction, la scansion (bref le chant) très réussi, à deux ou trois bricoles de détail près, on ne va pas chipoter, quant à la musique, à la fois interprétative et soulignant l'art baudelairien, il faut lui décerner une bonne...note.
Aventin- Messages : 1984
Date d'inscription : 10/12/2016
Re: Juke box
Ah Brigitte Fontaine, c'est un univers à elle toute seule !
Barcarole- Messages : 3019
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 68
Localisation : Tours
Re: Juke box
Retrouvé l'interprétation de Beth Hart qui m'avait pris aux tripes ! "Love is a lie" version acoustique :
Exini- Messages : 261
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 50
Localisation : Toulouse
Re: Juke box
Ah oui, je connais pas mais avais rencontré un article sur elle avec extraits de concerts, une sacré nature cette femme ! C'est l'épouse d'un chanteur, aussi, je crois ?
Nadine- Messages : 4861
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 48
Re: Juke box
@Faustine tu as peut être mis lien mais pas dans youtube. N'abandonne pas je t'en prie !!
Nadine- Messages : 4861
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 48
Re: Juke box
Un grand albinos dégingandé aux mains arachnéennes entre en scène. Il entraîne le public dans un blues endiablé au phrasé impeccable. Il est entré dans la légende et a gagné le privilège il y a peu de jouer du bottleneck aux anges du paradis
ArenSor- Messages : 3372
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Rue du Nadir-aux-Pommes
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