Khatarina Hagena
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Khatarina Hagena
Katharina Hagena
Née en 1967
Née en 1967
Katharina Hagena est spécialiste de l’œuvre de Joyce, elle enseigne la littérature anglaise et allemande à l’université de Hambourg.
Son premier roman «Der Geschmack von Apfelkernen», qui vient de paraître en France sous le même titre de «Le goût des pépins de pomme» (Éditions Anne Carrière, janvier 2010), a remporté un triomphe outre-Rhin. Deux cent cinquante mille exemplaires vendus.
Source : www.anne-carriere.fr
Bibliographie :
2010: Le goût des pépins de pomme, Page 1
2013: L'envol du héron
Ouliposuccion- Messages : 377
Date d'inscription : 14/01/2017
Localisation : ubiquiste
Re: Khatarina Hagena
Le goût des pépins de pomme
A la mort de Bertha, ses trois filles, Inga, Harriet et Christa, et sa petite-fille, Iris, la narratrice, se retrouvent dans leur maison de famille, à Bootshaven, dans le nord de l'Allemagne, pour la lecture du testament. A sa grande surprise, Iris hérite de la maison et doit décider en quelques jours de ce qu'elle va en faire. Bibliothécaire à Fribourg, elle n'envisage pas, dans un premier temps, de la conserver. Mais, à mesure qu'elle redécouvre chaque pièce, chaque parcelle du merveilleux jardin qui l'entoure, ses souvenirs se réveillent, reconstituant l'histoire émouvante, parfois rocambolesque, mais essentiellement tragique, de trois générations de femmes
Katharina Hagena dans ce premier roman puise dans le souvenir d'une saga familiale , les réminiscences de l'enfance , des saveurs et drames qui ont fragilisé beaucoup de familles allemandes.
J'ai aimé cette nostalgie imprégnée de douceur , l'évocation des goûts d'autrefois qui ne nous quittent jamais , cette nécessité de garder en soi les parfums qui nous berceront toute une vie.
Un joli portrait générationnel de femmes que l'on découvre au détour d'un couloir , dans un jardin en croquant une pomme , dans la cuisine en dégustant de la marmelade.
En fouillant la vieille malle des vies disloquées en ressortent nos racines et l'on demeure alors dans la résidence de notre histoire que seule la douceur de la mélancolie habite.
Un joli roman , tendre et touchant qui emprisonne nos souvenirs pour ne pas qu'ils s'évanouissent et se perdent dans l'oubli.
Extraits:
mots-clés : #famille
A la mort de Bertha, ses trois filles, Inga, Harriet et Christa, et sa petite-fille, Iris, la narratrice, se retrouvent dans leur maison de famille, à Bootshaven, dans le nord de l'Allemagne, pour la lecture du testament. A sa grande surprise, Iris hérite de la maison et doit décider en quelques jours de ce qu'elle va en faire. Bibliothécaire à Fribourg, elle n'envisage pas, dans un premier temps, de la conserver. Mais, à mesure qu'elle redécouvre chaque pièce, chaque parcelle du merveilleux jardin qui l'entoure, ses souvenirs se réveillent, reconstituant l'histoire émouvante, parfois rocambolesque, mais essentiellement tragique, de trois générations de femmes
Katharina Hagena dans ce premier roman puise dans le souvenir d'une saga familiale , les réminiscences de l'enfance , des saveurs et drames qui ont fragilisé beaucoup de familles allemandes.
J'ai aimé cette nostalgie imprégnée de douceur , l'évocation des goûts d'autrefois qui ne nous quittent jamais , cette nécessité de garder en soi les parfums qui nous berceront toute une vie.
Un joli portrait générationnel de femmes que l'on découvre au détour d'un couloir , dans un jardin en croquant une pomme , dans la cuisine en dégustant de la marmelade.
En fouillant la vieille malle des vies disloquées en ressortent nos racines et l'on demeure alors dans la résidence de notre histoire que seule la douceur de la mélancolie habite.
Un joli roman , tendre et touchant qui emprisonne nos souvenirs pour ne pas qu'ils s'évanouissent et se perdent dans l'oubli.
Extraits:
[...] Anna aimait les boscops, Bertha les cox orange. En automne les chevelures des deux sœurs exhalaient un parfum de pommes, leurs vêtements et leurs mains également. Elles faisaient de la purée de pomme et du jus de pomme et de la gelée de pomme à la cannelle, et la plupart du temps, elles avaient des pommes dans les poches du tablier et une pomme entamée à la main. Bertha commençait par croquer rapidement un large anneau autour du ventre de la pomme, puis elle grignotait prudemment le bas autour de la fleur, ensuite le haut entourant le pédoncule, quant au cœur, elle le jetait au loin par-dessus son épaule. Anna mangeait lentement et consciencieusement, de bas en haut - tout. Les pépins, elle les mâchonnait durant des heures. Lorsque Bertha lui disait que les pépins étaient empoisonnés, Anna répliquait qu'ils avaient un goût de massepain. [...]
A partir d’une certaine quantité de souvenirs, chacun devait finir par en être saturé. L’oubli n’était donc lui-même qu’une forme de souvenir. si l’on n’oubliait rien, on ne pourrait pas non plus se souvenir de quoi que ce soit. Les souvenirs sont des îles qui flottent dans l’océan de l’oubli. Il y a dans cet océan des courants, des remous, des profondeurs insondables. Il en émerge parfois des bancs de sable qui s’agrègent autour des îles, parfois quelque chose disparaît. Le cerveau a ses marées. Chez Bertha, les îles avaient été submergées par un raz-de –marée. Sa vie gisait-elle au fond de l’océan ?
mots-clés : #famille
Ouliposuccion- Messages : 377
Date d'inscription : 14/01/2017
Localisation : ubiquiste
Re: Khatarina Hagena
Oui, un roman attachant et sensible.
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
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