Texte anonyme : qui l'a écrit ?

Mince.
Français, entre 1920 et 1950.
Je n'ai pas dû le lire finalement.

C'est possible , Vian , sous pseudo?

des prénoms, ou diminutifs français me semble ; est-ce un auteur français ?

on a la même vision, Bédou. Il va nous proposer trois choix, je trouve bien qu'il nous laisse mariner héhé

Jacques Audiberti ?

Ni Vian, ni Audiberti !
Mais ça se précise au niveau des dates, tu es dans le bon créneau Nadine !

Allez, je vous fais mes trois propositions, à vous de faire votre choix, et de l'expliquer :

- Jean-Paul Sartre
- Henry Miller
- Albert Cohen

Diable ... je ne connais pas Henry Miller. Je partais sur Albert Cohen mais on retrouve un rythme des phrases proche de celui de Sartre (longues et bondissantes), et une simplicité un peu désinvolte qui lui ressemble :

Il a dit qu'elle était blanche avec un escalier de marbre et qu'elle donne sur la mer

Alors ... on essaie Sartre ?

Cohen.

Pour ma part je salue le fort instinct premier de Quasimodo, car il a eu raison de sentir la plume d'A. Cohen. C'est donc la solution que je retiens.
Je n'y aurais pas pensé en fait,
ceci dit, après coup on reconnait le sur-usage à mon goût des modes impersonnels (que sont les Gérondif, Participe et Infinitif, merci Google).
Sartre dans mon souvenir est plus sincère que réaliste, plus réaliste que poétique. Comprendre que je trouve aux extraits des touches poétiques, irréalistes, et romantiques tout à fait collantes à mes souvenirs de Belle du Seigneur, le seul ouvrage lu de Cohen. J'exclue sur cette base Sartre.
Quant à Miller, on revient aux histoires de modes : c'est le Roi des modes personnels (Indicatif, Subjonctif, Impératif, re-merci Google) qui produisent au demeurant une certaine activation pavlovienne de l'émulation ou de la libido, qui pour moi n'existent pas ici. De plus, je ne lui connais aucun texte dont la narration serait endossée par une voix féminine, ce que Cohen a l'air d'affectionner. (Mais je ne connais pas toute l'oeuvre de Miller, je me fais peut-être une idée).

Quelque soit le resultat je te remercie Arturo car en rappelant l'énergie des papous sur ce jeu là tu m'as fais plaisir : la speculation pure avant la solution n'est en effet pas un des moindres plaisir de ce jeu, il permet l'échange de vues et donne corps à nos presupposés tous intimes et différents, et c'est ça qui est sympa.

Nadine a écrit:ceci dit, après coup on reconnait le sur-usage à mon goût des modes impersonnels (que sont les Gérondif, Participe et Infinitif, merci Google).
Sartre dans mon souvenir est plus sincère que réaliste, plus réaliste que poétique. Comprendre que je trouve aux extraits des touches poétiques, irréalistes, et romantiques tout à fait collantes à mes souvenirs de Belle du Seigneur, le seul ouvrage lu de Cohen. J'exclue sur cette base Sartre.
Quant à Miller, on revient aux histoires de modes : c'est le Roi des modes personnels (Indicatif, Subjonctif, Impératif, re-merci Google) qui produisent au demeurant une certaine activation pavlovienne de l'émulation ou de la libido, qui pour moi n'existent pas ici. De plus, je ne lui connais aucun texte dont la narration serait endossée par une voix féminine, ce que Cohen a l'air d'affectionner. (Mais je ne connais pas toute l'oeuvre de Miller, je me fais peut-être une idée).

Mazette ! Je me recolle à la grammaire (qui m'a abandonné au primaire), et je relis tout Cohen, Miller (et Sartre) dans la foulée !

Je brode un peu pour la crâne, ne me crois pas sur parole, c'est pour mieux perdre, si j'ai tord

lectures lointaines ou abandonnées et pas lu Miller

j' attends l' élu !

c'est en réfléchissant que vous allez trouver (ça c'est pour faire plaisir à Nadine avec le gérondif)

Donne-nous ton élu, Bédou !

Ainsi Quasimodo, tu renonces à ton intuition première ? C'est risqué comme manoeuvre ? non ?
C'est ton dernier mot ?

Pour l'instant, ça nous donne :
Quasimodo : Sartre
Bix : Cohen
Nadine : Cohen

J'attends le choix de Bédou et Tristram. Voire d'autres Chosiens de dernière minute ?

Oh oui, risqué, mais j'aime bien les nouvelles pistes ...

Bédoulène , génial, tu m'invites à creuser, car j ai eue beaucoup de mal avec la grammaire, enfant, ce qui fait que je suis sûre de moi sur l'impression , mais que je ne sais fichtre pas ce que signifie gérondif. Tu m'en donnes un exemple, c 'est super ! (ça sonne actif, et affirmé : le gerondif doit être un mode personnel. je cours verifier . Et en parlant de vérif, ta citation de Guenessia : ya à mon avis un point virgule au lieu d'une virgule, après "complice"  : oui ? ça eviterait un contre sens en tous cas. Moi qui suis crevée par la journée je l'ai lu de traviole à cause de cette virgule, tout à l'heure.)

ps : et benh NON, c est un mode impersonnel le gerondif : de quoi se mefier de mes intuitions, @Tristam !! décidemment je ne comprends rien à la grammaire)

Du coup le père Miller revient dans la course ?

« - Lire et aimer le roman d’un salaud n’est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c’est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal. »
Jean-Michel Guenassia, « Le Club des Incorrigibles Optimistes », Octobre 1959 - décembre 1960, 4
Pas de point-virgule (dans l'édition que j'ai lue) : décidément pas de chance, Nadine !
Tu m'as déçu, je croyais que tu avais une méthode efficace de jauger les auteurs ! Au fait, ce n'est pas Miller pour moi, plus charnu, et pas Cohen, plus cérébral, et puis ils ne sont pas français. Quant à Sartre, ça ne me dit rien d'après tout ce que j'ai lu. Je pensais à Japrisot, mais bon...

après ploum, ploum, ploum

Sartre

Héhé, nous avons donc trois vainqueurs : Quasimodo, Tristram, et Bédoulène ; vu que l'auteur est bien Jean-Paul Sartre, des textes extraits d'une nouvelle Intimité, publiée dans son recueil Le mur.

Je propose à Quasimodo de reprendre le flambeau, vu qu'il a été le plus prompt à se décider, et le plus convaincu !

Sartre ? ça alors !
J' avais pourtant lu Le Mur, il y a quelques siècles...

WAHHH quel echec pour moi Hihihi
c'est là que c'est bon, de relire mon envolée. Bédoulène , pardon !!! je bluffe en fait, ou crois connaitre puis me trompe hihi ! Mais ton estime me reste je le sais, pour des raisons moins impressionnates sans doute hihi

Super Arturo !

Merci !