Texte anonyme : qui l'a écrit ?

Je laisse Bix moi j'ai juste proposé un indice supplémentaire

Ne te fais pas prier, Hanta, alleeezzz tu l'as jamais fais je crois, encore !

Euh bah si... quelques fois quand même

ah , pas souvent quand même. (je suis moins assidue, je le realise...)

bravo à Hanta et Bix !

Nadine a écrit:ah , pas souvent quand même. (je suis moins assidue, je le realise...)

tu réagissais à chaque fois pourtant ^^

Oui j'ai zappé, je perds le fil !

Bon, je remplace Hanta, par défaut...

"Doucement je regagnai a chambre et m' étendis sur le canapé.
Je devais imaginer un plan. Je tremblais et transpirais en me rendant compte que
mon  pélerinage allait, par une suite de défaites, me conduire au fond meme de l' enfer."

un anglais ?

Pas un anglais. Mais pas un français non plus.

"Le lendemain, après une nuit troublée de reves déchirants, je me levai dès l' aurore.
Mais pas pour aller à l' école.
Je me cachai derrière une tenture...  Les nécessités inéluctables du combat m' obligeaient
maintenant à attaquer psychiquement les Lejeune dans leur salle de bain."

Meme texte, mais faussement anodin.

autobiographie ?

Non, malgré le je.
En tout cas pas directement.
Mais ses textes refletent assez fidèlement les idées de leur auteur.

Bix a été oublié ?

Pas un Français donc, mais le nom propre Lejeune nous ramène à la France en tout cas.

On nous parle de pèlerinage, de combat ... Des fausses pistes ?

De chambre et de salle de bain ! De s'étendre sur un canapé (serait-ce Oblomov ? Non, il ne fomenterait aucune sorte de plan, ce divin lézard !)

Et le personnage va normalement à l'école ... Un prof, un élève ?

Un esprit agité et bouillonnant en tout cas. Le style paraît nerveux, et coller à l'action.

Pour l'instant, je n'ai pas trop d'idées sur l'auteur.

Un autre extrait ? D'autres avis ?

la tenture est intrigante. Un pays froid ?

Merci d' avoir éveillé ce texte en sommeil, Arturo !
Nadine a explosé ma réponse, mais tant pis !
Arturo, ton enchainement d' idées est interessant,  continue !
Autre extrait qui a le  mérite d' etre cohérent avec la pensée de l' auteur.

"La nuit venait, et avec elle, la bataille.
Les évènements étaient imprévisibles, il n' y avait pas de programme, je savais seulement
qu' il me  faudrait collaborer avec tout élément trouble, déformant, ridiculisant, caricatural
et inharmonieux qui pouvait se produire, avec tout élément de destruction - et je
ressentais une sorte d' effroi rance et misérable auprès duquel la peur épaisse d' un
meurtrier n' était que bagatelle."

Est-ce de la SF ? On diait que le combat est psychique.

Pas de la SF.
Mais ce livre est métaphorique.
Une sorte de réglement de compte avec le monde et la culture.
... Et là, je m' avance beaucoup !

C'est donc dans un pays froid que ça se passe ? J'ai pas compris ta remarque tout à l'heure, si ça allait dans mon sens ou dans le sens de ce que Arturo suggerait d'abord, independamment.

En tous cas le terme école le place direct au XXeme à mon avis, y compris le rythme des phrases, leur rapport au stress décrit. On dirait un film. "Meurtrier" mêlé au reste du lexique, avec école, ça dyssonne alors que ça pourrait, sinon , être du 19eme.

Le lieu et e climat n' ont pas beaucoup d' importance.
Mais c' est un pays froid.
Ce qui compte davantage, c' est le choix des mots, destinés à troubler, à déranger.

Autre livre :

"Perdu, couvert de sueur, je sentais à mes pieds la terre noire et nue. Là, entre les
branches, il y avait quelque chose qui dépassait, quelque chose d' autre, d' étrange,
d' imprécis.
Et mon compagnon aussi regardait cela.

- Un moineau.
- Ouais.

C' était un moineau. Un moineau à l' extrémité d' un fil de fer. Pendu...
Il pendait à un mince fil de fer accroché à une branche.
Bizarre."

Gombrowicz (Cosmos le dernier ?)