Didier Decoin
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Didier Decoin
Didier Decoin
Né en 1945
Né en 1945
Didier Decoin est le fils du cinéaste Henri Decoin. Après des études secondaires au collège Sainte-Croix de Neuilly-sur-Seine, il commence sa carrière comme journaliste de presse écrite à France Soir. Puis il collabore à plusieurs journaux comme Le Figaro, Les Nouvelles littéraires, participe à Europe I et à la création du magazine V.S.D. Également féru de navigation, il a longtemps été chroniqueur à la revue Neptune Moteur.
Parallèlement au journalisme, il entame une carrière de romancier. Il a vingt ans lorsqu'il publie son premier livre, Le Procès à l'amour. Celui-ci sera suivi d'une vingtaine de titres, dont John l'Enfer pour lequel, en 1977, il reçoit le prix Goncourt.
Il assure, à deux reprises, la présidence de la Société des gens de lettres de France et il est l'un des fondateurs de la SCAM (Société civile des auteurs multimédia).
Pour sauvegarder sa liberté d'écrivain, Didier Decoin se dote d'un second métier garant de son indépendance, celui de scénariste. Au cinéma, il travaille pour des réalisateurs tels que Marcel Carné, Robert Enrico, Henri Verneuil, et Maroun Bagdadi avec qui il recevra, pour le film Hors-la-vie, le prix spécial du jury au festival de Cannes.
Mais c'est à la télévision que Didier Decoin consacre l'essentiel de ses activités. Auteur de très nombreux scripts originaux et d'adaptations, et après avoir dirigé pendant trois ans et demi la fiction de France 2, il reçoit en 1999 le Sept d'Or du meilleur scénario pour Le Comte de Monte-Cristo (mini-série télévisée diffusée en 1998).
En 1995, il est élu à l'Académie Goncourt, au couvert de Jean Cayrol, appelé à l'honorariat. Il en est l'actuel Secrétaire général.
En 2007, il est élu président de l'association Les écrivains de Marine.
En 2012, il est élu à l'unanimité président du Festival International des programmes audiovisuels (FIPA)
Didier Decoin vit en Normandie . Il est marié et est père de trois enfants. Son fils Julien Decoin est aussi écrivain.
Wikipêdia
Œuvre
Romans
Le Procès à l'Amour (1966)
La Mise au monde (1967)
Laurence (1969)
Elisabeth ou Dieu seul le sait (1970)
Abraham de Brooklyn (1971)
Ceux qui vont s'aimer (1973)
Un policeman (1975)
La dernière Troïka (1976)
John l'Enfer (1977)
La Dernière Nuit (1978)
L'Enfant de la mer de Chine (1981 )
Les Trois Vies de Babe Ozouf (1983)
Autopsie d'une étoile (1987)
Meurtre à l'anglaise (1988)
La Femme de chambre du Titanic (1991)
Lewis et Alice (1992)
Docile (1994)
La Promeneuse d'oiseaux (1996)
La Route de l'aéroport (1997)
Louise (1998)
Madame Seyerling (2002)
Avec vue sur la Mer (2005)
Henri ou Henry : le roman de mon père (2006)
Est-ce ainsi que les femmes meurent (2009)
Une anglaise à bicyclette (2011)
La pendue de Londres (2013)
Le Bureau des jardins et des étangs (2017)
Essais
Il fait Dieu (1975)
La Nuit de l'été (d'après le film de J.C. Brialy, 1979)
La Bible racontée aux enfants
Il était une joie... Andersen (1982)
Béatrice en enfer (1984 )
L'Enfant de Nazareth (avec Marie-Hélène About, 1989)
Elisabeth Catez ou l'Obsession de Dieu (1991)
Jésus, le Dieu qui riait (1999)
Dictionnaire amoureux de la Bible, ill. de Audrey Malfione (2009)
Je vois des jardins partout (2012)
Dictionnaire amoureux des faits divers (2014)
Ouvrages collectifs
La Hague, avec Natacha Hochman (photographies) (1991)
Cherbourg, avec Natacha Hochman (photographies) (1992)
Presqu'île de lumière, avec Patrick Courault (photographies) (1996)
Sentinelles de lumière, avec Jean-Marc Coudour (photographies) (1997)
Théâtre
1980 : Une chambre pour enfant sage, mise en scène Pierre Vielhescaze, Théâtre Tristan Bernard
_________________
Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8414
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Didier Decoin
Une anglaise à bicyclette
Pourquoi j’ai choisi ce livre
1- La photo de couverture (une photo noir et blanc de Lewis Carroll)
2- Plusieurs articles de presse enthousiastes
3- Didier Decoin, 45 livres publiés, un prix Goncourt, jamais lu… peut-être à connaître ?
Pourquoi j’aurais dû me méfier
1- Le quatrième de couverture
2- Si Decoin ne m’a jamais tentée ce n’est peut-être pas sans raison.
Pourquoi j’aurais pu l’ aimer
1- Un début prenant, la description du massacre à Wounded Knee , dans cette plaine battue par le neige et le vent, d’un village d’Indiens en train de rendre les armes,
2- Une histoire vraiment romanesque, cette petite fille enlevée à son peuple décimé, ramenée en Angleterre par le photographe-même qui a immortalisé le massacre, élevée malgré les réticence des villageois face à cette enfant trouvée, finissant par épouser son protecteur….
Pourquoi je n’ai pas aimé
1- Un récit sans souffle car les personnages sont sans épaisseur, les faits ne se tiennent pas les uns aux autres
2- Une histoire de fées qui n’explique rien, n’apporte rien et vient comme un cheveu sur la soupe à l’image de nombreux thèmes effleurés et pas creusés (la bicyclette, la photographie, la femme contorsionniste, les vieilles actrices) ou lourdement et artificiellement symboliques (la femme aveugle qui amène à la découverte de la vérité.)
3- Des épisodes de sexualité sans rapport avec le corps du récit, sans grâce, sans intérêt, à la limite du vulgaire
4- Une façon d’apporter des connaissances historiques basées sur l’anecdote, avec note en bas de page au cas où on n’aurait pas compris que Decoin sait plein de trucs
5- Un humour qui ne fait pas rire
6- Un style ampoulé basé sur l’enchaînement de propositions coordonnées et des comparaisons emphatiques et dénuées de sens
Bref n’encombrez pas vos PAL !
(commentaire récupéré)
Pourquoi j’ai choisi ce livre
1- La photo de couverture (une photo noir et blanc de Lewis Carroll)
2- Plusieurs articles de presse enthousiastes
3- Didier Decoin, 45 livres publiés, un prix Goncourt, jamais lu… peut-être à connaître ?
Pourquoi j’aurais dû me méfier
1- Le quatrième de couverture
2- Si Decoin ne m’a jamais tentée ce n’est peut-être pas sans raison.
Pourquoi j’aurais pu l’ aimer
1- Un début prenant, la description du massacre à Wounded Knee , dans cette plaine battue par le neige et le vent, d’un village d’Indiens en train de rendre les armes,
2- Une histoire vraiment romanesque, cette petite fille enlevée à son peuple décimé, ramenée en Angleterre par le photographe-même qui a immortalisé le massacre, élevée malgré les réticence des villageois face à cette enfant trouvée, finissant par épouser son protecteur….
Pourquoi je n’ai pas aimé
1- Un récit sans souffle car les personnages sont sans épaisseur, les faits ne se tiennent pas les uns aux autres
2- Une histoire de fées qui n’explique rien, n’apporte rien et vient comme un cheveu sur la soupe à l’image de nombreux thèmes effleurés et pas creusés (la bicyclette, la photographie, la femme contorsionniste, les vieilles actrices) ou lourdement et artificiellement symboliques (la femme aveugle qui amène à la découverte de la vérité.)
3- Des épisodes de sexualité sans rapport avec le corps du récit, sans grâce, sans intérêt, à la limite du vulgaire
4- Une façon d’apporter des connaissances historiques basées sur l’anecdote, avec note en bas de page au cas où on n’aurait pas compris que Decoin sait plein de trucs
5- Un humour qui ne fait pas rire
6- Un style ampoulé basé sur l’enchaînement de propositions coordonnées et des comparaisons emphatiques et dénuées de sens
Bref n’encombrez pas vos PAL !
(commentaire récupéré)
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8414
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Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Didier Decoin
Le Bureau des Jardins et des Etangs
Japon, XIIème siècle.
Miyuki était l'épouse Katsuro, le meilleur pêcheur de carpes du pays. Tellement doué que ses poissons avaient l'immense privilège d'aller parer les étangs impériaux. Mais Katsuro est mort. Malgré son désespoir, Miyuki décide de convoyer, une fois encore, les carpes pêchées par son époux jusqu'à la capitale.
Je me réjouissais à l'idée de lire le périple de cette femme affrontant seule les chemins périlleux d'un pays alors en proie aux rapines et aux raids vengeurs de clans rivaux. Une femme bien démunie dans ce monde d'hommes, n'ayant guère que son corps à monnayer, et pour la soutenir, les souvenirs d'un mariage heureux et passionné avec son pêcheur de carpes.
L'idée de départ est belle, mais une belle idée ne suffit pas à faire un bon roman. Enfin je crois.
De toute évidence, Didier Decoin a voulu faire un roman sur les sens. A la sensualité cérébrale et quelque peu infatuée des fonctionnaires impériaux, répond celle toute brute et "animale" d'une femme simple et sans apprêts, encore brûlante des réminiscences d'un mariage passionné.
Les scènes sensuelles ou érotiques se succèdent donc. L'ennui, c'est que ma vision de la sensualité est très éloignée de celle de Didier Decoin… Là où j'aurais aimé des ellipses et du raffinement, j'ai plutôt, comme topocl, ressenti ces passages comme assez vulgaires.
L'auteur s'est visiblement bien documenté sur le Japon de cette époque, mais la symbolique, lourdement appuyée, m'a parfois agacée. L'histoire, finalement ténue, ne présente pas l'intérêt escompté et tient surtout par cette confrontation des sens. Hélas, le tout manque cruellement de subtilité…
J'attendais beaucoup de ce roman, et c'est une belle désillusion.
mots-clés : #historique
Dernière édition par Armor le Mar 8 Aoû - 23:18, édité 3 fois
Armor- Messages : 4589
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 43
Localisation : A l'Aise Breizh
Re: Didier Decoin
au vu des deux commentaires, je vais passer
_________________
“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21098
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Didier Decoin
C'est vrai qu'on ne l'a pas épargné, ce pauvre Didier Decoin !
Je ne voudrais pas non plus décourager les éventuels lecteurs, il y a aussi des avis très enthousiastes sur ce Bureau des Jardins et des Etangs. Je serais d'ailleurs curieuse d'avoir d'autres retours.
Cela dit, bédou, je ne pense pas que ce soit un livre pour toi.
Je ne voudrais pas non plus décourager les éventuels lecteurs, il y a aussi des avis très enthousiastes sur ce Bureau des Jardins et des Etangs. Je serais d'ailleurs curieuse d'avoir d'autres retours.
Cela dit, bédou, je ne pense pas que ce soit un livre pour toi.
Armor- Messages : 4589
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 43
Localisation : A l'Aise Breizh
Re: Didier Decoin
Il fait soleil aprés des journées de froid, el la nostalgie m'a repris, ce qui est bon signe. M'étant réapprovisionné en cigares j'ai parcouru l'étal des livres qui expose souvent des nouveautés. Et je suis tombé sur le nouveau livre de Didier Decoin ; "le nageur de Bizerte" le titre ou plutôt la ville m'a interpellé, j'ai feuilleté quelques pages on y parle de l'arsenal de Bizerte (port de guerre à l'époque du protectorat français, arsenal se trouvant en fait à la sortie de Ferryville dont le nom n'existe plus maintenant, car c'est Menzel Bourguiba où je suis né en 1946. J'y avais retrouvé ma maison natale en 1996 et fait la connaissance des occupants actuels dont le plus vieux avait connu mon grand père , venu de Corse il s'était engagé dans les troupes africaines avant de monter sur Verdun lors de la premiere guerre mondiale, ma mère travaillant à l'arsenal a connu mon père venu du Nord pour fuir le STO en 1940, engagé dans la Marine à Bizerte il a fait le debarquement de Provence et est revenu...) ce nom de Ferryville appelée "le petit Paris" autrefois pour ses toits pentus que l'on ne trouve pas ailleurs en Tunisie, a éveillé ma curiosité et j'ai acheté le livre dont je ferai un commentaire pendant un break avec Cercas qui me branche moins au stade de ma lecture...)
Dernière édition par Chamaco le Mar 14 Fév - 20:39, édité 1 fois
Chamaco- Messages : 4306
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 77
Localisation : Corse du sud
Re: Didier Decoin
merci du partage de tes souvenirs Chamaco
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
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Bédoulène- Messages : 21098
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Didier Decoin
Bédoulène a écrit:merci du partage de tes souvenirs Chamaco
4° de couverture chez Stock :
Nous sommes à Bizerte, en Tunisie, janvier 1921, sous le protectorat français.
La vie serait presque douce pour le jeune docker du port de Bizerte, Tarik Aït Mokhtari, nageur longiligne et musculeux, s’il ne s’était heurté un matin, dans sa ligne de nage, à un obstacle infranchissable : il ne le sait pas encore, mais il s’agit d’un croiseur de bataille, survivant de la flotte impériale russe qui fuit l’irréversible et sanglante poussée des « rouges » et transporte à son bord toute une population d’exilés, de « blancs » aristocrates désormais appauvris, bousculés par le vent de l’histoire. Mais il ignore la guerre qui divise la Russie. Il vit à Bizerte, il est beau et pauvre, il a une sœur désirable, une mère veuve.
Ce destroyer est-il « maskoun » ? Hanté, habité par un djinn, infréquentable pour le docker aux longs cils ? D’où vient le navire fantôme couleur d’âme grise ? Quel est son nom ? Que cherche-t-il à fuir ? Quelles horribles scènes de pogroms, de fermes incendiées quand les soviets lancent « le coq rouge », pillent, tranchent au sabre et fusillent, quelles images hantent à jamais les passagers du Georguii Pobiedonossetz ? Depuis le 18 décembre 1920, les Russes sont confinés à bord des bateaux de guerre en rade de Bizerte. Des prisonniers flottants. Tarik aurait été avisé d’en rester là. Mais, comme le chant d’une sirène, le docker entend soudain la voix d’une jeune femme, une voix de théâtre, et il aperçoit, chatoyante, sa robe de mousseline blanche, gonfler sur le pont du navire.
A l’instant il en est captif.
Yelena Maksimovna Mannenkhova, fille unique d’un riche baron, personnage qu’on dirait issue de La Cerisaie, a la beauté fragile d’une porcelaine qui va se briser. Chaperonnée par sa tante Sofia, elle fuit la même horreur que toute une classe sociale gisant sans pouvoir s’en libérer dans les coursives d’un navire qui sera leur prison, et peut-être leur destin.
Tarik parviendra-t-il à la rencontrer ? Avant que le cosaque Bissenko ne tranche la blanche gorge de notre héroïne ? Avant que la sœur du docker ne se marie ? Avant que le monde ne referme les rideaux d’un théâtre pourpre sang sur ces deux innocents ? Vivront-ils ?
Chamaco- Messages : 4306
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Chamaco- Messages : 4306
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Localisation : Corse du sud
Re: Didier Decoin
Le nageur de Bizerte
Tarik (le nageur de Bizerte) est bouchkara (docker) et nageur de compétition en dehors de son travail athletique. Lors d'un entrainement, seul, dans la rade Bizerte il tombe nez à nez avec un navire de guerre russe, rempli de soldats et de refugiés de l'Empire stariste en fuite partis d'Ukraine (raccourcis de l'Histoire actuelle), toute la flotte s'est refugiée dans ce port de guerre en 1921 fuyant les exterminations bolcheviques, la Tunisie sous protectorat français ayant accepté de les sauver en attendant d'en accueillir une grande partie. A cette époque déjà la Russie et l'Ukraine (comme de nos jours) étaient en froid (si l'on peut dire), épisode de l'Histoire peu connu, l'Ukraine à la chute de l'Empereur s'étant déclarée Republique independante créant un grave conflit avec les communistes essayant de recupérer tout le territoire de l'ancienne Russie.
Les conditions de vie sur les bateaux rescapés étaient terribles. L'auteur les décrits, il décrit l'histoire du conflit et la rencontre de Tarik et de Yelena (aristocrate russe). Decoin s'attarde sur la description des environs de Bizerte et sur la vie dans les bateaux. Tarik est amoureux, Yelena semble t'il ne l'est pas, leur histoire d'amour si l'on peut dire est tres mince, on connait mieux la relation avec sa mère qu'il adore. L'histoire se termine tragiquement, je ne vais pas la déflorer. Le livre sur un plan personnel et historique m'a plu, dommage que l'histoire entre Tarik et Yelena ne fut pas plus épaisse qu'un parchemin, j'ai aimé et je suis aussi déçu...
Tarik (le nageur de Bizerte) est bouchkara (docker) et nageur de compétition en dehors de son travail athletique. Lors d'un entrainement, seul, dans la rade Bizerte il tombe nez à nez avec un navire de guerre russe, rempli de soldats et de refugiés de l'Empire stariste en fuite partis d'Ukraine (raccourcis de l'Histoire actuelle), toute la flotte s'est refugiée dans ce port de guerre en 1921 fuyant les exterminations bolcheviques, la Tunisie sous protectorat français ayant accepté de les sauver en attendant d'en accueillir une grande partie. A cette époque déjà la Russie et l'Ukraine (comme de nos jours) étaient en froid (si l'on peut dire), épisode de l'Histoire peu connu, l'Ukraine à la chute de l'Empereur s'étant déclarée Republique independante créant un grave conflit avec les communistes essayant de recupérer tout le territoire de l'ancienne Russie.
Les conditions de vie sur les bateaux rescapés étaient terribles. L'auteur les décrits, il décrit l'histoire du conflit et la rencontre de Tarik et de Yelena (aristocrate russe). Decoin s'attarde sur la description des environs de Bizerte et sur la vie dans les bateaux. Tarik est amoureux, Yelena semble t'il ne l'est pas, leur histoire d'amour si l'on peut dire est tres mince, on connait mieux la relation avec sa mère qu'il adore. L'histoire se termine tragiquement, je ne vais pas la déflorer. Le livre sur un plan personnel et historique m'a plu, dommage que l'histoire entre Tarik et Yelena ne fut pas plus épaisse qu'un parchemin, j'ai aimé et je suis aussi déçu...
Chamaco- Messages : 4306
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Re: Didier Decoin
exode des russes blancs ?
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21098
Date d'inscription : 02/12/2016
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Re: Didier Decoin
oui et des troupes imperiales -(les rescapés)...Bédoulène a écrit:exode des russes blancs ?
Chamaco- Messages : 4306
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