Emily St John Mandel
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Emily St John Mandel
Emily St. John Mandel
Née en 1979
Née en 1979
Emily St. John Mandel, née en 1979 à Comox en Colombie-Britannique, est une romancière canadienne anglophone, spécialisée dans le roman policier. En 2014, elle aborde la science-fiction avec son roman Station Eleven qui est finaliste du National Book Award.
Elle passe son enfance sur l'île Denman. Elle s'inscrit à une école de danse de Toronto, puis vit un temps à Montréal, avant de s'installer à New York. Elle est aujourd'hui mariée et vit à Brooklyn.
Œuvres en français
Romans
Dernière nuit à Montréal, , 2012 ( Last Night in Montreal, 2009)
On ne joue pas avec la mort, 2013 ( The Singer's Gun, 2010),
Les Variations Sebastian, 2015 ( The Lola Quartet, 2013)
Station Eleven, 2016 ( Station Eleven, 2014)
Nouvelles
La Vagabonde, 2014 ( Drifter, 2013),
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8546
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Emily St John Mandel
Station eleven
Une grippe implacable a décimé l'humanité. Tout cesse de fonctionner, faute de gens pour faire fonctionner les transports, l'industrie, les médias...La violence et la folie règnent. Un petit groupe de balladins tâche de résister, douloureusement, au malheur ambiant.
Emily St john Mandel entremêle très habilement les époques:
Le récit post-apocalyptique (cette troupe de théâtreux qui errent de ville en ville avec leurs trois chevaux, leurs carrioles rafistolés, leurs hardes magnifiques et décrépites, leur devise (shakespearienne?) Survivre ne suffit pas forment un hallucinant cortège).
L 'histoire des quelques jours, non pas de la fin du monde mais de son effondrement.
Et, en rappel de notre monde tant regretté (tant par ceux qui l'ont connu que par ceux qui en ont seulement entendu parler), la biographie d'un jeune homme, Arthur, devenu star hollywoodienne, qui meurt en scène à la première page, jouant Shakespeare, au moment même où la grippe débarque à Toronto.
L'auteur sème des objets fil rouges d'un monde à l'autre, et notamment cette BD d'anticipation qui parle de mondes abandonnés, comme autant de liens entre les époques.
C'est assez intelligent d'écriture, certaines descriptions sont touchantes, notamment dans la réminiscence du monde perdu. Je me suis plutôt bien laissée prendre tout au long de ma lecture. Mais une fois le livre refermé, comme une vague déception, il y avait finalement peut-être plus d'habileté que de vraie émotion. Comme une scénographie sublime pour un livret un peu creux…
mots-clés : #sciencefiction
Une grippe implacable a décimé l'humanité. Tout cesse de fonctionner, faute de gens pour faire fonctionner les transports, l'industrie, les médias...La violence et la folie règnent. Un petit groupe de balladins tâche de résister, douloureusement, au malheur ambiant.
Emily St john Mandel entremêle très habilement les époques:
Le récit post-apocalyptique (cette troupe de théâtreux qui errent de ville en ville avec leurs trois chevaux, leurs carrioles rafistolés, leurs hardes magnifiques et décrépites, leur devise (shakespearienne?) Survivre ne suffit pas forment un hallucinant cortège).
L 'histoire des quelques jours, non pas de la fin du monde mais de son effondrement.
Et, en rappel de notre monde tant regretté (tant par ceux qui l'ont connu que par ceux qui en ont seulement entendu parler), la biographie d'un jeune homme, Arthur, devenu star hollywoodienne, qui meurt en scène à la première page, jouant Shakespeare, au moment même où la grippe débarque à Toronto.
L'auteur sème des objets fil rouges d'un monde à l'autre, et notamment cette BD d'anticipation qui parle de mondes abandonnés, comme autant de liens entre les époques.
C'est assez intelligent d'écriture, certaines descriptions sont touchantes, notamment dans la réminiscence du monde perdu. Je me suis plutôt bien laissée prendre tout au long de ma lecture. Mais une fois le livre refermé, comme une vague déception, il y avait finalement peut-être plus d'habileté que de vraie émotion. Comme une scénographie sublime pour un livret un peu creux…
mots-clés : #sciencefiction
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8546
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Emily St John Mandel
Bon je l'avais dans le collimateur mais je ne vais pas en faire une priorité. Merci pour ton commentaire, topocl !
shanidar- Messages : 1592
Date d'inscription : 02/12/2016
Re: Emily St John Mandel
Il y a mieux, mais il y a pire !
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8546
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Re: Emily St John Mandel
On va tenter le mieux, alors !
shanidar- Messages : 1592
Date d'inscription : 02/12/2016
Re: Emily St John Mandel
Je l'ai lu il y a quelques mois avec la même impression que topocl. Un roman qui promettait davantage et qui s'oublie trop rapidement, même si la lecture reste agréable et plaisante.
Avadoro- Messages : 1405
Date d'inscription : 07/12/2016
Age : 39
Re: Emily St John Mandel
Au début, j'ai trouvé fascinante cette troupe dévastée, errant dans des terres hostiles entre des villes faméliques, avec l'art comme seule croyance. J'ai eu comem une impression de La horde du Contrevent. Mais en fait , l'auteur ne l'exploite pas tant que ça. Elle vise à quelque chose de plus général avec ses trois époques, au détriment d'une atmosphère étrange qui était très prometteuse.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8546
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