Andreï Zviaguintsev

par Invité Mer 20 Sep - 16:42

Andreï Zviaguintsev
(né en 1964)

Andreï Petrovitch Zviaguintsev est un cinéaste russe né le 6 février 1964 à Novossibirsk.

D'abord acteur, il a étudié à l'institut de théâtre de Novossibirsk avec Lev Belov jusqu'en 1984, puis travaille à Moscou avec Evgueni Lazarev à l'Académie russe des arts du théâtre (GITIS). Dans les années 1990, il obtient des rôles secondaires dans des productions télévisées ainsi qu'au cinéma. Sa première expérience de metteur en scène s'effectue en 2000, lorsqu'il réalise 3 nouvelles (Boussido, Obscure et Le Choix) pour la série Black Room de la chaîne REN-TV.

Il se révèle au grand public dès son premier long-métrage Le Retour, récompensé par le Lion d'or de la Mostra de Venise 2003, qui obtient un grand succès international.

Avec Le Bannissement, il accède à la sélection officielle du Festival de Cannes 2007 où son comédien Konstantin Lavronenko, déjà présent dans Le Retour, obtient le Prix d'interprétation masculine. Son drame Elena est récompensé par le Prix spécial du jury de la section Un certain regard au 64e Festival de Cannes.

Il revient en compétition officielle à Cannes en 2014 avec Leviathan qui reçoit le Prix du scénario. Le même film remporte le Golden Globe du meilleur film en langue étrangère lors de la 72e cérémonie des Golden Globes.

En 2015 il est président du jury du 18e Festival international du film de Shanghai.

En janvier 2016, il est l'objet d'une rétrospective spéciale à l'occasion du festival de cinéma Premiers plans d'Angers au cours de laquelle ses quatre longs-métrages sont projetés.

Lors du Festival de Cannes 2017 son film Faute d'amour remporte le prix du jury.

source wikipédia

Filmographie :

2003 : Le Retour
2007 : Le Bannissement
2012 : Elena
2014 : Léviathan
2017 : Faute d'amour

par Invité Mer 20 Sep - 16:51

Voilà un réalisateur contemporain que je suis avec attention. Depuis ses deux premiers films métaphysiques (Le retour, et Le bannissement) qui m'avaient plutôt scotché.
Ensuite avec Elena, et Leviathan, il nous montre la face sombre de la société russe, et égratigne souvent l'omniprésence étatique.

C'est encore le cas avec son dernier film, qui vient de sortir au ciné : Faute d'amour :

Cette fois il s'attaque principalement à l'individualisme, à un monde moderne où chacun devient de plus en plus narcissique, à la recherche de ses propres intérêts. Il effectue sa démonstration par petites touches habiles, le tout dans le cadre de la recherche d'un enfant fugueur face au divorce de ses parents, qui passent leur temps à s'engueuler.
Le tableau est plutôt noir, il n'y a pas un personnage pour en rattraper un autre. Hormis l'équipe de recherche bénévole.
Un monde de smartphones et d'écrans, où l'on vit dans l'illusion de la communication.
Efficace, et plus accessible que ses deux premiers films.

par **églantine** Mer 20 Sep - 18:45

Arturo a écrit:
Efficace, et plus accessible que ses deux premiers films.

Ah , il est bien toujours très accessible Andrey Zvyagintsev. Andreï Zviaguintsev 575154626

par Invité Mer 20 Sep - 19:53

j'ai pô compris le sens de ta remarque ? (tu contestes l'accessibilité ou la non accessibilité ? Very Happy

)

par **églantine** Mer 20 Sep - 20:07

Je dis juste qu'il a bien toujours été accessible !

par Invité Jeu 21 Sep - 8:34

ben disons tout de même que les deux premiers sont davantage dans la métaphore, et les références bibliques / mythologiques.

par **animal** Dim 24 Sep - 17:03

Faute d'amour

Esthétiquement soigné c'est le moins que l'on puisse dire. Ne poussant pas à l'optimisme, idem. Et pour ne pas tourner autour du pot j'ai trouvé ça rasoir et assez antipathique.

La manière de portrait glacial d'êtres et de société égoïste, se friquant et "beauf", la tendance moralisatrice (et peu interrogative ?) s'associant mal avec l'esthétique froide (et néanmoins brutalement tendance ?) m'a fait voir un film plat dont je me sentirais incapable de remords à me dire le classique "oh mais je suis peut-être passé à côté".

Esthétique et beau film ne sont pas synonymes. (et il est dommage que nous ne puissions avoir d'autres films russes sur nos écrans).

Je pourrais faire un mauvais parallèle avec la pub Volvo qui précédait le film ...

par **églantine** Dim 24 Sep - 18:30

Mais tu as aimé les autres ou pas ?

par **animal** Dim 24 Sep - 18:59

Le retour et le bannissement oui, les autres moins.

par Invité Dim 24 Sep - 19:41

animal a écrit:
Je pourrais faire un mauvais parallèle avec la pub Volvo qui précédait le film ...

moi j'ai eu droit à une pub pour Uber suivie d'une pour Amazon ... (ce qui m'a profondément désespéré).

Pour en revenir au film, je serais tout de même moins dur que toi (même si je préfère aussi ses deux premiers films), j'ai passé un bon moment, et j'aime l'atmosphère glacée de ses films.

par **tom léo** Ven 6 Oct - 7:34

Je suis ce réalisateur également avec beaucoup d'intérêt. Intéressant qu'on se rejoigne plus au moins sur la qualité métaphysique "supérieure" des deux premiers films que je considérais comme des chef d'oeuvre. Après; changement de cap.

Après vos commentaires, je suis curieux de voir ce film probablement Lundi prochain!

par Contenu sponsorisé

Andreï Zviaguintsev

Andreï Zviaguintsev

Re: Andreï Zviaguintsev

Re: Andreï Zviaguintsev

Re: Andreï Zviaguintsev

Re: Andreï Zviaguintsev

Re: Andreï Zviaguintsev

Re: Andreï Zviaguintsev

Re: Andreï Zviaguintsev

Re: Andreï Zviaguintsev

Re: Andreï Zviaguintsev

Re: Andreï Zviaguintsev

Re: Andreï Zviaguintsev