Nos lectures en octobre 2017

animal a écrit:
ça fait du bien, il ne dit pas rien et ne cherche pas à ne pas dire.

Euh... en français ça donne quoi ?

Il évite un implicite un peu lourd, ne court pas la finesse quand il peut dire simplement ? Ou je suis à côté ?
(je n'ai pas réussi à trouver de quoi ça parle, tu peux nous dire en deux mots, animal ?)

niarf, j'espérais bien faire dresser quelques paires d'oreilles.

oui, il est assez direct, surtout il dit concret, clair. autrement tourné il n'entretient pas le flou d'un auteur qui n'aurait pas grand chose à dire ou qui aurait plus à se regarder écrire. pas de faux semblants et dynamique. rafraîchissant !

Il fallait le dire tout de suite...

moins amusant

Animal a écrit:il dit concret, clair

De qui se moque-t-on ?

Jack-Hubert Bukowski a écrit:Et comment apprécies-tu cette expérience de lecture, Tom Léo? Les effets de traduction sont ressentis de quelle manière en ce qui concerne cette lecture de l'allemand au français?

Je pense souvent: Mais comment il a écrit cela en Allemand? Livre sur le deuil, apparemment apprécié en Allemagne et en France (au moins dans des commentaires que j'ai vus), je suis beaucoup moins convaincus: SI l'auteur parle d'un vrai deuil (je n'ai pas encore fait des recherches), il me reste rien à dire. Et à juger. Mais sinon, je vis ce livre difficilement: l'enfant mort est "glorifié", le lien père-fils presque exalté. Plutôt camarederie qu'un lien entre deux générations. Ayant vécu cela très différement, je reste perplexe, à vrai dire: est-ce possible? Une impossibilité presque à pouvoir apprécié cela.

Mais ce sont déjà des considérations sur le contenu? Pas entièrement. En français le langage me paraît parfois "niais". Mais ce serait très dur, si tout cela est authentique...

A la recherche de mon fils Edgar Maufrais
Une odyssée Daniel Mendelsohn
Une vie après l'autre Kate Atkinson

J'ai peu avancé le Lowry, mais toujours avec plaisir.
Je feuillette toujours Thoreau, il faudra que je me motive pour vous faire partager d'autres extraits.

Moi j'ai plein de livres à lire mais zero minute, cela m'éneeeerrrvvveeee

Je suis une "picoreuse". Je n'ai pas de listes de lire à livre, je relis surtout et en fonction de mon humeur, je papote avec un tel ou un tel. Ce matin, Spinoza m'a accompagné pendant une petite heure. Je ne sais pas encore avec qui je vais terminer ma soirée.

Hanta a écrit:Moi j'ai plein de livres à lire mais zero minute, cela m'éneeeerrrvvveeee

On peut ouvrir un club, alors : je suis dans les mêmes dispositions !!

On peut ouvrir un club, alors : je suis dans les mêmes dispositions !!

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Je commence avec le nouveau livre (euh, de 2016 quand même...) de Christoph Ransmayr que j'estime énormement: Cox. Plaisir en avance de l'aborder!

J'ai lu Médée de Sénèque, Henri III et sa cour de Dumas, je continue La prisonnière, j'ouvre Manhattan Medea de Dea Loher. Et je vais lire les textes sur Bajazet de Barthes et Gracq.

Octave Mirbeau en audio (effet d'émulation , grâce à Dreep ! ) : Les 21 jours d'un neurasthénique
Alice Ferney : Les Bourgeois .

églantine a écrit:Octave Mirbeau en audio (effet d'émulation , grâce à Dreep ! ) : Les 21 jours d'un neurasthénique
Alice Ferney : Les Bourgeois .

Et alors ? Ton avis ?

kashmir a écrit:

églantine a écrit:Octave Mirbeau en audio (effet d'émulation , grâce à Dreep ! ) : Les 21 jours d'un neurasthénique
Alice Ferney : Les Bourgeois .

Et alors ? Ton avis ?

Si tu demandes pour Ferney....Eh bien je n'en suis qu'au premier tiers .
Mais bon , en fait c'est un peu parce que voilà un ouvrage de la rentrée littéraire qui a été bien vite relégué au fin fond du placard et que ça m'a intriguée .
En plus l'irritant Alain Finkielkraut en avait parlé dans la réplique et ça m'a intriguée encore un peu plus .
Et donc ,déjà je peux dire que la presse spécialisée une fois de plus ne lui en a pas rendu justice à ce bouquin , zut et zut , ça m'agace . Parce qu'il a beaucoup d'intérêt et en plus il est très bien écrit . Enfin j'en parlerai plus tard . Ah c'est sûr que ça fait un peu réac d'aimer ce bouquin avec les schémas simplistes de notre société . PFFFF .
A suivre .

Je feuillette Le veilleur amoureux de Philippe Delaveau. Il y a même un poème sur les Sourds même si je ne l'aurais pas écrit ainsi. Mais dans l'ensemble, les poèmes sont fort bien inspirés. Je n'ai pas d'autre recommandation que de vous encourager à le lire. Il y a une telle richesse des perspectives, une largeur dans ce qui est donné à voir. Philippe Delaveau s'applique bien à son art.