Alberto Sordi
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Alberto Sordi
Alberto Sordi
(1920-2003)
(1920-2003)
Né à Rome,c'est avec Ugo Tognazzi,Vittorio Gassman, Nino Manfredi un des membres du groupe d'acteurs qui se sont spécialisés dans la comédie de moeurs italienne.
Il a créé un personnage de caractère qui a traversé l'histoire de son pays, à travers l'Italie du fascisme, de la résistance, de la reconstruction, du boom économique, et enfin de la crise qui a suivi. Sordi a créé une galerie de portraits qui renvoie à l'archétype du citoyen italien avec ses défauts et ses qualités, sa vitalité, sa capacité d'adaptation et sa volonté de vivre qui lui ont permis de traverser les épreuves et les crises.
filmographie :
En tant qu'acteur :
- Spoiler:
- 1943 : Sant'Elena, piccola isola d’Umberto Scarpelli et Renato Simoni
1948 : Sous le soleil de Rome (Sotto il sole di Roma), de Renato Castellani
1951 : Mamma mia che impressione, de Roberto Savarese
1952 : È arrivato l'accordatore de Duilio Coletti
1952 : Le Cheik blanc (Lo sceicco bianco), de Federico Fellini
1953 : Une fille formidable (Ci troviamo in galleria), de Mauro Bolognini
1953 : Les Vitelloni (I vitelloni), de Federico Fellini
1953 : Deux nuits avec Cléopâtre (Due notti con Cleopatra), de Mario Mattoli
1954 : Un Americano a Roma, de Steno
1954 : L'Art de se débrouiller (L'arte di arrangiarsi), de Luigi Zampa
1955 : Piccola posta, de Steno
1955 : La Belle de Rome (La bella di Roma) de Luigi Comencini
1955 : Un héros de notre temps (Un eroe dei nostri tempi), de Mario Monicelli
1956 : Les Week-ends de Néron (Mio figlio Nerone), de Steno : Néron
1956 : Sous le ciel de Provence, de Mario Soldati
1956 : Guardia, guardia scelta, brigadiere e maresciallo, de Mauro Bolognini
1957 : Madame, le Comte, la Bonne et moi (Il Conte Max), de Giorgio Bianchi
1957 : L'Adieu aux armes (A Farewell to Arms), de Charles Vidor
1958 : Ladro lui, ladra lei (en), de Luigi Zampa
1958 : Domenica è sempre domenica, de Camillo Mastrocinque
1958 : Fortunella d'Eduardo De Filippo
1958 : Il marito, de Nanni Loy
1958 : Venise, la lune et toi (Venezia, la luna e tu), de Dino Risi
1958 : L'Enfer dans la ville (Nella città l'inferno), de Renato Castellani
1958 : Femmes d'un été, de Gianni Franciolini
1959 : La Grande Guerre (La grande guerra), de Mario Monicelli
1959 : Profession Magliari (I magliari), de Francesco Rosi
1959 : Le Veuf (Il Vedovo), de Dino Risi
1959 : Costa Azzurra (Cote d'Azur), de Vittorio Sala
1959 : Brèves Amours (Vacanze d'inverno) de Camillo Mastrocinque et Giuliano Carnimeo
1960 : Il Vigile, de Luigi Zampa
1960 : La Grande Pagaille (Tutti a casa), de Luigi Comencini
1961 : Le Meilleur Ennemi (The Best of Enemies), de Guy Hamilton
1961 : Une vie difficile (Una vita difficile), de Dino Risi
1962 : Mafioso ou L'Homme de la Mafia, d'Alberto Lattuada
1962 : Le Commissaire (Il commissario), de Luigi Comencini
1963 : Il boom, de Vittorio De Sica
1963 : Il Maestro di Vigevano, d'Elio Petri
1965 : Ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de machines (Those Magnificent Men in their Flying Machines, or How I Flew from London to Paris in 25 Hours and 11 Minutes), de Ken Annakin
1966 : Les Ogresses (Le Fate) sketch (Fata Marta), de Antonio Pietrangeli
1967 : Les Sorcières (Le streghe), film à sketches, épisode Sens civique (Senso civico) de Mauro Bolognini : le camionneur commotionné
1968 : Il medico della mutua, de Luigi Zampa
1969 : Les Conspirateurs (Nell'anno del Signore), de Luigi Magni
1971 : Détenu en attente de jugement (Detenuto in attesa di giudizio), de Nanni Loy
1971 : Bello, onesto, emigrato Australia sposerebbe compaesana illibata de Luigi Zampa
1972 : L'Argent de la vieille (Lo scopone scientifico), de Luigi Comencini
1972 : La Plus Belle Soirée de ma vie (La più bella serata della mia vita), d'Ettore Scola
1972 : Fellini Roma (Roma) de Federico Fellini
1973 : Anastasia mio fratello ovvero il presunto capo dell' anonima assassini de Steno (+ scénario)
1973 : Poussière d'étoiles (Polvere di stelle) (+ réalisation)
1974 : Tant qu'il y a de la guerre, il y a de l'espoir (Finché c'è guerra c'è speranza) (+ réalisation)
1975 : Di che segno sei ? de Sergio Corbucci
1976 : Il comune senso del pudore (+ réalisation)
1976 : La Fiancée de l'évêque (Quelle strane occasioni) de Luigi Magni, Luigi Comencini et Nanni Loy
1977 : Un bourgeois tout petit petit (Un borghese piccolo piccolo), de Mario Monicelli
1978 : Les Nouveaux Monstres (I nuovi mostri), de Mario Monicelli, Dino Risi, Ettore Scola
1978 : Où es-tu allé en vacances ? (Dove vai in vacanza ?) de Mauro Bolognini, Luciano Salce et Alberto Sordi
1978 : Le Témoin, de Jean-Pierre Mocky
1979 : Le Grand Embouteillage (L'ingorgo), de Luigi Comencini
1979 : Il malato immaginario de Tonino Cervi
1980 : Moi, et Catherine (Io e Caterina) (+ réalisation)
1981 : Le Marquis s'amuse (Il marchese del Grillo), de Mario Monicelli
1981 : Je sais que tu sais... (Io so che tu sai che io so) (+ réalisation)
1982 : In viaggio con papà (+ réalisation)
1983 : Il tassinaro (+ réalisation)
1984 : Bertoldo, Bertoldino e... Cacasenno de Mario Monicelli
1984 : Zoom su Fellini de Gianfranco Angelucci
1984 : Tutti dentro (+ réalisation)
1985 : Sono un fenomeno paranormale de Sergio Corbucci
1986 : Troppo forte de Carlo Verdone
1987 : Un tassinaro a New York (+ réalisation)
1988 : Les Deux Fanfarons (Una botta di vita) d'Enrico Oldoini
1990 : L'avaro de Tonino Cervi
1990 : Au nom du peuple souverain (Il nome del popolo scorano), de Luigi Magni
1991 : Vacanze di Natale '91, d'Enrico Oldoini
1992 : Assolto per aver commesso il fatto (+ réalisation)
1993 : Nestore l'ultima corsa (+ réalisation)
1995 : Le Roman d'un jeune homme pauvre (Romanzo di un giovane povero), d'Ettore Scola
1998 : Incontri proibiti (+ réalisation)
En tant que rééalisateur :
1966 : Fumo di Londra
1966 : Scusi, lei è favorevole o contrario ?
1969 : Un italiano in America
1969 : Amore mio aiutami
1970 : Drôles de couples (Le coppie), film collectif, segment La camera
1973 : Poussière d'étoiles (Polvere di stelle)
1974 : Finchè c'e' guerra c'e' speranza
1976 : Il comune senso del pudore
1979 : Où es-tu allé en vacances ? (Dove vai in vacanza ?), film collectif, segment Le vacanze intelligenti
1980 : Io e Caterina
1982 : Io so che tu sai che io so
1982 : In viaggio con papà
1983 : Il tassinaro
1984 : Tutti dentro
1987 : Un tassinaro a New York
1992 : Assolto per aver commesso il fatto
1994 : Nestore - L'ultima corsa
1998 : Incontri proibiti
à suivre
Chamaco- Messages : 4561
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Re: Alberto Sordi
Il Boom
Film de Vittorio De Sica sorti en 1963, miroir d'un monde déshumanisé où tout peut s'acheter, photographie d'un Italie de la reconstruction où l'argent, c'est un portrait acide du monde moderne des trente glorieuses. Ironie, cruauté, commedia all'italiana, férocité, à l'image du miracle économique italien.
Synopsis :
Marié à une femme tres vénale, Giovanni Alberti se lance dans les affaires et mène un train de vie luxueux. Mais il s'endette et se retrouve bientôt assailli par des difficultés financières. Il tente, sans succés, d'emprunter de l'argent à un entrepreneur important. L'épouse de celui-ci lui propose alors un marché invraisemblable : que Giovanni échange son oeil gauche contre l'oeil de verre de son mari...
Mon avis : on trouve dans ce film l'ambiance de ce cinéma caustique où le drame côtoie le rire, ce film n'a pas vieilli d'un pouce, il a autant si ce n'est plus de punch que beaucoup de nos comédies modernes. L'élégance de Sordi, ses mimiques sont mis en valeur par la beauté de Gianna Maria Canale.
Emballé par ces retrouvailles je vais pousser jusqu'à regarder deux autres de ses films : "le veuf" et "les complexés"
suggestion de mots clés : cinéma italien
Chamaco- Messages : 4561
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Re: Alberto Sordi
Retour sur "Il boom" de Vittorio de Sica
Le réalisateur dénonce les comportements suscités par le miracle économique italien qui du début des qannées 50 à 1970 voit ce pays sinistré par la guerreprospérer de façon spectaculaire.
Cela va créer une génération de viveurs dépensiers tel le personnage d'Alberto Sordi, c'est le monde du paraître, luxuriant, sans âme et hypocrite.
Le réalisateur dénonce les comportements suscités par le miracle économique italien qui du début des qannées 50 à 1970 voit ce pays sinistré par la guerreprospérer de façon spectaculaire.
Cela va créer une génération de viveurs dépensiers tel le personnage d'Alberto Sordi, c'est le monde du paraître, luxuriant, sans âme et hypocrite.
Chamaco- Messages : 4561
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Chamaco- Messages : 4561
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Re: Alberto Sordi
splendide actrice ! (en tant qu'acteur j'aime aussi beaucoup Sordi - la grande guerre)
_________________
“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21902
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Re: Alberto Sordi
Ah la Magnani ! superbe actrice, qui ne jouait pas dans le même genre de films que Sordi, mais qui a marqué l'histoire du cinéma italien, je me souviens de "Rome, ville ouverte", j'étais gamin, moins de 10 ans, mes parents m'avaient amené dans l'unique cinéma de ma ville natale de Tunisie, c'était quelques années après la guerre (à cette époque là on ne se posait pas la question de la violence des films sur les enfants) le visage de Magnani m'est resté gravé longtemps
Chamaco- Messages : 4561
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Re: Alberto Sordi
"Le veuf" (il Vedovo) de Dino Risi avec Alberto Sordi et Franca Valeri
Dans la veine de "Il boom" ce film de Risi raconte un homme d'affaires médiocre et dépensier, marié à une riche et dominatrice épouse, Elvira (Franca Valeri), qui décède inopinément et donc au bon moment dans un accident de train. Le dilemne pour Alberto Nardi (Sordi) est : comment cacher sa joie en periode de deuil ? Humour noir poussé à son paroxysme "Le veuf"fut une reussite de la "comédie italienne" qui succeda au néoréalisme de l'après guerre, se nourrissant du boom économique elle "radiographia" la mutation du pays et surtout l'évolution des moeurs. Sa mise en scène est impecable, Sordi est la figure du nouveau mâle, chef d'entreprise raté, dédaigné par son épouse fortunée c'est un tableau de moeurs incisif, qui vire au film criminel haletant et hilarant.
Dans la veine de "Il boom" ce film de Risi raconte un homme d'affaires médiocre et dépensier, marié à une riche et dominatrice épouse, Elvira (Franca Valeri), qui décède inopinément et donc au bon moment dans un accident de train. Le dilemne pour Alberto Nardi (Sordi) est : comment cacher sa joie en periode de deuil ? Humour noir poussé à son paroxysme "Le veuf"fut une reussite de la "comédie italienne" qui succeda au néoréalisme de l'après guerre, se nourrissant du boom économique elle "radiographia" la mutation du pays et surtout l'évolution des moeurs. Sa mise en scène est impecable, Sordi est la figure du nouveau mâle, chef d'entreprise raté, dédaigné par son épouse fortunée c'est un tableau de moeurs incisif, qui vire au film criminel haletant et hilarant.
Chamaco- Messages : 4561
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Chamaco- Messages : 4561
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Re: Alberto Sordi
La comédie à l'italienne :
Bientôt, le néoréalisme rose est remplacé par la comédie à l'italienne (commedia all'italiana), un genre qui par le rire évoque de façon détournée, mais de manière profonde, les thèmes sociaux, politiques et culturels de l'Italie. Ce nom se réfère à un film de Pietro Germi, Divorce à l'italienne, de 1961. Ces films décrivent les années de la reprise économique et enquêtent sur les coutumes des Italiens, une sorte de recherche auto-ethnologique.
L'humour n'a pas attendu cette période pour se manifester dans le cinéma italien. Totò, (Antonio Griffo Focas Flavio Angelo Ducas Comneno Porfirogenito Gagliardi De Curtis di Bisanzio) un acteur napolitain reconnu comme le plus grand comique italien, constitue un véritable phénomène qui a commencé dès 1937. Dans ses films, souvent avec Peppino De Filippo et presque toujours avec Mario Castellani, il s’exprime aussi bien avec ses manières de guitto (cabotin) que dans l’art du grand acteur dramatique qu’il est également. Son visage mobile unique, ses expressions et mimiques personnelles, et ses gestes créent un personnage inimitable. C’est une machine à films, avec presque cent titres, dans un répertoire fréquemment répétitif mais jamais ennuyeux.
On considère généralement que la « comédie à l’italienne » débute avec Le Pigeon (I soliti ignoti) de Mario Monicelli en 1958. Il est suivi par Ettore Scola, Pietro Germi, Luigi Comencini et Dino Risi. Les acteurs Marcello Mastroianni, Vittorio Gassman, Ugo Tognazzi, Alberto Sordi, Claudia Cardinale, Monica Vitti et Nino Manfredi figurent parmi les stars des comédies à l'italienne.
Les Monstres de Dino Risi avec Vittorio Gassmann et Ugo Tognazzi
Pietro Germi, dans Divorce à l'italienne, expose la méthode pratique pour se séparer de sa femme qui consiste à la tuer en montant de toutes pièces un « crime d'honneur », faiblement puni. On peut aussi citer Ces messieurs dames de 1966, une autre comédie de mœurs acide.
En 1961, Dino Risi réalise Le Fanfaron (Il sorpasso), qui mélange le comique d'un personnage et le sérieux d'un sujet tragique. Il réalise également Une vie difficile, Les Monstres et Au nom du peuple italien.
Les films de Mario Monicelli comprennent La Grande Guerre, les Camarades, L'Armée Brancaleone, Nous voulons les colonels, Romances et confidences et Mes chers amis.
On retrouve Luigi Comencini avec Don Camillo en Russie en 1965, L'Argent de la vieille (Lo scopone scientifico) en 1971 ou Le Grand Embouteillage en 1978.
Ettore Scola filme la perte des illusions dans Nous nous sommes tant aimés en 1974 et le grotesque dans Affreux, sales et méchants. Il participe avec Dino Risi et Mario Monicelli aux Nouveaux Monstres. Son film La Terrasse de 1980 est considéré comme le dernier film du genre de la comédie à l'italienne.
L'humour ne s'éteindra pas dans le cinéma italien après cela. On peut citer par exemple les films de Roberto Benigni ou de Carlo Verdone, autour des années 1990.
Source : Wikipédia
Bientôt, le néoréalisme rose est remplacé par la comédie à l'italienne (commedia all'italiana), un genre qui par le rire évoque de façon détournée, mais de manière profonde, les thèmes sociaux, politiques et culturels de l'Italie. Ce nom se réfère à un film de Pietro Germi, Divorce à l'italienne, de 1961. Ces films décrivent les années de la reprise économique et enquêtent sur les coutumes des Italiens, une sorte de recherche auto-ethnologique.
L'humour n'a pas attendu cette période pour se manifester dans le cinéma italien. Totò, (Antonio Griffo Focas Flavio Angelo Ducas Comneno Porfirogenito Gagliardi De Curtis di Bisanzio) un acteur napolitain reconnu comme le plus grand comique italien, constitue un véritable phénomène qui a commencé dès 1937. Dans ses films, souvent avec Peppino De Filippo et presque toujours avec Mario Castellani, il s’exprime aussi bien avec ses manières de guitto (cabotin) que dans l’art du grand acteur dramatique qu’il est également. Son visage mobile unique, ses expressions et mimiques personnelles, et ses gestes créent un personnage inimitable. C’est une machine à films, avec presque cent titres, dans un répertoire fréquemment répétitif mais jamais ennuyeux.
On considère généralement que la « comédie à l’italienne » débute avec Le Pigeon (I soliti ignoti) de Mario Monicelli en 1958. Il est suivi par Ettore Scola, Pietro Germi, Luigi Comencini et Dino Risi. Les acteurs Marcello Mastroianni, Vittorio Gassman, Ugo Tognazzi, Alberto Sordi, Claudia Cardinale, Monica Vitti et Nino Manfredi figurent parmi les stars des comédies à l'italienne.
Les Monstres de Dino Risi avec Vittorio Gassmann et Ugo Tognazzi
Pietro Germi, dans Divorce à l'italienne, expose la méthode pratique pour se séparer de sa femme qui consiste à la tuer en montant de toutes pièces un « crime d'honneur », faiblement puni. On peut aussi citer Ces messieurs dames de 1966, une autre comédie de mœurs acide.
En 1961, Dino Risi réalise Le Fanfaron (Il sorpasso), qui mélange le comique d'un personnage et le sérieux d'un sujet tragique. Il réalise également Une vie difficile, Les Monstres et Au nom du peuple italien.
Les films de Mario Monicelli comprennent La Grande Guerre, les Camarades, L'Armée Brancaleone, Nous voulons les colonels, Romances et confidences et Mes chers amis.
On retrouve Luigi Comencini avec Don Camillo en Russie en 1965, L'Argent de la vieille (Lo scopone scientifico) en 1971 ou Le Grand Embouteillage en 1978.
Ettore Scola filme la perte des illusions dans Nous nous sommes tant aimés en 1974 et le grotesque dans Affreux, sales et méchants. Il participe avec Dino Risi et Mario Monicelli aux Nouveaux Monstres. Son film La Terrasse de 1980 est considéré comme le dernier film du genre de la comédie à l'italienne.
L'humour ne s'éteindra pas dans le cinéma italien après cela. On peut citer par exemple les films de Roberto Benigni ou de Carlo Verdone, autour des années 1990.
Source : Wikipédia
Chamaco- Messages : 4561
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Age : 78
Localisation : Corse du sud
Re: Alberto Sordi
LES COMPLEXÉS
Film de Franco Rossi, Dino Risi, Luigi Filippo D'Amico (Italie - 1965 - Comédie - Avec Nino Manfredi, Alberto Sordi, Franco Fabrizi
C'est une comédie à sketches. Celui d'un timide qui ne parvient pas à déclarer sa flamme à sa collègue de travail, celui d'un professeur obsédé par le film licencieux tourné autrefois par sa femme, et enfin celui d'un présentateur de journal télévisé débutant, doté d’une dentition hors-norme.
Film de Franco Rossi, Dino Risi, Luigi Filippo D'Amico (Italie - 1965 - Comédie - Avec Nino Manfredi, Alberto Sordi, Franco Fabrizi
C'est une comédie à sketches. Celui d'un timide qui ne parvient pas à déclarer sa flamme à sa collègue de travail, celui d'un professeur obsédé par le film licencieux tourné autrefois par sa femme, et enfin celui d'un présentateur de journal télévisé débutant, doté d’une dentition hors-norme.
Chamaco- Messages : 4561
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Age : 78
Localisation : Corse du sud
Re: Alberto Sordi
Merci pour le fil.
Du coup, j'ai eu envie de voir "Il boom".
Et je n'ai pas été déçu du voyage !
Un film percutant.
Enfin, faut quand même être sacrément désespéré pour en venir à ce qu'envisage le personnage central. Et totalement aveuglé (sans mauvais jeu de mot ). L'envie d'être aimé, tout simplement.
Mais à quel prix ? c'est la question.
Ce que je trouve remarquable, c'est que la femme est vénale, mais tout en suggestion. Elle n'impose rien. C'est l'homme qui est sa chose, avec la menace sous-jacente de tout perdre le jour où le train de vie ne pourra plus être assuré.
Du coup, j'ai eu envie de voir "Il boom".
Et je n'ai pas été déçu du voyage !
Un film percutant.
Enfin, faut quand même être sacrément désespéré pour en venir à ce qu'envisage le personnage central. Et totalement aveuglé (sans mauvais jeu de mot ). L'envie d'être aimé, tout simplement.
Mais à quel prix ? c'est la question.
Ce que je trouve remarquable, c'est que la femme est vénale, mais tout en suggestion. Elle n'impose rien. C'est l'homme qui est sa chose, avec la menace sous-jacente de tout perdre le jour où le train de vie ne pourra plus être assuré.
Invité- Invité
Re: Alberto Sordi
comme tu l'as vu, dès qu'il y a un problème elle se réfugie chez ses parents, ce qui laisse présager de sa fidelité..
---Le veuf dans un autre ordre d'humour est meilleur qu'Il boom, par contre les complexes à part le troisième sketch est moins bon..J'aimerai revoir le film de Scola : affreux, sales et méchants, un monument d'humour
---Le veuf dans un autre ordre d'humour est meilleur qu'Il boom, par contre les complexes à part le troisième sketch est moins bon..J'aimerai revoir le film de Scola : affreux, sales et méchants, un monument d'humour
Chamaco- Messages : 4561
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Re: Alberto Sordi
C'est aussi un film que je veux voir, Bix en a parlé l'autre jour. Je l'ai noté !
Invité- Invité
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