Petr Král
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Petr Král
Petr Král
(né en 1941)
(né en 1941)
Petr Král est un écrivain tchèque né à Prague le 4 septembre 1941. Poète, membre du groupe surréaliste tchèque de Vratislav Effenberger, il quitte son pays natal lors du Printemps de Prague en 1968 pour Paris jusqu’en 2006, année au cours de laquelle il retourne vivre en République tchèque. Également essayiste (sur le cinéma ou la poésie) et prosateur, beaucoup de ses nombreux livres sont écrits en français.
Bibliographie :
Poésie
Routes du Paradis
Du gris nous naissons
Pour une Europe bleue
Témoins des crépuscules
Sentiment d’antichambre dans un café d’Aix
Le droit au gris
Arsenale
Quoi ? quelque chose
La Vie privée
Le Poids et le frisson
Pour l'ange
Prose et essais
Christian Bouillé
Le Burlesque ou Morale de la tarte à la crème
Les Burlesques ou Parade des somnambules
Jaroslav Seifert : Les danseuses passaient près d'ici
Prague
Fin de l’imaginaire ou Au-delà des avant-gardes
Le Dixième
Aimer Venise
Notions de base
Enquête sur des lieux
Vocabulaire
Cahiers de Paris
Anthologies
La Poésie surréaliste tchèque et slovaque
Le Surréalisme en Tchécoslovaquie
La Poésie tchèque moderne
La Poésie tchèque en fin de siècle
Anthologie de la poésie tchèque contemporaine
Hanta- Messages : 1596
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 36
Re: Petr Král
Ce qui s'est passé
Court récit poétique sur des souvenirs de vie à Pris et lors de voyages, anecdotes sur des rencontres avec des femmes et métaphores sur des sentiments ressentis au cours de périodes de vie.
Joli ouvrage avec d'élégantes formulations, j'ai beau ne pas être sensible particulièrement à la poésie, ce livre m'a fait voyager et oublier mon quotidien.
Peut être un peu court et la'absence de structure particulière peut gêner, cette absence de structure m'a plu personnellement car l'ouvrage peut dès lors se picorer petit passage par petit passage.
Pas un chef d'oeuvre mais un livre intéressant.
mots-clés : #poésie
Court récit poétique sur des souvenirs de vie à Pris et lors de voyages, anecdotes sur des rencontres avec des femmes et métaphores sur des sentiments ressentis au cours de périodes de vie.
Joli ouvrage avec d'élégantes formulations, j'ai beau ne pas être sensible particulièrement à la poésie, ce livre m'a fait voyager et oublier mon quotidien.
Peut être un peu court et la'absence de structure particulière peut gêner, cette absence de structure m'a plu personnellement car l'ouvrage peut dès lors se picorer petit passage par petit passage.
Pas un chef d'oeuvre mais un livre intéressant.
mots-clés : #poésie
Hanta- Messages : 1596
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 36
Re: Petr Král
Dans le temps, j' ai lu Notions de base.
"Détente au milieu d’un inexorable trajet, un tournant seul donne sens au voyage et le transforme en joie. Rien d’étonnant que les trains poussent dans les virages un sifflement et font jaillir au ciel un fier panache de vapeur – alors que sur le hautain récif de New-York, ville des villes, pèse un affront secret : le fait qu’il ne surplombe qu’un plat échiquier sans tournants. Luxe nécessaire, le tournant est le seul à alléger la prose de notre séjour au monde et à changer la traversée de celui-ci en danse. Même les joies de l’amour consistent dans le détour, sans quoi il ne serait qu’un stupide va-et-vient de piston – boucles et laisses de la séduction, flottement de jupe, lent enlèvement du gant ou du chapeau, douces déviations par la courbe de l’épaule ou par le creux discret dans le pli du coude. Le tournant permet de s’attarder avec les choses de passage, de maintenir plus longtemps dans les yeux la lueur d’un éclat de verre et la pâleur d’un buisson qui, au bord de la route, glissent contre l’horizon."
Babélio
"Détente au milieu d’un inexorable trajet, un tournant seul donne sens au voyage et le transforme en joie. Rien d’étonnant que les trains poussent dans les virages un sifflement et font jaillir au ciel un fier panache de vapeur – alors que sur le hautain récif de New-York, ville des villes, pèse un affront secret : le fait qu’il ne surplombe qu’un plat échiquier sans tournants. Luxe nécessaire, le tournant est le seul à alléger la prose de notre séjour au monde et à changer la traversée de celui-ci en danse. Même les joies de l’amour consistent dans le détour, sans quoi il ne serait qu’un stupide va-et-vient de piston – boucles et laisses de la séduction, flottement de jupe, lent enlèvement du gant ou du chapeau, douces déviations par la courbe de l’épaule ou par le creux discret dans le pli du coude. Le tournant permet de s’attarder avec les choses de passage, de maintenir plus longtemps dans les yeux la lueur d’un éclat de verre et la pâleur d’un buisson qui, au bord de la route, glissent contre l’horizon."
Babélio
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
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