LC Austerlitz de Sebald

Tu fais bien de le relever Bédoulène, ces petits enfants qui ne comprennent pas et subissent en silence, puis il y a les parents qui vivent une forme de rédemption vu qu’ils sauvent leurs petits parfois en devant accepter de ne plus jamais les revoir, de mourir pour cela et donc accepter qu’aucune transmission d’amour n’existera et surtout que ce geste aussi dur qu’il soit au moment où il est vécu est le seul qui permet au processus de la vie de se faire ( et aussi rien ne prédestinait ces familles à devoir vivre ces situations inhumaines ).
Je ne dénigre pas cela et je trouve le texte très émouvant ; je pense qu’Austerlitz n’a pas eu de chance avec ses parents adoptifs morts trop tôt ou pas en état d’expliquer les choses au jeune Austerlitz. Ils n’ont pas tous eu cette malchance, pourrait-on dire heureusement ? Oui, il me semble.

Comme je l’ai soulevé dès le début, c’est vraiment la lourdeur des énumérations, des descriptions parfois inutilement longues qui ont installé l’ennui et ....voilà.

oui très difficile cette austérité du foyer Elias, mais Austerlitz fait une réflexion quand la femme meurt disant "qu'à force de douleurs le prédicateur a perdu la foi" (je n'ai pas le livre sous les yeux pour la phrase exacte) ce qui fait penser que le couple a eu sa part de malheur d'où comme tu le dis "Austerlitz n’a pas eu de chance avec ses parents adoptifs morts trop tôt ou pas en état d’expliquer les choses au jeune Austerlitz."

le fait que nous revenions sur cette lecture implique tout de même l'intérêt qu'elle a suscité en nous ! j'imagine ce bambin arrivant en Angleterre et dans ce foyer qui, le moins que l'on puisse dire manque de chaleur et d'amour.