David Lynch
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David Lynch
source wikipédiaDavid Lynch est un cinéaste, photographe, musicien et peintre américain né le 20 janvier 1946 à Missoula (Montana).
Il est l'auteur de 10 longs-métrages, sortis entre 1977 et 2006. Nommé aux Oscars du cinéma comme meilleur réalisateur pour Elephant Man (1980), Blue Velvet (1986) et Mulholland Drive (2001). Il a également reçu la Palme d'or au Festival de Cannes en 1990 et un Lion d'or d'honneur à la Mostra de Venise en 2006.
Son style novateur et surréaliste, parfois qualifié de « lynchien », est devenu reconnaissable pour de nombreux spectateurs et critiques. Il se caractérise par son imagerie onirique et sa conception sonore méticuleuse. L'imagerie parfois violente de ses films lui confère la réputation de « déranger, d'offenser ou de mystifier » son public. David Lynch porte un regard sombre et halluciné sur la réalité humaine inquiétante qui se dissimule derrière le vernis social, au sein des petites bourgades américaines (dans Blue Velvet ou Twin Peaks) ou de Los Angeles (dans Lost Highway ou Mulholland Drive).
Il donne par la suite de nouvelles orientations à sa carrière artistique, se faisant connaître comme peintre, musicien ou designer.
Depuis la création de sa Fondation David Lynch en 2005, il s'engage dans la promotion de la Méditation transcendantale pour aider les populations dites « à risque ».
Longs métrages
1977 : Eraserhead (Labyrinth man pour sa sortie en France)
1980 : Elephant Man (The Elephant Man)
1984 : Dune
1986 : Blue Velvet
1990 : Sailor et Lula (Wild at Heart)
1992 : Twin Peaks: Fire Walk with Me
1997 : Lost Highway
1999 : Une histoire vraie (The Straight Story)
2001 : Mulholland Drive
2006 : Inland Empire
Invité- Invité
Re: David Lynch
Dommage que Marko, le spécialiste es Lynch, ne soit plus là pour en causer, mais je me dis qu'un forum sans Lynch, ça ne peut être possible !
Un incontournable du ciné.
Il n'a pas tellement tourné de longs métrages, et sa filmographie est à voir et revoir. Inégale selon l'écrivain David Foster Wallace, qui dans son essai sur Lynch place le cinéma de ce dernier dans une catégorie à part. Pour Foster Wallace, il y a le cinéma commercial, le cinéma d'art et d'essai, puis il y a une troisième zone, le David Lynch !
C'est vrai qu'on peut difficilement cataloguer ce réalisateur.
Il aime troubler le spectateur, instaurer des ambiances particulières, dont lui seul à le secret. Avec une part de surréalisme.
Je crois que Eraserhead est mon film préféré de Lynch, mais j'aime beaucoup également Blue Velvet; et Mulholland Drive.
Je reviens sur mon récent revisionnage de Sailor et Lula (1990) :
Road-movie romantico déluré, avec Nicolas Cage et Laura Dern.
Palme d'Or à Cannes, tout de même.
C'est assez étrange comme film, parfois presque Hollywoodien, et en même temps décalé. Du Lynch, quoi !
Ce film est souvent planant, il faut se laisser bercer, et plonger dans une forme d'angoisse grandissante, et d'amour éthéré (et sauvage !).
Un incontournable du ciné.
Il n'a pas tellement tourné de longs métrages, et sa filmographie est à voir et revoir. Inégale selon l'écrivain David Foster Wallace, qui dans son essai sur Lynch place le cinéma de ce dernier dans une catégorie à part. Pour Foster Wallace, il y a le cinéma commercial, le cinéma d'art et d'essai, puis il y a une troisième zone, le David Lynch !
C'est vrai qu'on peut difficilement cataloguer ce réalisateur.
Il aime troubler le spectateur, instaurer des ambiances particulières, dont lui seul à le secret. Avec une part de surréalisme.
Je crois que Eraserhead est mon film préféré de Lynch, mais j'aime beaucoup également Blue Velvet; et Mulholland Drive.
Je reviens sur mon récent revisionnage de Sailor et Lula (1990) :
Road-movie romantico déluré, avec Nicolas Cage et Laura Dern.
Palme d'Or à Cannes, tout de même.
C'est assez étrange comme film, parfois presque Hollywoodien, et en même temps décalé. Du Lynch, quoi !
Ce film est souvent planant, il faut se laisser bercer, et plonger dans une forme d'angoisse grandissante, et d'amour éthéré (et sauvage !).
Invité- Invité
Re: David Lynch
J'hésite à aller à la pêche aux souvenirs (en chuchotant pour avoir l'air mystérieux).
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Keep on keeping on...
Re: David Lynch
(j'ai les deux premières saisons en dvd, faut que je m'y (re)mette...)
Quasimodo- Messages : 5461
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 28
Re: David Lynch
Tu les as déjà vues ? Tu veux t'y remettre un coup avant de voir la dernière saison ?
Re: David Lynch
Non, je n'ai vu que les trois-quatre premiers épisodes avant de décrocher (malgré moi). C'était un peu court pour me faire un avis, mais on m'en a fait une pub mémorable ! Il faut que je reprenne.
Quasimodo- Messages : 5461
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 28
Re: David Lynch
J'ai vu tous ses films mais pas la série (il faudrait que je m'y mette mais le format série me rebute et je n'ai pas trop envie de m'y plonger pour le moment). Cela dit, le film Twin Peaks : Fire walk with me, m'avait bien plu.
Invité- Invité
Re: David Lynch
j'ai vu la série mais pas accroché plus que ça. pas trop ma came Lynch et moins maintenant qu'il y a quelques années, j'avais été déçu en revoyant Eraserhead.
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Re: David Lynch
Arturo a écrit:J'ai vu tous ses films mais pas la série (il faudrait que je m'y mette mais le format série me rebute et je n'ai pas trop envie de m'y plonger pour le moment). Cela dit, le film Twin Peaks : Fire walk with me, m'avait bien plu.
Allez ! fais un effort pour David Lynch ! Imagine un film de David Lynch qui durerait des heures et des heures (mais on t'autorise à faire des entractes pour rêver toutes les 45 minutes) ! Je suis sûre que tu vas kiffer : des personnages bizarres et pourtant charismatiques, un érotisme puissant qui ne tombe pas dans l'erreur de la démonstration, des dialogues surréalistes...
Re: David Lynch
Totalment ! Meme si les derniers épisodes s' efilochent par lassitude.colimasson a écrit:Des passionnés fous de Twin Peaks par ici ?
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: David Lynch
Je kiffe complètement .
J'ai toujours l'impression d'avoir fumé plus que la moquette .
Il faut que je continue tiens . Retrouver la femme à la bûche .
Mais je ne sais plus où j'en suis .
J'ai toujours l'impression d'avoir fumé plus que la moquette .
Il faut que je continue tiens . Retrouver la femme à la bûche .
Mais je ne sais plus où j'en suis .
églantine- Messages : 4431
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Savoie
Re: David Lynch
Oui, la femme à la bûche a toujours le bon mot pour nous indiquer la tournure que l'épisode va prendre !
Bientôt fini la saison 2...
L'imbrication des intrigues est dingue, le travail qui sous-tend cette série a dû être colossal.
Bientôt fini la saison 2...
L'imbrication des intrigues est dingue, le travail qui sous-tend cette série a dû être colossal.
Re: David Lynch
Dune
Revu après un lointain souvenir très flou et pas vraiment trépidant. Que dire ? C'est un sacré bordel obligé d'être très bavard pour expliquer ce qu'il va se passer et qui est qui, ou quoi. Il y a même des séances de rappel. En gros une lutte de pouvoir dans l'espace avec un fond d'exploitation de ressources naturelles et une grosse louche "d'élus". Bavard donc, et assez mou, et des scènes d'action à tomber de son siège. ça a vieilli aussi, dans le fond comme dans la forme. Néanmoins, entre deux chuchotements d'inepties diverses et cosmiques on se dit que le grandiose est dans les décors. Une ambiance un peu mise à mal par du burlesque lynchien et les gros dégueux de l'espace avec Sting au milieu. Navet cosmique ? ou le charme de l'anomalie pour sauver le manque d'intérêt flagrant de cette tambouille ?
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Re: David Lynch
Lynch a toujours signalé qu'il n'aimait pas Dune (il n'a pas eu le dernier mot quand à l'édition du film). Il dépare vraiment dans la filmographie et je ne comprends pas trop la mode qui veut lui coller l'étiquette de film culte, a posteriori. Le film est un échec criant qui souffre de son montage (ce qui est mortel pour un film, puisque c'est là tout l'art du film) et les quelques idées lynchiennes et les plans artistiques ne suffisent pas à immerger le spectateur dans cet univers bancal, dans cette valse de raccourcis éhontés, d'ellipses brutales.
MexicanChihuahua- Messages : 62
Date d'inscription : 09/12/2020
Localisation : Paris
Re: David Lynch
J'ai goûté une influence de Lynch chez Guillaume Nicloux. Dans son beau Valley of Love.C'est comme ça que je me suis rendue compte que j'avais grandi entourée de l'estjhetique de Lynch. Ma génération l'a eu dans le biberon pour ainsi dire.
A posteriori j'aime toujours bien, sauf l'association image son. C'est pourtant étroitement lié à son charme, mais mon énergie naturelle n'aime plus ça, les plages de son planantes à l'image. L'effet "trop de clip" dans l'oeil?
A posteriori j'aime toujours bien, sauf l'association image son. C'est pourtant étroitement lié à son charme, mais mon énergie naturelle n'aime plus ça, les plages de son planantes à l'image. L'effet "trop de clip" dans l'oeil?
Nadine- Messages : 4832
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 48
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