Nos lectures en MAI 2018

Le septième art ne m'est accessible que sur petit écran (d'ailleurs je m'endors devant un grand écran).

Je ne pense pas qu'on risque actuellement le manque de texte à se mettre sous la dent. C'est vrai pour la quantité, et sans doute aussi pour la qualité. Le souci est plutôt de faire le tri dans cette variante d'infobésité propre au papelard. Ce qui me gêne aussi, c'est le passage obligé de toute émergence pour les écrivains qui publient (ou le veulent). Je suis frappé de constater en lisant les notices biographiques des nouveaux auteurs comme ils font tous partie du sérail : journalisme, université, proches influents. Auster dans 4321 confirme d'ailleurs cela (incidemment) avec son propre cas.

J'entame à peine l'Enzensberger : je ne connais pas assez le contexte historique pour profiter de ce qui semble être une étude documentaire (et j'ai peu de goût pour cela), mais la présentation semble assez originale pour m'intéresser globalement, et j'y trouverai sans doute assez de sel pour casser la croûte en y trouvant profit. A suivre, éventuellement.

J'ai essayé La république, de Platon, mais ce n'est pas le bon moment pour cette lecture. Trop bavard, je n'arrive pas à rentrer dedans. Puis la cité idéale qui veut chasser les poètes !

Jamais aimé Platon !
Son Socrate n' est pas mon Socrate et son Utopie porteuse des dangers
propres à certaines utopies.
Elitisme, concentration des pouvoirs, etc.

Je vais essayé un Milena Agus, le nouveau avait reçu ici et là des bonnes critiques... "Terre promises".

bix_229 a écrit:Jamais aimé Platon !
Son Socrate n' est pas mon Socrate et son Utopie porteuse des dangers
propres à certaines utopies.
Elitisme, concentration des pouvoirs, etc.

Je comprends.
Pourtant j'aime bien Platon en général, de ce que j'ai lu de ses Dialogues en tout cas. Puis l'allégorie de la caverne, rien que ça, c'est tout de même génial.

Après La première pierre, de Carsten Jensen, il me fallait quelque chose de léger. J'ai fait plusieurs essais, et finalement, je pense que Une bobine de fil bleu, de Anne Tyler, fera l'affaire.

Ruth Prawer Jhabvala : Cette lutte incertaine.
AU début j'ai bien aimé ce ballet familial, avec ses manigances et ses éclats, mais là j'en suis à la moitié, et je trouve ça redondant au possible... J'espère que c'est juste passager...

L’Anaconda de M. G. Lewis...nouvelle traduction d’un texte qui n’avait plus été réédité en France depuis 1822.

tom léo a écrit:Je vais essayé un Milena Agus, le nouveau avait reçu ici et là des bonnes critiques... "Terre promises".

Celui-là, je ne l'ai pas lu, C'est son dernier, non ?
Mais, je l'aime beaucoup, Milena Agus  donc ne suis pas objective avec ce qu'elle écrit ! J'attends ton avis, tom léo.  


Tu me donnes envie de la lire, à nouveau.

topocl a écrit:Après La première pierre, de Carsten Jensen, il me fallait quelque chose de léger. J'ai fait plusieurs essais, et finalement, je pense que Une bobine de fil bleu, de Anne Tyler, fera l'affaire.

Aimes-tu vraiment l'écriture d'Anne Tyler, Topocl ?

kashmir a écrit:

tom léo a écrit:Je vais essayé un Milena Agus, le nouveau avait reçu ici et là des bonnes critiques... "Terre promises".

Celui-là, je ne l'ai pas lu, C'est son dernier, non ?
Mais, je l'aime beaucoup, Milena Agus  donc ne suis pas objective avec ce qu'elle écrit ! J'attends ton avis, tom léo.  

Tu me donnes envie de la lire, à nouveau.

Oui, c'est le nouveau d'elle, paru en français cette année (et en Italien en 2017). J'étais attiré par une recommandation par un libraire (auquel je fais d'habitude confiance). Et puis, je sois avouer qu'un roman sarde, jouant alors avec des éléments de cette terre ingrate, a de quoi m'attirer.

J'ai lu juste les premiers vingt pages; jusqu'à maintenant cela me plaît. Je ne vois pas encore l'écriture trop émotiinale dont vous semblez parlez. C'est même assez distant? On verra...

kashmir a écrit:

topocl a écrit:Après La première pierre, de Carsten Jensen, il me fallait quelque chose de léger. J'ai fait plusieurs essais, et finalement, je pense que Une bobine de fil bleu, de Anne Tyler, fera l'affaire.

Aimes-tu vraiment l'écriture d'Anne Tyler, Topocl ?

Oh, c'est mon premier Anne Tyler. C'est sympathique, ça parle d 'une famille avec plein d'enfants, qui grandissent, donc je ne peux qu'aimer ça : c'est plein de situations où je me reconnait plus ou mois, avec pas mal de cocasserie et d'humour. C'est comme une comédie légère qui fait passer un bon moment. Je n'ai pas vraiment envie de parler d'écriture, d'autant qu'il y a énormément de dialogues (très justes cependant). Il y a un oeil, un sens de l'observation à la fois tendre et discrètement moqueur. Mais peut-être que j'attends que quelque chose arrive d'un peu plus profond, pour adhérer plus complètement?

Et voilà topocl qui s'églantinise et s'épanche sur ce fil... hé hé.

Tristram a écrit:Je ne pense pas qu'on risque actuellement le manque de texte à se mettre sous la dent. C'est vrai pour la quantité, et sans doute aussi pour la qualité. Le souci est plutôt de faire le tri dans cette variante d'infobésité propre au papelard. Ce qui me gêne aussi, c'est le passage obligé de toute émergence pour les écrivains qui publient (ou le veulent). Je suis frappé de constater en lisant les notices biographiques des nouveaux auteurs comme ils font tous partie du sérail : journalisme, université, proches influents. Auster dans 4321 confirme d'ailleurs cela (incidemment) avec son propre cas.

De toute façon, je suppose qu'il faut écrire si on en a vraiment besoin (ou envie), et rien que pour soi (éventuellement pour ses amis). Si une volonté de publier devait venir, ça ne peut être qu'après non ? Pour ce monde de l'édition, je n'y connais strictement rien...

Tristram a écrit:J'entame à peine l'Enzensberger[...]A suivre, éventuellement.

Oui, volontiers en ce qui me concerne !

Alors comm' à suivre...

Armor a écrit:Et voilà topocl qui s'églantinise et s'épanche sur ce fil... hé hé.

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En fait, j'écris ici car je n'ai pas fini.
Et il faut que je revienne sur ce que j'ai dit hier. Son regard est tellement aigu, à Anne Tyler, que je n'ai plus besoin que "quelque chose arrive".

topocl a écrit:
Et il faut que je revienne sur ce que j'ai dit hier. Son regard est tellement aigu, à Anne Tyler, que je n'ai plus besoin que "quelque chose arrive".

Le Procès de Nuremberg, d'Annette Wieviorka

L'art de perdre d'Alice Zeniter

Je termine La fugitive, et je papillonne pas mal (journal de Klee, conversations entre Villani et Karol Beffa, entretiens Borges/Ferrari, Noa Noa de Gauguin et Charles Morice, Façons de perdre de Cortázar...)