Nos lectures en novembre 2019

Je me plonge dans " Les furies" de Lauren groff.

Et moi je m'efforce d'émerger de 1Q84 de Murakami.

Je me traîne dans Souvenirs d'un chef sioux, Ours Debout.
Pas que ce soit désagréable, ni dénué d'intérêt, non, loin de là, livre qui est empli de qualités, juste pas dans l'humeur:
à remiser sur l'étagère en attendant le moment propice, un coin de prairie, de montagne ou tout simplement un coin du feu...

Je poursuis avec délices ma lecture de La Rochefoucauld. Je prends beaucoup de joie à discuter ses maximes et à les recouper entre elles, à les appliquer à la littérature et à la vie.

Ancienne lecture qui mériterait assurément un fil.

Je pourrais essayer de voir quelle forme ça pourrait prendre. Peut-être pas celle d'un aperçu panoramique, mais pourquoi pas celle d'un regroupement d'idées suggérées par quelques maximes ?

En tout cas c'est un extraordinaire gisement de citations ! Mais je n'en ai plus une : elles devaient être manuscrites, à l'époque.

je vais revenir à Vassili Grossman avec Vie et Destin (un pavé donc)

sinon j'ai terminé la maison hantée de Shirley Jackson (bien écrit l'auteur distille lentement mais surement la peur mais c'est surtout dans l'attente qu'elle est habile à cette distillation. Et je me suis souvenue que j'avais vu le film, du coup je connaissais la fin !

Jack-Hubert Bukowski a écrit:Dans mon cours des littératures postcoloniales, il me semble que je suis en train de lire un troisième livre (sur 4) dont l'auteur n'a pas de fil sur le forum...

J'ai commencé hier La moitié d'une vie de V.S. Naipaul.

Bédoulène a écrit:eh bien Jack des ouvertures de fil à venir donc ?

Pour Naipaul, c'est presque sûr. J'ai vu que l'un des fils sur lesquels son oeuvre a eu une résonance est le titre d'un des romans de Dany Laferrière, L'énigme du retour.

Alors @Diogène, et ce Dickens ?

J'ai du mal avec la littérature sociale je dois l'avouer.

Dommage, Diogène ! Cela dit, il te reste toujours le style, qui n'a rien d'accessoire.

Reprise de la lecture en espagnol. J'ai lu «Memorias del cabrito Smith, chivo insurrecto», de Camilo José Cela, parodie héroïque des légendes de bandits espagnols, dans laquelle une petite chèvre prend la tête d'un parti de criminels et sème la terreur dans la Castille.

Bédoulène a écrit:je vais revenir à Vassili Grossman avec Vie et Destin (un pavé donc)

sinon j'ai terminé la maison hantée de Shirley Jackson (bien écrit l'auteur distille lentement mais surement la peur mais c'est surtout dans l'attente qu'elle est habile à cette distillation. Et je me suis souvenue que j'avais vu le film, du coup je connaissais la fin !

Vie et destin, un sommet que je me garde en réserve.

Tout à fait d'accord, Bédoulène ! Je pense avoir préféré Nous avons toujours vécu au château, mais La Maison hantée est un roman d'épouvante très efficace.

Spoiler:

Ce que vous dites de Shirley Jackson m'intéresse, parce que je ne la connais pas encore, et que fantastique, horreur comme polar sont des genres où le pire côtoie le meilleur ; les avis aident à s'y retrouver si on veut éviter bien des mauvais bouquins tout en ne manquant pas les bons !

Nous avons toujours vécu au château descend plutôt du roman gothique que du roman d'épouvante, et l'ambiance est extra. Je le trouve plus original que La Maison hantée, qui est plus effrayant. De nombreux thèmes sont communs aux deux romans (relation conflictuelle avec l'extérieur, recherche maladive de confort et de sécurité dans un espace restreint contre l'hostilité du dehors, excessive affection portée sur un être problématique dont l'intériorité nous est escamotée, intrusion angoissante d'un être menaçant, soupçon porté sur tous les personnages…)

De plus en plus stimulant ; je projette, progrès chronologique oblige, de lire d'abord La Maison.
Je viens de découvrir que Jackson avait un fil (et que tu promettais de revenir parler de ce livre !!!)

Aïe.

hin!hin!hin!

Quasimodo a écrit:Dommage, Diogène ! Cela dit, il te reste toujours le style, qui n'a rien d'accessoire.

Reprise de la lecture en espagnol. J'ai lu «Memorias del cabrito Smith, chivo insurrecto», de Camilo José Cela, parodie héroïque des légendes de bandits espagnols, dans laquelle une petite chèvre prend la tête d'un parti de criminels et sème la terreur dans la Castille.

notre cabrette à nous est bien gentille !

De Camilo José Cela, j'avais goûté La ruche.