Géza Csáth
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Géza Csáth
Géza Csáth (né József Brenner) (13 février 1887 à Szabadka – 11 septembre 1919 près de Kelebia) est un écrivain, psychiatre et critique musical hongrois. Il était le cousin de Dezső Kosztolányi. Il est connu pour l'atmosphère sombre et étrange de ses nouvelles, pour son Journal où il fait figure de séducteur invétéré, et pour sa santé mentale vacillante.
C'est en 1904 que Csáth quitte sa ville natale, Szabadka, alors dans l'empire austro-hongrois, aujourd'hui Subotica en Serbie, et s'inscrit à la faculté de médecine de l'université à Budapest, tout en continuant son œuvre d'écrivain, entamée très tôt dans sa jeunesse. Les années 1910, après l'obtention de son doctorat, sont marquées pour lui par une fascination morbide pour les drogues, qu'il expérimente souvent lui-même pour mieux en cerner les effets. Il devient dépendant, notamment à la morphine, et doit souvent se soigner, tout en continuant d'exercer lui-même la médecine psychiatrique. Ses problèmes ne cessent de s'aggraver, il devient paranoïaque, tue sa femme Olga (dont il est question dans son Journal) le 22 juillet 1919 et se suicide peu après.
Source : wikipedia.org
Bibliographie (en français) :
- Le Silence noir, Alinéa, 1988
- En se comblant mutuellement de bonheur, Nouvelles, Ombres, 1998
- Le jardin du mage, L'arbre vengeur, 2006
- Dépendances : journal 1912-1913, L'arbre vengeur, 2009
- Opium, Nouvelles, L'arbre vengeur, 2009
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Re: Géza Csáth

Opium
Je vais avoir du mal à m'étendre sur ce recueil de courtes nouvelles bien qu'elles puissent présenter une relative, ou certaine, diversité. Il y en a et il y a des passages efficaces ou plaisants mais ce qui prédominent est une atmosphère morbide. La mécanique de la nouvelle peut fonctionner à plein avec un certain art de la chute, sur l'ensemble, pour moi en tout cas, le malaise l'a emporté. Morbidité, voire cruauté sont des thèmes récurrents. Certes ils laissent des interrogations et on peut avoir besoin d'ombre...
Pas trop pour moi, ou pas le moment, ou pas l'état d'esprit ou pas l'envie de l'état d'esprit. Recueil pas mal fichu (avec quelque chose de convenu dans la forme) mais pincettes longue portée.
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Re: Géza Csáth
Un commentaire qui va me permettre d'alléger ma LAL. Je pense que je peux dire merci Panda !

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Armor- Messages : 4589
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Re: Géza Csáth
dans sa bio "santé mentale vacillante" ça s'explique peut-être ? (puisque c'est l'un de ses derniers livres ?)
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Bédoulène- Messages : 20028
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Re: Géza Csáth
Oui je pense que ça explique au moins en partie le contenu et une partie de l'attrait ?
ça m'a vaguement rappelé (ramentu ?... tevu ?) le Vathek de William Beckford. (brrrrr.... )
ça m'a vaguement rappelé (ramentu ?... tevu ?) le Vathek de William Beckford. (brrrrr.... )
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Re: Géza Csáth
(Ouioui, ramentu, de ramentevoir...)
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Tristram- Messages : 14947
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