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Félicité de Genlis

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Félicité de Genlis Empty Félicité de Genlis

Message par Dreep Dim 8 Aoû - 17:44

Félicité de Genlis
(1746 - 1830)

Félicité de Genlis Lignon10

Stéphanie Félicité du Crest, par son mariage comtesse de Genlis, marquise de Sillery, née le 21 janvier 1746 à Issy-l'Évêquenote  et morte le 31 décembre 1830 à Paris, est une romancière, dramaturge, mémorialiste et pédagogue française.

Naissance et enfance :
Stéphanie-Félicité du Crest, naquit dans une famille de noblesse d’épée originaire de Bourgogne ; elle était la fille d’un ancien capitaine qui portait le titre de marquis de Saint-Aubin. Dans son enfance, conformément à un usage alors fréquent dans la noblesse de province, son père, après avoir fourni la preuve de huit quartiers de noblesse pour Félicité, la fit recevoir chanoinesse dans un des chapitres du Lyonnais. Lorsqu’il mourut en juillet 1763, sa veuve, marquise de Saint-Aubin, et ses deux enfants — Félicité et son frère — se trouvèrent soudain jetés, sinon dans la pauvreté comme on l’a dit, du moins dans une certaine gêne. Comme chanoinesse, elle fut appelée la « comtesse Félicité de Lancy », parce que son père était seigneur et patron de cette petite ville. Pendant cette période, elle acquit un savoir encyclopédique qui devait lui être utile par la suite.

Début de la vie mondaine :
Spoiler:

Auprès de la famille d'Orléans :
Spoiler:

Sous la Révolution, l'Empire et la Restauration :
Spoiler:

Félicité de Genlis vécut juste assez longtemps pour voir celui qu’elle avait élevé devenir roi des Français.

Victor Hugo rapporte les confidences que le roi lui avait faites sur Mme de Genlis : « Elle nous avait élevés avec férocité, ma sœur et moi. Levés à six heures du matin, hiver comme été, nourris de lait, de viandes rôties et de pain ; jamais une friandise, jamais une sucrerie ; force travail, peu de plaisirs. C'est elle qui m'a habitué à coucher sur des planches. Elle m'a fait apprendre une foule de choses manuelles ; je sais, grâce à elle, un peu faire tous les métiers, y compris le métier de frater. Je saigne mon homme comme Figaro. Je suis menuisier, palefrenier, maçon, forgeron. Elle était systématique et sévère […] Elle fit de moi un homme assez hardi et qui a du cœur… » Madame Genlis qui mourut pauvre, raconte également Victor Hugo, se plaignait de « la ladrerie du roi » et confia : « Il était prince, j’en ai fait un homme ; il était lourd, j’en ai fait un homme habile ; il était ennuyeux, j’en ai fait un homme amusant ; il était poltron, j’en ai fait un homme brave ; il était ladre, je n’ai pu en faire un homme généreux. Libéral, tant qu’on voudra ; généreux, non. »

Elle laissait non seulement des mémoires appelés à devenir célèbres mais aussi de nombreux ouvrages édifiants à l’usage de la jeunesse.

Elle meurt le 31 décembre 1830 à Paris, faubourg du Roule, dans une pension de famille où elle s'était retirée depuis 1827, tenue par Madame Afforty, belle-mère du jurisconsulte et abolitionniste François-André Isambert. Jusqu'à ses derniers jours, Louis-Philippe vint lui rendre visite dans la pension de Madame Afforty.

Elle fut inhumée au cimetière du Mont-Valérien (Suresnes)8, le 4 janvier 1831. Lors de son enterrement, le doyen de la faculté des lettres de Paris déclara : « Pour honorer et célébrer dignement la mémoire de Mme de Genlis, ce seul mot doit suffire : son plus bel éloge est sur le trône de France ! ». Ses restes ont été transférés, le 21 décembre 1842, dans la 24e division du cimetière du Père-Lachaise.
Bibliographie :

Théatre à l'usage des jeunes personnes, 4 tomes, 1785.
Théatre d'éducation :
L'aveugle de Spa, comédie en un acte ;
Cécile, ou le sacrifice de l'amitié, comédie en un acte ;
Les ennemies généreuses, comédie en deux actes ;
La bonne mère, comédie en trois actes ;
L'intrigante, comédie en deux actes.
Théatre de société :
La mère rivale, comédie en cinq actes ;
L'amant anonyme, comédie en cinq actes ;
Les fausses délicatesses, comédie en trois actes ;
La tendresse maternelle, comédie en un acte ;
La cloison, comédie en un acte ;
La curieuse, comédie en cinq actes ;
Zélie, ou l'ingénue, comédie en cinq actes ;
Le méchant par air, comédie en cinq actes.
Les annales de la vertu, ou histoire universelle, iconographique et littéraire, 1781.
Adèle et Théodore, ou lettres sur l'éducation contenant tous les principes relatifs à l’éducation des Princes, des jeunes personnes et des hommes, 1782.
Le club des dames, ou le retour de Descartes, 1784.
La religion considérée comme l'unique base du bonheur et de la véritable philosophie, 1787.
Les chevaliers du cygne, ou la cour de Charlemagne, 1795.
Les petits Émigrés, ou Correspondance de quelques enfans : ouvrage fait pour servir à l'éducation de la jeunesse, 1798.
Manuel du voyageur, 1798.
Les vœux téméraires, ou l'enthousiasme, 1799.
Les mères rivales, ou la calomnie, 1800.
Le petit La Bruyère, ou caractères et mœurs des enfans de ce siècle, 1801.
Herbier moral, ou recueil de fables nouvelles, et autres poésies fugitives ; suivies d'un recueil de romances d'éducation, 1801 (en ligne sur Gallica [archive]).
Nouveaux contes moraux, et nouvelles historiques, 1802.
dont La Femme auteur, nouvelle.
Mademoiselle de Clermont, roman, 180234,35.
Souvenirs de Félicie L***, 1804.
La duchesse de La Vallière, 1804.
Vie pénitente de madame de La Vallière.
Le comte de Corke, 1805.
Alphonsine, ou la tendresse maternelle, 1806.
Bélisaire, 1808.
Alphonse, ou le fils naturel, 1808.
Le siège de La Rochelle, ou le malheur et la conscience, 1808.
Nouvelle maison rustique pour servir à l’éducation de la jeunesse, 1810.
De l'influence des femmes sur la littérature française, comme protectrices des lettres et comme auteurs, ou Précis de l'histoire des femmes françaises les plus célèbres, 1811 (en ligne sur Gallica [archive]).
Les bergères de Madian, ou la jeunesse de Moïse, poème en prose en six chants, 1812.
Histoire de Henri le Grand, 1815.
Les Battuécas, 1816.
Jeanne de France, nouvelle historique, 1816.
Zuma, ou la découverte du quinquina, 1817.
Inès de Castro suivi de Mort de Pline l'Ancien, 1817.
Dictionnaire critique et raisonné des étiquettes de la cour ou l’esprit des étiquettes et des usages anciens, 1818.
Voyages poétiques d'Eugène et d'Antonine, 1818.
Les Parvenus, ou les aventures de Julien Delmours, écrites par lui-même, 1819.
Palmyre et Flaminie, ou le secret, 1821.
Mémoires de la marquise de Bonchamps, Paris, Baudouin Frères, 1823.
Les veillées de la chaumière, 1823.
Mémoires inédits sur le dix-huitième siècle et la révolution française, depuis 1756 jusqu’à nos jours, 1825.
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Message par Dreep Dim 8 Aoû - 17:45

Mademoiselle de Clermont

Félicité de Genlis 8124np10

Seul le sujet de cette nouvelle est historique : il y eût vraiment une Mademoiselle de Clermont (1697 – 1741) et un Louis II de Melun avec qui cette dernière s’est mariée secrètement. Tout cela est secondaire, tout ce qui intéresse Madame de Genlis dans cette histoire, c’est de quoi était fait le cœur de cette femme entichée mais exaspérée par le fait que l’on contrecarre la moindre de ses aspirations, par les devoirs qu’on lui impose à tout bout de champ. Il y a du chaud et du froid dans cette brève passion. Si les pensées du personnage s’expriment parfois de manière directe, ici la prose de Madame de Genlis n’en est pas moins qu’un étang douceâtre et un peu fade dans lequel un style déjà un peu désuet pour l’époque (et modernisé dans cette édition) devient emphatique aux premiers remous douloureux de la passion. Madame de Genlis délaisse un peu trop tôt les vues de cette première narratrice (un peu elle-même, sautant à pieds joints sur l’exemple historique pour son étude du sentiment amoureux) délaissée également cette gouaille légère, avec laquelle la conteuse avait su analyser l’orgueil de la princesse, élément initial d’une foucade destinée au tragique.


\Mots-clés : #amour #nouvelle


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Message par Bédoulène Dim 8 Aoû - 18:12

l'autrice a du se servir de sa propre liaison pour montrer " de quoi était fait le cœur de cette femme entichée mais exaspérée par le fait que l’on contrecarre la moindre de ses aspirations, par les devoirs qu’on lui impose à tout bout de champ." ? (chose courante)

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― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia



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Message par Dreep Dim 8 Aoû - 18:15

Ah ça, je ne sais pas, je ne sais quasiment rien de sa vie (je ne lis même pas les biographies que je poste moi-même Félicité de Genlis 1038959943 )
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Message par Invité Dim 8 Aoû - 22:16

En ayant parcouru la bio postée, j'ai appris qu'elle avait éduquée le Victor Hugo à la dure. Very Happy
Apparemment un peu mitigée cette lecture... Peut-être pas son meilleur, au vu de sa large production ? Je ne crois pas l'avoir croisée jusqu'à présent, en tout cas.

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Message par Dreep Lun 9 Aoû - 11:53

Une large production, mais assez peu réédité de nos jours. Oui, vu mes impressions très mitigées quand même, je comprends pourquoi. Elle connaissait un certain succès à son époque. Je réessaierai peut-être avec La femme auteur.
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