LC La comédie humaine

Cher tous,

Eh bien d’accord ! Je déclare la lecture commune ouverte ! Pour contrer tous ces anniversaires médiatiques de Flaubert, La Fontaine, etc. Lisons Balzac !

Si j’ai bien compris, Le père Goriot est une œuvre centrale, car beaucoup des personnages récurrents (un phénomène lancé par Balzac, appelons le HDB) s’y retrouvent ! Je le conseille à ceux qui souhaitent se plonger dans un petit pavé (de Paris).

Personnellement, j’avance dans l’ordre de parution… Mais ce serait intéressant que nous lisions tout dans tous les sens… Comme les personnages, que les commentaires se croisent !

Beaucoup de titres sont de tous petits textes, pour qui ne souhaite pas passer trop de temps…

Sur chaque livre, tout semble avoir été dit sur le net…  Pour ceux qui ne sauraient quoi écrire comme commentaires, je propose :
- Partagez les extraits qui vous ont interpellés (voyons si nous avons les mêmes)
- Pourquoi le choix de ce tome ? (le thème peut-être, la couverture…)
- Quel est votre personnage préféré ?
- ???

Les premiers membres intéressés sont
Secretement
Tristram
Aventin
Jack-Hubert Bukowski
Bedou?

Qui veut nous rejoindre ?

Voilà les amis ! Je m’assieds dans mon fauteuil au coin de l’âtre (en robe de chambre, HDB oblige) et je compte sur vous pour entretenir le feu !

Merci pour cette LC
Je ne peux pas m'engager mais il est possible que j'en lise sur un coup de tête : alors je pourrais communiquer mes trouvailles !
Quoi qu'il en soit, je vous lis !

Je ne saurais mieux dire ! Mais je manque un peu d'inspiration (il y a tant de choix).
Réflexion faite, je vais commencer par Une passion dans le désert, texte bref dont le commentaire par Chamaco m'a interpelé.

Pour les Parisiens, et vu la fin du confinement, un lieu à visiter dans Paris : la Maison de Balzac (voir le fil pour plus amples renseignements)

J'en profite pour mettre la liste des diverses oeuvres faisant partie de La comédie humaine :

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Com%C3%A9die_humaine

(Pour ma part, je pense lire Ferragus, qui est une partie de l'Histoire des Treize)

Merci Plume pour l'ouverture du sujet.

Je pense commencer avec Le Chef-d'œuvre inconnu.

je ferai comme Quasimodo, je ne m'engage pas mais si je trouve le temps je lirai un petit texte !

merci Plume pour l'ouverture de la LC !

Voilà, j'ai fait ma commission, ICI !

Je participe dès que je peux.

J'ai entamé Zola (La fortune des Rougons), cycle qui va bien me prendre 3 ans - et Conrad, Victoire, avec des personnages juste géniaux.

Deux grands bonheurs de lecture.

Je vais bien trouver un moment pour insérer M. De Balzac au milieu de ses pairs !
Je pense au Père Goriot, par exemple.

Je vais voir...

comme d'autres je suivrai avec attention et possible que je fasse un crochet de participation.

Pour ma part ce devrait être Un début dans la vie ou bien Un prince de la Bohème - vraisemblablement les deux.

Bon beh finalement j'ai lu toutes les nouvelles de mon volume, je croyais lire un roman.   Quelques petites citations.

Le Chef-d'oeuvre inconnu, où le jeune Nicolas Poussin rencontre le peintre fictif Frenhofer qui lui offre une réflexion sur la façon dont il faut représenter la vie, le mouvement de la vie, par la peinture.

[...] le jeune inconnu paraissait avoir un vrai mérite, si le talent doit se mesurer sur cette timidité première, sur cette pudeur indéfinissable que les gens promis à la gloire savent perdre dans l'exercice de leur art, comme les jolies femmes perdent la leur dans le manège de la coquetterie.

[...] vous croyez avoir copié la nature, vous vous imaginez être des peintres et avoir dérobé le secret de Dieu !... Prrr ! Il ne suffit pas pour être un grand poète de savoir à fond la syntaxe et de ne pas faire de fautes de langue !

La mission de l'art n'est pas de copier la nature, mais de l'exprimer ! [...] Nous avons à saisir l'esprit, l'âme, la physionomie des choses et des êtres.

Ainsi, pour l'enthousiaste Poussin, ce vieillard était devenu, par une transfiguration subite, l'art lui-même, l'art avec ses secrets, ses fougues et ses rêveries.

Au sein de cette misère, il possédait et ressentait d'incroyables richesses de cœur, et la surabondance d'un génie dévorant.

Elle croyait aimer déjà moins le peintre en le soupçonnant moins estimable.

L'Elixir de longue vie m'a beaucoup plu, dans le côté satanique-fantastique.

Il revenait à des sentiments de piété filiale, comme un voleur devient honnête homme par la jouissance possible d'un million, bien dérobé.

J'ai également apprécié L'Auberge rouge, condamnation à mort d'un innocent qui s'était rêvé criminel. Maître Cornelius est peut-être la nouvelle que j'ai le moins appréciée malgré un début prometteur. J'ai un peu eu l'impression d'un patchwork confus d'histoires. Sinon, Un drame au bord de la mer était particulièrement touchant & j'ai également aimé Facino Cane. Enfin Pierre Grassou, histoire d'un peintre totalement raté était particulièrement croustillante. Aucune pitié...  

Fougères était cher à ses amis par une rectitude d'idées, par une sécurité de sentiments, une obligeance parfaite, une grande loyauté ; s'ils n'avaient aucune estime pour la palette, ils aimaient l'homme qui la tenait.

Après deux ans de mariage, quel homme s'occupe de la couleur de sa femme ? La beauté passe... mais la laideur reste ! L'argent est la moitié du bonheur. Le soir, en se couchant, le peintre trouvait déjà Virginie Vervelle charmante.

[...] il y avait pour eux un inexplicable attrait dans ce local propre, soigné, gentil, artiste. Abyssus abyssum, le bourgeois attire le bourgeois.

On connaît des médiocrités plus taquines et plus méchantes que celle de Pierre Grassou qui, d'ailleurs, est d'une bienfaisance anonyme et d'une obligeance parfaite.

J'avais peur de Balzac (je crois avoir été traumatisée par le début d'Eugénie Grandet ), là j'ai vraiment beaucoup apprécié la cuvée. Je pense que je vais lire La Peau de Chagrin maintenant.

j'ai lu une courte nouvelle "la maison du chat qui pelote" ICI