Nos lectures en août 2020

Il fait toujours bon lire en été, août est souvent le mois où l'on dispose d'un peu de temps, comme une halte au mitan de onze mois de course effrénée.
Du haïku au pavé, de la découverte intégrale à la énième relecture, que vous réservez-vous ?

Sous les yeux de l'Occident, Conrad. (même si j'ai de plus en plus de mal à m'immerger dans un roman, je suis davantage attiré par les essais et poésie).

merci Aventin pour l'ouverture du mois d'aôut !

je continue Gracq (pas eu de temps pour lire)

Maigret de Simenon (j’enchaîne un troisième... ).

L'ai-je dit, je poursuis dans les contrées de Jacques Abeille.

Je continue encore avec Odd Klippenvag "L'état des choses" ou plutôt "Der Stand der Dinge". Je lis aussi des méditations sur la petite Thérèse... ainsi qu'un livre d'essais d'Alexander Kluge "Die Lücke, die der Teufel hinterläßt"

J'emmène en vacances La seiche de Marilyne Desbiolles, Toxique de Samanta Schweblin, la correspondance de Pierre Bergounioux et Jean-Paul Michel (entre autres).

Je papillonne ces jours-ci dans La vérité littéraire de Marthe Robert.

Je suis dans Les Maia, de José-Maria Eça de Queiros. Un pavé portugais vanté par Télérama. Un peu saturé de jeunes mâles seulement intéressés par la viande fraiche des femmes environnantes et la question de la décoration de leurs riches intérieurs; mais l'ironie piquée d'humour discret du style (ainsi que la mention des Buddenbrock sur le 4ème de couverture) laisse envisager que des préoccupations plus rudes les attendent... A suivre!

Je commence (avec intérêt et joie) Née contente à Oraibi de Bérengère Cournut, sur la vie d'une fille Hopi au Nord-Est de l'Arizona!

Play boy de Constance Debré. C'était plus que médiocre....

Je ne lis que peu de littérature française contemporaine, mais si quelqu'un pouvait m'expliquer ce qu'ont les autrices de notre époque avec ce style faussement vulgaire (?). J'ai eu la même impression en lisant Ça raconte Sarah de Pauline Delabroy-Allard.

Moi zaussi, beaucoup de déconvenues avec la littérature contemporaine, à ce point que j'ai décidé de laisser le temps faire son oeuvre, et de ne la lire qu'au siècle prochain.
Le "style faussement vulgaire", c'est peut-être pour faire comme qui dirait chébran Faulkner ?

Egalement déçu par la littérature française contemporaine, mais je n'ai pas encore abandonné. Par contre j'ai changé de "tactique" dans mes tentatives de découvertes, je ne vais piocher que chez certaines maisons d'édition qui m'inspirent et chez qui j'ai lu des auteurs de qualité. A choisir un roman contemporain, j'irais plutôt tenter le coup chez Corti ou Inculte. Pas que ce soit une garantie 100% de réussite, mais de par mes goûts et désirs, je n'irai pas tenter des nouveautés chez les "grands", et encore moins dans les têtes de gondole. Société du spectacle, oblige. Et il y a une multitude incalculable de petits éditeurs qui font le boulot, après faut défricher... On ne peut pas tout lire, mais comment faire ? Sinon, il y a suffisamment à lire chez les "anciens" pour plusieurs vies, mais je trouve quand même dommage de renoncer à nos contemporains. Je trouve davantage de pistes en poésie.

Pour les nouvelles lectures du moment :
- Sartre, Baudelaire
- Baudelaire, écrits posthumes (Fusées, etc.)

Vu comme ça, Baudelaire reste contemporain (même si c'est par Sartre)...
Pour ce qui sort actuellement, je suis notamment le forum des Choses, mais il m'arrive trop souvent de prendre une pelle, et je retourne aux valeurs adoubées par l'écrémage du temps, même si là aussi il y aurait à redire.

Les braves gens ne courent pas les rues de Flannery O'Connor.

Héhé
Moi, c'est Ecotopia, d'Ernest Callenbach.

J'entame une lecture inspirée par le forum : Et quelquefois j'ai comme une grande idée (Ken Kesey).

Autrices:
Christine Montalbetti, Julie Wolkenstein, Marie-Hélène Lafon, Lola Lafon, Nathalie Léger, Isabelle Monnin, Hélène Gestern, Céline Minard, Valérie Manteau...
J'ai la chance de m'éclater avec pas mal d'autrices contemporaines françaises.

@ Avadoro

@topocl merci de rappeler qu'il y a aussi des auteures françaises !

Oui, c'est peut-être généraliser un peu ?

Et d'ailleurs, à propos de la littérature contemporaine, je crois que le risque de tomber sur l'ivraie donne plus de prix au bon grain, qui n'est pas si rare que la quête ne vaille la peine d'être poursuivie.

(Tiens, @topocl, suite à tes commentaires sur le fil de Julie Wolkenstein, j'en ai offert un la semaine passée à ma grand-mère, que je compte m'offrir à moi aussi!)