Juan Valera
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Juan Valera
Juan Valera y Alcalá Galiano naît le 18 octobre 1824 à Cabra, dans une famille aristocratique.
Il débute en littérature par des Essais poétiques.
Ses romans se caractérisent par une analyse psychologique approfondie des personnages, en particulier des femmes. Il s'oppose à la narration naturaliste et soutient que le roman est une forme de poésie.
Il meurt le 18 avril 1905 à Madrid.
Bibliographie en français :
- Asclépigénie, dialogue philosophique sur l'amour
- Pepita Ximenès (Pepita Jiménez, 1874), également traduit sous le titre : Récits andalous : pepita Ximenès, les illusions de Don Faustino
- La grande Jeannette (Juanita la larga)
- Le commandeur Mendoza
- L'oiseau vert (El pájaro verde)
sources : Wikipédia et Bnf
Dernière édition par Dreep le Mar 11 Aoû - 21:29, édité 1 fois
Dreep- Messages : 1539
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Re: Juan Valera
Pepita Jiménez
Aurais-je, si j’étais andalou, le sang chaud et l’envie de me venger de l’ennui que m’a causé Juan Valera dans une partie de son roman ? Ou bien reconnaîtrais-je avec plaisir (un andalou pourrait aussi y voir de l’honneur) que je me suis bien fait avoir, tandis que Valera cachait bien son jeu ? Blague et clichés mis à part, je vais éviter d’énoncer quelques subtilités de la narration de classique de la littérature espagnole, pour éviter de gâcher la surprise. Le roman pourrait ressembler en quelques sortes à une scène de la vie de campagne, avec un Don Luis plein de fougue se destinant à la prêtrise, et la belle et jeune veuve qui donne son nom au titre du roman. Un enjeu peut se deviner aisément : entre un pur dévouement à Dieu et un amour « terrestre ». C’est plutôt l’ingénuité (non dépourvue, toutefois, de quelques finesses psychologiques) et la sincérité absolue avec lesquelles Don Luis se livre à son oncle, plutôt cette profondeur descriptive qui donnent corps au roman que l’intrigue susdite. Et puis l’on devine comme en pointillé des idées sur la différence entre amour platonique et sexualité. Qu’est-ce qui clochait avec toute une partie du livre ? Eh bien c’est comme si toutes ces qualités, Juan Valera avaient décider volontairement d’en dépouiller le roman sur plus d’un quart (pour ménager le lecteur, pour que la fin soit plus inattendue, je ne sais pas ?). Ne soyons pas amère puisque c’est le final (non l’épilogue un peu conventionnel) qui rehausse le roman avec beaucoup d’humour et d’intelligence. On ne fait peut-être que frôler le génie, mais on peut dire c’est un roman savoureusement bien conçu.
Aurais-je, si j’étais andalou, le sang chaud et l’envie de me venger de l’ennui que m’a causé Juan Valera dans une partie de son roman ? Ou bien reconnaîtrais-je avec plaisir (un andalou pourrait aussi y voir de l’honneur) que je me suis bien fait avoir, tandis que Valera cachait bien son jeu ? Blague et clichés mis à part, je vais éviter d’énoncer quelques subtilités de la narration de classique de la littérature espagnole, pour éviter de gâcher la surprise. Le roman pourrait ressembler en quelques sortes à une scène de la vie de campagne, avec un Don Luis plein de fougue se destinant à la prêtrise, et la belle et jeune veuve qui donne son nom au titre du roman. Un enjeu peut se deviner aisément : entre un pur dévouement à Dieu et un amour « terrestre ». C’est plutôt l’ingénuité (non dépourvue, toutefois, de quelques finesses psychologiques) et la sincérité absolue avec lesquelles Don Luis se livre à son oncle, plutôt cette profondeur descriptive qui donnent corps au roman que l’intrigue susdite. Et puis l’on devine comme en pointillé des idées sur la différence entre amour platonique et sexualité. Qu’est-ce qui clochait avec toute une partie du livre ? Eh bien c’est comme si toutes ces qualités, Juan Valera avaient décider volontairement d’en dépouiller le roman sur plus d’un quart (pour ménager le lecteur, pour que la fin soit plus inattendue, je ne sais pas ?). Ne soyons pas amère puisque c’est le final (non l’épilogue un peu conventionnel) qui rehausse le roman avec beaucoup d’humour et d’intelligence. On ne fait peut-être que frôler le génie, mais on peut dire c’est un roman savoureusement bien conçu.
Dreep- Messages : 1539
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