Sigridur Hagalin Björnsdottir

Sigríður Hagalín Björnsdóttir est née en 1974. Brillante journaliste, elle dirige le service informations de la télévision publique islandaise où elle présente le journal télévisé. Elle a étudié à l'étranger (en Espagne, à New York et Copenhague) avant de retourner à Reykjavík.

L'ïle (2016 édition Gaia 2018)

Source éditeur

L’île



L’Islande est brutalement privée de tout contact extérieur : plus de communications téléphoniques, radio ou internet, plus de bateaux ou avions qui arrivent. Il faut s’organiser à vivre en autarcie, et les dérives ne tardent pas à se manifester : dérive fascisante du gouvernement, désinformation des médias, épuisement en énergie, famine, milices, pillage et bandes organisées, rejet des étrangers…

S’attachant à quelques personnages différemment perdus dans cette débâcle, S H Sigridur Hagalin Björnsdottir  livre un récit collapsologique terriblement bien analysé, glaçant et glacé, même si les dernières pages apportent une note d’espoir de la résilience possible d’un petit groupe de survivants. Lecture terrifiante, tout aussi efficace si ce n’est plus que les conclusions du GIEC, car ramenée à notre échelle de simples humains : cette fiction ne nous attend-elle pas à notre tour ?


Mots-clés : #insularite #romananticipation

Hop, merci, je l'attraperai s'il croise mon chemin

Souvent les romans sont post-apocalyptiques, mais là , elle décrit vraiment l’apocalypse en train de s'installer. Et en faisant des rapprochements avec ce qui se passe en ce moment, ça fait froid dans le dos...

oui froid dans le dos tellement c'est possible !

256 pages... mouais...

Tristram a écrit:256 pages... mouais...

Lecture rapide, beaucoup de courts chapitres, style distant ne présentant pas d'aspérités de lecture. pas vraiment la mer à boire... je te donne une journée.

(Je résiste encore un peu...)

Bon, c’est intéressant, mais ce n'est pas non plus le livre pour lequel je vais épuiser mon énergie à le faire lire.

(Alors je sursois sans scrupule à cette lecture.)

L'île



Le scénario étant, de l’aveu même de l’auteure, plutôt improbable, il faut prendre ce livre comme une expérience de pensée.
La coïncidence avec la crise mondiale actuelle est fortuite, le roman étant antérieur, mais rend plus opportune sa lecture.
Le premier intérêt me semble être la dénonciation de la trop grande proximité de journaliste(s) avec le pouvoir politique, l’auteure étant bien placée pour en être informée.
Intéressant aussi le regard sur l’Islande, où les conditions de vie sont rudes (le skyr est une spécialité de lait fermenté).
Se lit vite et bien, mais un peu poncif, peu convaincant, peut-être une forme de militantisme ou au moins de défense et illustration d’une position politique naïvement idéaliste dans l’air du temps.