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Maria Rybakova

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Message par Tristram Jeu 21 Juil - 12:14

Maria Rybakova
(Née en 1973)

Maria Rybakova Maria_10

Maria Alexandrovna Rybakova, née à Moscou le 6 décembre 1973, est une auteure russe ; elle est la petite-fille de l'écrivain Anatoly Rybakov (1911-1998).
À l'âge de 17 ans, elle commence la philologie classique à l'Université de Moscou. À vingt ans, elle s'installe à Berlin, où elle poursuit ses études de philologie classique. Sa vie en Allemagne inspire son premier livre, le roman épistolaire Anna Grom et son fantôme (1999).
Elle présente son doctorat à l'Université Yale, devient professeure de russe tout en continuant à écrire ses œuvres de prose en russe. Enseignante itinérante aux États-Unis, en Chine (où elle enseigne le latin) et en Thaïlande, avant de s'installer à San Diego. En 2011, elle publie un roman en vers, Gnedich, une composition unique qui a obtenu des prix littéraires à la fois dans la catégorie « prose » et dans la catégorie « poésie ». En France, elle se fait connaître par la publication, aux éditions du Seuil, de La Confrérie des perdants (2006).

Œuvre :
• Анна Гром и ее призрак, roman, éd. Глагол, 1999.
• Братство проигравших, éd. Время, 2005, roman traduit en français par Galia Ackerman sous le titre La Confrérie des perdants, éditions du Seuil, 2006.
• Слепая речь, recueil de nouvelles, éd. Время, 2006.
• Острый нож для мягкого сердца, éd. Время, 2009, roman traduit en français par Galia Ackerman sous le titre Couteau tranchant pour un cœur tendre, éd. Le Ver à soie, 2016.
• Гнедич, éd. Время, 2011, roman.

(Wikipédia et Le Ver à soie)

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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
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Message par Tristram Jeu 21 Juil - 12:21

Couteau tranchant pour un cœur tendre – Roman tango sur l’amour passion et la jalousie meurtrière

Maria Rybakova Coutea10

Après une préface de la traductrice, Galia Ackerman, qui présente l’autrice et le contexte politico-littéraire russe, ladite auteure introduit son livre :
« Cette histoire parle d’un fleuve, d’une femme tombée amoureuse de ce fleuve, et de leur fils devenu voleur avant de connaître une triste fin.
Si on les juge, que diront-ils pour se justifier ? La femme balbutiera : j’ai aimé. Son fils dira : j’ai eu foi. Les eaux du fleuve garderont le silence, mais la loi n’a aucune prise sur elles.
À la fin, le voleur voudra écouter le tic-tac d’une montre. La femme demandera la clémence pour son mari, mais oubliera complètement son fils. Le fleuve continuera de couler et pleurera ceux qui sombrèrent dans ses eaux. Ayant pleuré tout son soûl, il se desséchera et s’enlisera dans le sable, et les hommes marcheront dans son lit aride.
Je crois aux mots, comme un voyageur fait confiance au fleuve quand il s’y engage en barque. Les mots me portent, et la forêt de la vie des autres se dresse des deux côtés. Où accosterai-je ? Où est celui qui me murmurait des mots d’amour la nuit ? Je ne me souviens ni de son nom ni de la ville où cela s’est passé. En se retournant, le voyageur remarque qu’il ne reconnaît plus le chemin qu’il a parcouru. »
(Au fait, certains fleuves ont récemment été dotés d’une personnalité juridique (le Gange, la Yamuna, et le Whanganui, Nouvelle-Zélande, en 2017, etc.)
En Russie soviétique, vraisemblablement au bord de la mer Noire, Marina, une jeune femme plutôt laissée pour compte, rencontre Ortiz, un étudiant venu (du Venezuela apparemment) étudier le russe ; ce dernier est un fleuve qui s’est incarné en homme, un peu par humanité, et qui a des rêves prémonitoires. Séduction réciproque, et il repart dans son lieu d’origine : elle sombre dans l’anorexie et a des visions cubistes, lui s’absorbe dans un quotidien de rituelles maniaqueries. Il revient, un peu par hasard, la retrouve et l’épouse, l’emmène dans son pays. Elle a un enfant, Tikhon, mais son mari la délaisse. La Mort accompagne dorénavant Marina, qui rencontre Patrick, un vieux gringo qui rêve d’aller vers les sources du fleuve. Jaloux, Ortiz la tue d’un coup de couteau.
« Il pensa que la jeunesse passait et que c’était bien, car c’est ainsi qu’elle devenait le passé. »

« Le passé était resté vrai tant qu’ils avaient continué à s’aimer. »
La mère de Marina élève Tikhon en Russie ; il retournera dans le pays de son père, à sa cherche sur le fleuve…
Sans aucun pathos, sur un ton assez plat, le cours du récit déroule le point de vue de Marina et celui d’Ortiz, puis celui de Tikhon. Dans cette histoire à la fois étrange et banale, à moins d’une expérience personnelle, on découvre une voix singulière.

\Mots-clés : #amour #exil

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Message par Bédoulène Ven 22 Juil - 0:14

merci Tristram, si j'ai compris c'est un fleuve qui s'est incarné en homme ?

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Message par Tristram Ven 22 Juil - 0:20

Oui ; cette image forte n'est pas essentielle dans l'histoire, si ce n'est qu'elle incarne (me semble-t-il) l'attirance qu'exerce Ortiz sur Marina.

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