Bruno Patino

Bruno Patino (ou Patiño)1, né le 8 mars 1965 à Courbevoie, est un journaliste et dirigeant de presse français.

Bruno Patino est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et de l’ESSEC
Il est titulaire d’une maîtrise universitaire ès lettres en relations internationales (Master of Arts) à l’université Johns-Hopkins et d’un doctorat pour une thèse consacrée au Chili.

Il est également ancien élève de l’Institut européen d'administration des affaires (INSEAD)
Il a travaillé dans plusieurs médias : livre, presse quotidienne, presse magazine, radio, télévision et Internet. Directeur éditorial d'Arte France depuis 2015, après avoir été directeur de la station de radio France Culture et de l'École de journalisme de Sciences-Po puis responsable du numérique à France Télévisions, il devient président du directoire d'Arte France à compter du 5 juillet 2020. Bruno Patino est depuis le 1er janvier 2021, président d'Arte GEIE.

Ouvrages
• Pinochet s’en va, IHEAL, 2000
• Avec Jean-François Fogel, Une presse sans Gutenberg, Grasset, 2005
• Avec Jean-François Fogel, La condition numérique, Grasset, 2013
• Télévisions, Grasset, 2016
• La civilisation du poisson rouge : petit traité sur le marché de l'attention, Grasset, 2019
• Tempête dans le bocal : la nouvelle civilisation du poisson rouge, Paris, Grasset, 2022

merci à Wikipedia

Tempête dans le bocal - La nouvelle civilisation du poisson rouge

Le poisson rouge dans son bocal, c’est l’humain pris dans la nasse des écrans.
Le confinement n’a fait qu’aggraver notre dépendance, et favoriser des dérives antidémocratiques, (l’usage étant capté par les plus motivés et non équitablement partagé entre toute·es), et la captation de notre attention et de nos données par les géants du numérique.

Ceux-ci tâchent de s’acheter une conscience en utilisant des robots, puis des humains pour chasser les messages qui n’entrent pas dans la définition de la liberté d’expres​sion(concept toujours difficile à définir encore plus par des machines que par des hommes ) ; mais pas question d’abandonner, voire simplement de désopacifier les algorithmes.

Pour finir, quelques ébauches de solutions. Au titre individuel, l’abandon pur et simple, c’est comme renoncer a monde, et cela parait plus comme une démission qui avouerait qu’aucune solution n’est à espérer. Mieux vaut réguler nos pratiques, et faire confiance à celles et ceux qui œuvrent en rêvant, et déconstruisant des solutions qui redonnerait au web son sens premier de bien commun.