Aldo Leopold
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Aldo Leopold
Aldo Leopold est un forestier, écologue et écologiste américain. Il a influencé le développement de l'éthique environnementale moderne et le mouvement pour la protection des espaces naturels. Aldo Leopold est considéré comme l'un des pères de la gestion de la protection de l'environnement aux États-Unis. Il a pratiqué la pêche et la chasse tout au long de sa vie.
Né à à Burlington dans l'Iowa,il grandit en contact avec les champs, les arbres, les prés, les ruisseaux, les rivières.
Leopold étudie à l'école de sylviculture de l'université Yale. Sa vie professionnelle rassemblera ses différentes passions : sylviculture, écologie, écriture. Il travaille aux services forestiers et à la surveillance de l'environnement avant d’être nommé professeur dans la section de gestion de l'économie agricole à l'université du Wisconsin-Madison.
Défenseur de l'environnement et des espaces naturels, Leopold est, en 1935, un des fondateurs de la Société des espaces naturels. Il contribue à ce que la forêt nationale Gila, au Nouveau-Mexqiue, devienne en 1924 le premier espace naturel officialisé par le gouvernement américain.
Leopold critiqua vivement le mal qu'il pensait être fréquemment fait aux espaces naturels par la propriété souveraine sur les terres. Il espérait que la sécurité et la prospérité résultant de la mécanisation donnerait désormais aux gens du temps pour réfléchir à l'importance de la Nature et d'en apprendre davantage sur ce qui s'y passe.
Bibliographie
• Game Management (1933) - Gestion du gibier.
• A Sand County Almanac (1949) - Almanach d'un comté des sables.
• La Conscience écologique, éd. Wildproject, 2013
• Pour la santé de la terre, éd. José Corti, coll. Biophilia, 2014
• L'Éthique de la terre, suivi de : Penser comme une montagne, Payot, coll. "Petite Bibliothèque Payot", 2019
Merci à Wikipedia
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8546
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Aldo Leopold
Almanach d’un comté des sables
Aldo Leopold raconte la splendeur de la nature au début du XXème siècle, à l’aube du basculement entre la sauvagerie sans fin des grands espaces et la barbarie de l’homme qui l’exploite à son seul profit.
Il y a deux versant dans ce livre, habilement intriqués.
Un versant sensitif, où Aldo Leopold apparait comme un grand-père de Rick Bass, un homme qui jouit humblement du spectacle inépuisable de la nature, à une époque où celle-ci connaît une richesse qui a depuis été décimé : les paysages, l’eau qui coule, la lumière, les insectes, oiseaux et habitants divers, tout est pour lui l’occasion d’un émerveillement miraculeux, où l’auteur exprime sa connivence et son respect, jusque dans sa description de scènes de chasse - et oui !
Un versant réflexif et écologique d’avant-garde que j’ai été fort surprise de découvrir chez un homme de cette époque, devin de l’effondrement déjà en préparation, conscient de la nuisance de l’homme et du progrès. J’ai souvent lu que le rapport Meadow dans les années 70 est l’une des premières références pour la pensée écologique. Il n’en est rien : il y a un siècle, Aldo Leopold avait déjà tout compris.
Ce livre est un enchantement de beauté confrontée à la tristesse de ce monde qui s’enfuit déjà. Et l’œil rétrospectif du XXIème siècle ne fait qu’aggraver cette tristesse – et magnifier cette beauté.
Les fines illustrations à la plume de Charles W. Schwartz ajoutent au bonheur de la lectrice.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8546
Date d'inscription : 02/12/2016
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Localisation : Roanne
Re: Aldo Leopold
Voilà qui devrait me plaire, ainsi qu'à d'autres (comme Bix s'il ne connaît pas déjà) !
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15927
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 68
Localisation : Guyane
Re: Aldo Leopold
Je ne l'ai pas encore lu, je l'ai laissé un peu vieillir pour qu'il prenne du bouquet !
Le commentaire de Topocl confirme heureusement ce que j'attends du livre.
Je pense l'avoir dit, Michel Polac, l'amical intuitif, m'avait mis sur la piste.
Avant Leopold, il y eut quand meme Thoreau le précurseur, John Muir, Wallace Stegner et ensuite
Edward Abbey, une sorte de furieux, activiste et grand écrivain. Enfin, Harrison, Rick Bass et quelques autres.
Le commentaire de Topocl confirme heureusement ce que j'attends du livre.
Je pense l'avoir dit, Michel Polac, l'amical intuitif, m'avait mis sur la piste.
Avant Leopold, il y eut quand meme Thoreau le précurseur, John Muir, Wallace Stegner et ensuite
Edward Abbey, une sorte de furieux, activiste et grand écrivain. Enfin, Harrison, Rick Bass et quelques autres.
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Aldo Leopold
Ouaip, à pas mal ici !Tristram a écrit:Voilà qui devrait me plaire, ainsi qu'à d'autres (comme Bix s'il ne connaît pas déjà) !
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8546
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Aldo Leopold
ça devrait me plaire également
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Bédoulène- Messages : 21642
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Aldo Leopold
L'éthique de la terre
Huit textes relativement brefs sont édités avec cet essai d’abord publié en 1949.
Les explications scientifiques exprimées dans ces textes peuvent dater, et doivent être prises avec précaution – mais c’est aussi vrai de ce qui se publie de tout temps.
Dans le débat, qui a toujours cours, concernant l’intéressement économique (y compris de loisir) lié à l’écologie, Leopold n’y croyait pas :
Esthétique d’une protection de la nature reprend le sujet de l’exploitation de cette dernière.
\Mots-clés : #ecologie #essai
Huit textes relativement brefs sont édités avec cet essai d’abord publié en 1949.
Les explications scientifiques exprimées dans ces textes peuvent dater, et doivent être prises avec précaution – mais c’est aussi vrai de ce qui se publie de tout temps.
Dans le débat, qui a toujours cours, concernant l’intéressement économique (y compris de loisir) lié à l’écologie, Leopold n’y croyait pas :
Il m’a paru que ses points de vue demeurent globalement corrects.« En résumé : un système de protection de la nature purement fondé sur l’intérêt économique est totalement déséquilibré. Il tend à ignorer, donc in fine à éliminer, de nombreux éléments de la communauté de la terre sans valeur commerciale, mais qui sont (à notre connaissance) indispensables à son fonctionnement sain. »
« Le sophisme que les tenants du déterminisme économique ont lié autour du cou de l’humanité, et dont elle doit maintenant se dégager, est la certitude que l’économie détermine tous les usages de la terre. »
L’effet presque automatique de la régulation des espèces l’une par l’autre me semble être vu d’une façon plus complexe aujourd’hui (amusants retours de bâton dans Boomerangs, moins drôles dans Penser comme une montagne :« La science nous a donné une kyrielle de doutes, mais aussi au moins une certitude : l’évolution tend à élaborer et à diversifier le biote. »
« Les changements d’origine humaine sont d’une autre nature que ceux liés à l’évolution, et leurs effets dépassent nos intentions ou nos prévisions. »
Un bon chêne, c’est celui, centenaire et foudroyé, que Leopold débite pour se chauffer, occasion d’évoquer les faits marquants dans la nature tout au long de son existence – ce qui permet de relativiser l’importance des catastrophes naturelles à l’aune de celles du passé, et de mesurer tout ce que nous ne verrons jamais, parce que cela a disparu.« À présent, je soupçonne que, tout comme les cerfs vivent dans la peur mortelle des loups, une montagne vit dans la crainte mortelle des cerfs. Et peut-être à plus juste titre, car si un cerf tué par des loups peut être remplacé en deux ou trois ans, une chaîne ravagée par d’innombrables cerfs mettra des décennies à renaître. »
Esthétique d’une protection de la nature reprend le sujet de l’exploitation de cette dernière.
« Le chasseur de canards, dans son aveuglement, et le chanteur d’opéra sur une scène font la même chose malgré la disparité de leur accoutrement. Chacun revit, dans le jeu, un drame jadis inhérent à la vie quotidienne. Tous pratiquent, en dernière analyse, un exercice esthétique. »
« Stimuler la perception des processus naturels est le seul aspect vraiment créatif de la conception des loisirs de plein air. »
\Mots-clés : #ecologie #essai
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Tristram- Messages : 15927
Date d'inscription : 09/12/2016
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