Claire Marin

Claire Marin est ancienne élève de l'École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud, docteure en philosophie de l'université Paris-Sorbonne avec un sujet de thèse portant sur l'« activité obscure » dans la philosophie de Félix Ravaisson, et membre du Centre international d’études de la philosophie française contemporaine à l’École normale supérieure de la rue d'Ulm.
Elle enseigne pendant plusieurs années la philosophie au lycée Eugène-Ionesco à Issy-les-Moulineaux. En 2018, elle est professeure agrégée de philosophie en classe préparatoire au lycée Alfred-Kastler de Cergy-Pontoise.

Œuvres
Romans
   • Hors de moi, Paris, Allia, 2008
Essais
   • Violences de la maladie, violence de la vie, Paris, Armand Colin, 2008
   • La Maladie, catastrophe intime, Paris, PUF, 2014
   • La Relève, Les Éditions du Cerf, coll. « Acualité », 2018
   • Rupture(s), Paris, L'Observatoire, coll. « La Relève », 2019,
   • Mon corps est-il bien à moi ?, Gallimard Jeunesse, 2020,
   • Être à sa place, L'Observatoire, 2022,
   • Les Débuts : Par où recommencer ?, coll. Les Grands Mots, Éditions Autrement, 2023,
Direction et coordination d’ouvrages
   • De la nature à l’esprit, introduction à la philosophie française du XIXe siècle, avec R. Belay (dir.), Lyon, Presses de l’École normale supérieure, 2001
   • L'Épreuve de soi (dir.), Paris, Armand Colin, coll. « L’inspiration philosophique », 2003
   • Souffrance et douleur : autour de Paul Ricœur, avec Nathalie Zaccaï-Reyners, Paris, PUF, 2013
Articles
   • Ton âge, Femmes, La Nouvelle Revue Française, printemps 2023, pp. 13-15

Être à sa place

Un article de Télérama avait attiré mon attention sur cette autrice.
Déception.
L’impression de lire une copie de bac améliorée, chaque chapitre étant un point de vue sur le thème de la place (être à sa place, quitter sa place, changer de place, mal dans sa place…) et même parfois le lien avec le thème est un peu tiré par les cheveux. Illustré par des exemples purement littéraires (notamment Perec, Ernaux et quelques autres...), comme si la vie n’existait pas, ou seulement dans les livres.
Une jolie formulation mais pas de découverte, pas de cohérence pas de progression de la pensée. Pas mal de lieux communs et une insuffisance de profondeur.
Bref, sitôt lu, sitôt oublié.