Dinaw Mengestu
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Dinaw Mengestu
Né en 1978
Né à Addis Abeba, né le 30 juin 1978 Dinaw Mengestu et sa famille ont fui l'Éthiopie pour échapper à la tourmente de la révolution, avant de s'installer aux États-Unis.
Il vit aujourd’hui à Paris, tout en continuant à enseigner aux États-Unis. Diplômé de la Columbia University, Dinaw Mengestu a écrit pour de grands magazines américains dont Harper's et Rolling Stone.
Son premier roman, "Les belles choses que porte le ciel" (citation tirée des derniers vers de L'Enfer de Dante) a été la révélation de printemps 2007 aux États-Unis.
"Les belles choses que porte le ciel" (Albin Michel), a obtenu le "Guardian First Book Award", doté de 10 000 livres sterling, le 4 décembre 2007 à Londres, ainsi que le Prix du premier roman Etranger 2007 et a été traduit en plusieurs langues.
Le New Yorker l’a classé parmi les 20 auteurs de moins de 40 ans les plus prometteurs. Ce qu’on peut lire dans l’air est paru aux États-Unis en septembre 2010. Il a été finaliste de la sélection du Independent bookstore et a remporté le Vilcek Prize.
Bibliographie
- Les belles choses que porte le ciel, [« The Beautiful Things that Heaven Bears ») 2007
- Ce qu’on peut lire dans l’air, [« How to Read the Air », 2010] « Terres d'Amérique »
- Tous nos noms, [« All Our Names », 2014], « Terres d'Amérique »
Albert- Messages : 160
Date d'inscription : 23/04/2023
Localisation : région parisienne
Re: Dinaw Mengestu
Je viens de terminer "Tous nos noms" livre à deux voix, celle d'Isaac, arrivé d'Afrique après avoir connu les guerres civiles et les massacres, qui raconte sa vie avant l'émigration aux USA, et celle d'Helen, assistante sociale qui va l'aider à s'insérer dans la société américaine.
Les deux voix alternent dans chaque chapitre.
Deux relations s'entremêlent, celle de celui qui se fait appeler Isaac aux USA et dont on ne saura pas le nom, avec son ami Isaac qui lui donnera son passeport et son visa pour quitter l'Afrique, ainsi que la relation amoureuse de Isaac et Helen.
Dans les deux pays, Isaac lutte pour survivre: en Afrique, sa vie est menacée chaque jour, aux USA, une relation inter-raciale provoque la haine et les vexations.
Le livre est écrit simplement, sans pathos, mais sa simplicité en fait un livre prenant et agréable à lire, sans pour autant être superficiel.
Il est toujours bon de se rappeler que l'herbe n'est pas si verte ailleurs.
Les deux voix alternent dans chaque chapitre.
Deux relations s'entremêlent, celle de celui qui se fait appeler Isaac aux USA et dont on ne saura pas le nom, avec son ami Isaac qui lui donnera son passeport et son visa pour quitter l'Afrique, ainsi que la relation amoureuse de Isaac et Helen.
Dans les deux pays, Isaac lutte pour survivre: en Afrique, sa vie est menacée chaque jour, aux USA, une relation inter-raciale provoque la haine et les vexations.
Le livre est écrit simplement, sans pathos, mais sa simplicité en fait un livre prenant et agréable à lire, sans pour autant être superficiel.
Il est toujours bon de se rappeler que l'herbe n'est pas si verte ailleurs.
Albert- Messages : 160
Date d'inscription : 23/04/2023
Localisation : région parisienne
Re: Dinaw Mengestu
Un roman inspiré de sa vie j'imagine ! Je ne sais pas si je me laisserai tenter mais merci pour ton retour Albert.
Silveradow- Messages : 694
Date d'inscription : 30/12/2016
Age : 31
Localisation : Nomade
Re: Dinaw Mengestu
De sa vie, probablement pour la partie américaine, pour la partie africaine, il a quitté le pays peu après sa naissance, donc de la vie de sa famille et de leurs amis, probablement.
les extraits que j'avais oubliés d'insérer!
Il se retourna, le pistolet à la main, afin que je puisse le voir; c'était l'arme qu'il avait lorsqu'il m'avait rejoint dans la capitale. A deux reprises au moins, il avait hésité à l'utiliser, une fois dans le bidonville, lorsqu'on s'était retrouvés à deux doigts d'être pris, puis à la maison, après m'avoir rossé. Je ressentis un énorme élan de gratitude pour Isaac, tandis qu'à quelques mètres de moi, un dernier spasme agitait la jambe du deuxième garçon qu'il venait d'abattre. p. 248 (voix d'Isaac)
Ce fut la même serveuse qui le lui apporta, mais, cette fois-ci, elle ne nous regarda ni l'un ni l'autre. Sa gêne était évidente. L'omelette était posée sur une petite pile d'assiettes en carton à peine assez larges pour elle. Dessus, il y avait une fourchette et un couteau enveloppés dans une serviette en papier, sans doute une délicate attention de la jeune fille.( p.57 voix d'Helen, le repas au Dinner)
les extraits que j'avais oubliés d'insérer!
Albert- Messages : 160
Date d'inscription : 23/04/2023
Localisation : région parisienne
Re: Dinaw Mengestu
merci Albert, intéressante lecture à faire
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21638
Date d'inscription : 02/12/2016
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