One-Shot DVD, VOD, ...

Sam Peckinpah : Guet-Apens (the Getaway) (1972)

Excellent film d’action mené sur un rythme d’enfer. C’est le montage, précis et nerveux, qui m’a le plus impressionné. Bien entendu, des scènes assez violentes (pour l’époque !) caractéristiques du cinéma de Peckinpah et un fin plutôt amorale – mais tout dépend si on se place du côté des flics ou des voleurs. Le film doit beaucoup également au couple Ali MacGraw et Steve McQueen.

vu à l'époque et certainement au moins une autre fois

Tiens je vais essayer de le voir, merci Arensor

ah oui c'est du solide ! on n'a pas un fil Peckinpah ?

je viens de le regarder, mazette, drôle de film !
J'ai pensé à Blier par moments.

Quelqu'un a vu du Walerian Borowczyk ?
Le site de streaming de l'INA propose un tas de ses films, en ce moment. Un en particulier à conseiller ? (il a des distributions de luxe en tous cas..)

Vu ce soir un film de Benoît Jacquot, Les enfants du placard (assez mélancolique, singulier dans son rythme assumé, lent)
et un de Nina Companeez, Tom et Julie. Sur cette interface.(une comedie romantique avec Huster très jeune, et evelyne Buyle , itou. surprenant)
c'était bien, les deux.

Power of the Dog

De Jane Campion

Belle photo (surtout beaux paysages) et adaptation de roman (de Thomas Savage) ou pas, pour tout le foin et récompenses autour ça fait une vraie déception. Histoire d'homosexualité mal accepté/digéré et zeste d'alcoolisme sur fond de cowboys et de première voitures (tournant de civilisation ?) ça ne fait pas beaucoup pour faire un films. Plus ou moins sur performances à l'appui...

Pas très intéressant pour le spectateur moi.

déçue aussi, le livre est heureusement bien meilleur !

J'avais beaucoup aimé les deux films vus de Jane Campion : "La Leçon de piano" et "Bright star". Là, ça semble moins bon...

Dans son genre c'est bien fait ceci dit. Mais bon.

Dans les replays de France TV du moment il y a Salé, sucré de Ang Lee (qui a fait quelques merdes atomiques aussi...) et c'est plutôt sympathique.



Histoire de famille : un cuistot veuf et ses trois filles aux personnalités et vies sentimentales différentes. Humour tranquille pour dédramatiser ce qui pourrait être pesant et croquer avec sympathie de beaux moments. Kitsch vestimentaire des années 80 et un sentiment de tendresse partagée par delà les œillères de tout le monde.

En prime un joli dénouement !

merci de l'info

Tokyo Sonata de Kiyoshi Kurosawa

Un bonhomme se fait licencier. Il décide de sauver les apparences et de faire comme si de rien n'était. Occasion d'esquisser une société qui perd le nord et une petite famille qui subit. La femme dévouée au foyer, l'aîné qui veut partir guerroyer pour la paix et le petit qui veut faire du piano. Manichéen ? BO pénible. Théatral assumé et temporalité bancale, sur ce "pitch" prometteur on s'ennuie finalement ferme en attendant le prochain truc improbable à venir meubler ce long film calibré pour les festivals ? D'ailleurs c'est marrant il a eu un prix à Cannes...

(En replay de France Televisions).

Il me semble avoir vu Cure du même réalisateur... bon point c'est moins dangereux que les somnifères ?

oups ! la B annonce était prometteuse

Taj Mahal
Nicolas Saada, 2015

Film ayant pour toile de fond les attentats terroristes commis dans des hôtels de Bombay en 2008. En l’occurrence, le « Taj Mahal Palace & Tower » est l’un de ces établissements et non le célèbre mausolée de marbre blanc.
Un couple accompagné de leur fille de 18 ans arrive à Bombay. Le mari vient de trouver un poste important dans la ville et, en attente de logement, la famille est hébergée au « Taj Mahal ». La jeune fille se trouve seule dans l’appartement au moment de l’attaque…
Le film oscille entre thriller et film-catastrophe. Malgré quelques scènes convenues, parfois mièvres, il se hisse au-dessus de la moyenne de ce genre de production. Il le doit à une analyse assez fine de la psychologie du personnage et à l’idée du rôle du téléphone portable, unique lien entre la fille et ses parents. J’ai trouvé intéressant la dernière partie, aucune des critiques de ce film que j’aie lues n’en parle, qui relate le malaise post-traumatique de la jeune fille ne parvenant plus à mener une vie normale dans la société. Un film qui résonne juste à l’heure des procès des attentats à Paris en 2015.

Laszlo Nemes : Le Fils de Saul – 2015



Nous sommes en octobre 1944 dans le camp d’Auschwitz-Birkenau au sein du Sonderkommando, chargé des sales besognes de l’extermination. L’un des membres, Saul, va préférer les morts aux vivants. Il affirme avoir reconnu son fils expirant dans une chambre à gaz et va tout tenter pour trouver un rabbin et enterrer ce jeune garçon selon le rituel. De ce fait, il compromet la révolte du kommando.
Pour nous introduire dans cette enfer, le réalisateur adopte des procédés spécifiques : cadrage serré sur la tête de Saul, souvent vue de dos, profondeur de champ très courte laissant l’environnement dans le flou, caméra mobile donnant l’impression d’une agitation continuelle et bande son fortement présente avec hurlements, vociférations, bruits mécaniques etc.
Ce principe d’immersion n’a pas vraiment fonctionné en ce qui me concerne. Le simple fait de remarquer les procédés mis en œuvre révèle l’artificialité de la mise en scène. Malgré des scènes fortes, notamment l’arrivée d’un convoi la nuit, j’ai eu parfois l’impression d’assister à un spectacle costumé censé nous plonger au cœur d'une période historique. Je préfère nettement les évocations épurées et quelque peu distanciées. Ceci dit, c’est un film intéressant que je conseille, en soulignant, bien sûr, la dureté du sujet qui peut rebuter…

merci Aren, je le verrai en video

j'étais resté très en dehors et braqué également par le procédé.

A signaler pour les cinéphiles (et les autres) la possibilité de voir en replay sur France 4 et jusqu'au 30 mai, "La Maman et la putain" de Jean Eustache. Pour des questions de droit entre héritiers et producteurs, ce film clef de la Nouvelle Vague fut longtemps invisible. Il revient, restauré avec un noir et blanc somptueux.
Beaucoup de bons moments dans ce film, comme celui-ci où Jean-Pierre Léaud, un livre de Proust à la main, est songeur en écoutant une chanson de Damia : "Un souvenir c'est l'image d'un rêve..."

Côté ciné, je vois et revois des Claude Lelouch...
De bons films et des moins bons... mais toute une époque...
Jacques Villeret jeune homme, Philippe Léotard...