Maurice Pons

Ben oui Tristram, tu as apprécié ou pas ?

tristram, tu as trouvé une définition de "papier drelin"?

J'ai compris et apprécié la transposition de son enfance et des horreurs de la guerre, par exemple le chauffage hivernal par l'étable devenu adoption intime d'un animal, mais les abus dans l'immonde en font une lecture pas très agréable !
Quant au papier "drelin" (onomatopée depuis Molière), c'est une des autres savoureuses trouvailles de Pons, qui explique lui-même :

...] c'étaient quatre rames d'un beau papier blanc, lisse et satiné, absolument sans grain, que Siméon, avant de se mettre en route, avait choisi comme viatique, et que, dans le pays où il l'avait acheté, on appelait fièrement le papier-drelin, à cause du son presque métallique qu'il émettait lorsque, sur une feuille tendue, on appliquait une chiquenaude.

Il y a aussi un second niveau, c'est un produit de la fascination de l'écrivain débutant pour la page blanche, voire un rappel des sonnailles du bétail. Il y a un aspect allégorique dans Les Saisons, même si je ne suis pas sûr qu'on puisse toujours l'expliciter (c'est aussi un livre de l'inconscient brut déballé).