Harley David... jeu collectif ?
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Harley David... jeu collectif ?
Facile.
Imaginons... La rencontre entre un petit village bien tranquille et... des motards qui arrivent.
Comment allons nous procéder ?
- les volontaires pour ce petit jeu de rédaction à plusieurs mains lèvent la main
- passés quelques jours, le temps de faire le plein, on tire au sort "l'ordre de passage"
- on écrit notre petite histoire collective un par un, chacun son tour en prenant la suite du précédent
J'en suis !
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Keep on keeping on...
Re: Harley David... jeu collectif ?
Ca m'aurait bien dit, mais je suis en grosse période d'exams (Peut-être la partie suivante ?)
En tout cas, je vous lis !
En tout cas, je vous lis !
Quasimodo- Messages : 5461
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 29
Re: Harley David... jeu collectif ?
ok ! pour une ballade en Harley D
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21577
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Harley David... jeu collectif ?
Bon. Apparemment ça ne va pas être facile de vous lancer... j'ouvre la voie !
Place du village, 12h27, un samedi de Mai. Il fait déjà chaud cette année et tout est calme, la postière se gare en silence à l'ombre sa tournée terminée. Pas grand chose d'imprévu quand...
Un bourdonnement, un roulement sourd monte de la vallée encore lointain mais qui vous fait déjà vibrer les entrailles. La postière se tourne vers l'entrée du village. Dans l'auberge, la serveuse qui dresse les tables lève la tête. A une fenêtre un rideau esquisse un mouvement. Le buraliste-épicier-dépot-de-pain-marchand-de-souvenirs sort sur le pas de sa boutique.
Le bruit s'amplifie, devenu, avalanche de grondements sourds, pétarade fantastiques qui fait trembler le printemps, faisant craindre aux petits oiseaux l'enfer brûlant d'un été arrivé trop tôt. Heureusement les pavés sont bien accrochés et bien enfoncés et les trépidations qui montent à travers murs et semelles ne semblent pas les effrayer.
Des lumières, des scintillements, des fanions, le fracas du torrent est là, il avance au ras du sol en ralentissant, semble-t-il, passé les éboulis de vieille porte fortifiée. Ils sont là maintenant, tonitruants monstres mécaniques de noir et de chromes. Ils font le tour de la place pour se ranger qui devant le vieil abreuvoir, qui devant la fontaine. En désordre et dans un concert de gaz surs de leur force les moteurs brûlants font vibrer une dernière fois les pots d'échappements.
Les motards désserrent leurs casques, descendent de leurs montures. Le cuir craque moins que les articulations, les bottes crissent sur le pavé. Chacune semble lourde comme deux fois un membre du club cycliste que l'on n'a pas entendu arriver. Eberlués eux aussi descendent de leurs montures, fragiles silhouettes bariolées aveuglées par le soleil.
Des cheveux, des barbes, de grosses lunettes noires, des blousons épais, il doit faire chaud là-dessous ! Des soupirs de soulagements. La vie toute entière est tournée vers ces visiteurs étonnants. Des rires ?
- Michel ? Prends nous en photo.
- Viens Momo, on enverra la photo à François
- J'ai faim.
Philippe est déjà devant la carte de l'auberge. Patrick farfouille dans les sacoches de sa moto. On entend l'acier refroidir. Huit motos assoupies, rutilantes.
- Super, y a de la fondue.
- On prend du vin ou des bières ?
- Un Perrier pour moi
Huit motos, onze motardes et motards. Ils auraient entre trente et soixante-cinq ans. Marc secoue sa lourde crinière crinière grise et flatte l'ourson en gilet Harley-Davidson sanglé sur sa fourche avant et armé de lunettes de pilote de chasse.
- Elle est où Véro ? Je ne vois pas le van, elle est pourtant partie avant nous.
Ils se regardent et inconsciemment se regroupent, regardent autour d'eux ce décor paisible tout droit sorti d'un bon reportage de France 3 Région.
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Re: Harley David... jeu collectif ?
(je vous préviens, je n'ai rien relu... )
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Re: Harley David... jeu collectif ?
malgré une petite absence de relecture, c'est très visuel ton récit, pas de souci pour les oreilles, une bonne rencontre, tout simplement, merci Animal !
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
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Bédoulène- Messages : 21577
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Harley David... jeu collectif ?
La Harley Davidson flt de 1982 s’arrêta sur le bord de la route. Richard avait rendez-vous avec d’autres bikers dans un petit village tranquille, mais il avait un peu la tête ailleurs.
Aujourd’hui après s’être engagé sur un chemin de terre et fait une pause, Richard regagna la départementale, il se mit à pleuvoir, quelques kilomètres plus loin, une boule noire traversa devant la moto, Richard freina en urgence et se rangea sur le côté ; l’animal, car oui c’était un chien, s’assit de l’autre côté de la route, dégoulinant de pluie et regardant avec insistance Richard qui s’en approcha, tenta une caresse qui fut bien accueillie.
Apparemment le chien n’était pas blessé, et bien que très maigre assez vif. Richard s’apprêtait à remonter sur sa moto quand le chien traversa et le rejoignit. Il dodelinait gentiment de la tête, l’air interrogateur. Ah ! il sut y faire et Richard se laissa convaincre. Il arriva sur le lieu de rendez-vous, devant la croix, où l’attendaient déjà ses amis, avec dans son sac, posé sur le cadre de la moto, un nouveau compagnon à 4 pattes.
Les Harley Davidson, en fil indienne, rutilantes de chromes traversèrent le pont de pierres en tressautant dans un grondement rauque, continu, jusqu'à la place du village. Dans de grands soupirs chauds qui s'atténuèrent doucement, les motos s'arrêtèrent et les conducteurs mirent pieds à terre, dressèrent leur béquille, ôtèrent casque, gants et regardèrent autour d' eux. Les papys et mamys bavardant sur le banc de la place semblaient regarder avec étonnement mais sans rancœur les motos.
- ah! ceux-là ce ne sont pas des fadas !
- on dirait pas et d'ailleurs, regarde il y en a un qui a un chien !
Un gars du coin s'approcha, intéressé, pour se renseigner sur les différents modèles, admirer de près les Harley Davidson ; il rêvait lui aussi de posséder cette « belle mécanique » comme il s’exprima.
Engagé, un papy vint lui aussi se joindre au groupe et raconta que jeune il avait eu lui aussi une « bécane » une Guzzi rouge, d’ailleurs elle dormait dans son atelier, il y conduisit Richard et ses amis.
Après un café au seul bar/restaurant/boulangerie/épicerie du village les motos sur les indications du papy ex/motard, les bikers partirent vers le sommet de la montagne. Les Harley reprirent de la voix, grognèrent un peu, puis dans un concert de basses gravirent le chemin.
- Ah! ba, ils redescendront bien tout à l'heure dit l'une des femmes au jeune qui les regardait avec envie s'éloigner, attentif au dernier bruit de moteur qui tendait l'air.
Ils redescendirent en fin d’après-midi, ivres d’espace, d’amitié et de grand air, avant de regagner tranquillement la grande ville. et en saluant au passage d'un coup de klaxon les villageois.
Aujourd’hui après s’être engagé sur un chemin de terre et fait une pause, Richard regagna la départementale, il se mit à pleuvoir, quelques kilomètres plus loin, une boule noire traversa devant la moto, Richard freina en urgence et se rangea sur le côté ; l’animal, car oui c’était un chien, s’assit de l’autre côté de la route, dégoulinant de pluie et regardant avec insistance Richard qui s’en approcha, tenta une caresse qui fut bien accueillie.
Apparemment le chien n’était pas blessé, et bien que très maigre assez vif. Richard s’apprêtait à remonter sur sa moto quand le chien traversa et le rejoignit. Il dodelinait gentiment de la tête, l’air interrogateur. Ah ! il sut y faire et Richard se laissa convaincre. Il arriva sur le lieu de rendez-vous, devant la croix, où l’attendaient déjà ses amis, avec dans son sac, posé sur le cadre de la moto, un nouveau compagnon à 4 pattes.
Les Harley Davidson, en fil indienne, rutilantes de chromes traversèrent le pont de pierres en tressautant dans un grondement rauque, continu, jusqu'à la place du village. Dans de grands soupirs chauds qui s'atténuèrent doucement, les motos s'arrêtèrent et les conducteurs mirent pieds à terre, dressèrent leur béquille, ôtèrent casque, gants et regardèrent autour d' eux. Les papys et mamys bavardant sur le banc de la place semblaient regarder avec étonnement mais sans rancœur les motos.
- ah! ceux-là ce ne sont pas des fadas !
- on dirait pas et d'ailleurs, regarde il y en a un qui a un chien !
Un gars du coin s'approcha, intéressé, pour se renseigner sur les différents modèles, admirer de près les Harley Davidson ; il rêvait lui aussi de posséder cette « belle mécanique » comme il s’exprima.
Engagé, un papy vint lui aussi se joindre au groupe et raconta que jeune il avait eu lui aussi une « bécane » une Guzzi rouge, d’ailleurs elle dormait dans son atelier, il y conduisit Richard et ses amis.
Après un café au seul bar/restaurant/boulangerie/épicerie du village les motos sur les indications du papy ex/motard, les bikers partirent vers le sommet de la montagne. Les Harley reprirent de la voix, grognèrent un peu, puis dans un concert de basses gravirent le chemin.
- Ah! ba, ils redescendront bien tout à l'heure dit l'une des femmes au jeune qui les regardait avec envie s'éloigner, attentif au dernier bruit de moteur qui tendait l'air.
Ils redescendirent en fin d’après-midi, ivres d’espace, d’amitié et de grand air, avant de regagner tranquillement la grande ville. et en saluant au passage d'un coup de klaxon les villageois.
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Re: Harley David... jeu collectif ?
il a l'air féroce ce chien !
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