Ali Zamir
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Ali Zamir
Ali Zamir
Né en 1987
Né en 1987
Ali Zamir a 27 ans. Il vit dans l’archipel des Comores, sur l’île d’Anjouan.
Bibliographie
2016 Anguille sous roche
Dernière édition par shanidar le Mer 11 Jan - 13:04, édité 1 fois
shanidar- Messages : 1592
Date d'inscription : 02/12/2016
Re: Ali Zamir
Anguille sous roche
Ce roman me laisse un peu perplexe.
J'ai le sentiment de n'être jamais vraiment rentrée dedans et que cette longue phrase déroulée sur plus de 300 pages n'a pour seul intérêt que l'origine comorienne de son auteur et donc l'originalité de sa langue. Mais ce n'est pas absolument suffisant pour faire de ce livre un roman incontournable.
J'ai eu beaucoup de mal à accrocher au départ parce qu'il faut bien reconnaître que le propos global d'Ali Zamir n'a pas beaucoup d'intérêt, n'est pas particulièrement inventif, ni alléchant : une jeune femme de dix-sept ans se noie et nous raconte sa courte vie. De jeune fille sans histoires, bonne écolière et bienveillante envers son père Connaît-Tout, Anguille (c'est son nom) qui a pour sœur jumelle (Crotale), excusez du peu, tombe amoureuse, perd les pédales, s'enflamme, découvre l'amour charnel, le vin blanc, le vin rouge et la fumées des gauloises. L'histoire ne va pas très bien finir, mais ça on s'en doutait un peu. En gros c'est une histoire assez banale que celle de cette jeune fille qui découvre, sans jamais en être heurtée, la duplicité des hommes, la fourberie des mâles et les mensonges des femmes.
Pas vraiment emballée donc par ce roman à double-face, sorte de Janus littéraire dont la banalité narrative est relevée par une langue mélangeant oralité et mots savants, exotisme comorien et cette lucidité d'une jeunesse déniaisée.
Première page :
mots-clés : #initiatique
Ce roman me laisse un peu perplexe.
J'ai le sentiment de n'être jamais vraiment rentrée dedans et que cette longue phrase déroulée sur plus de 300 pages n'a pour seul intérêt que l'origine comorienne de son auteur et donc l'originalité de sa langue. Mais ce n'est pas absolument suffisant pour faire de ce livre un roman incontournable.
J'ai eu beaucoup de mal à accrocher au départ parce qu'il faut bien reconnaître que le propos global d'Ali Zamir n'a pas beaucoup d'intérêt, n'est pas particulièrement inventif, ni alléchant : une jeune femme de dix-sept ans se noie et nous raconte sa courte vie. De jeune fille sans histoires, bonne écolière et bienveillante envers son père Connaît-Tout, Anguille (c'est son nom) qui a pour sœur jumelle (Crotale), excusez du peu, tombe amoureuse, perd les pédales, s'enflamme, découvre l'amour charnel, le vin blanc, le vin rouge et la fumées des gauloises. L'histoire ne va pas très bien finir, mais ça on s'en doutait un peu. En gros c'est une histoire assez banale que celle de cette jeune fille qui découvre, sans jamais en être heurtée, la duplicité des hommes, la fourberie des mâles et les mensonges des femmes.
Pas vraiment emballée donc par ce roman à double-face, sorte de Janus littéraire dont la banalité narrative est relevée par une langue mélangeant oralité et mots savants, exotisme comorien et cette lucidité d'une jeunesse déniaisée.
Première page :
Oh, la terre m'a vomie, la mer m'avale, les cieux m'espèrent, et maintenant que je reprends mes esprits, je ne vois rien, n'entends rien, ne sens rien, mais cela ne pèse pas un grain puisque je ne vaux rien, pourquoi me laisserais-je broyer du noir alors que tout va finir ici, "un mort confirmé ne doit point avoir peur de pourrir" nous disait mon père Connaît-Tout, celui qui avait la science infuse, et qui, bien qu'il m'avait donné le nom d'Anguille, ignorait que tout le monde vit dans sa propre anguillère, que chaque antre abonnit une anguille, chaque silence une surprise, mais que les surprises varient en fonction du degré du silence, j'ai dit "mon père Connaît-Tout" parce que j'en ai un autre encore, et qu'est-ce qu'on m'a dit moi, c'est un quidam qui erre dans la nature, cela ne doit pas étonner qui que ce soit, s'il y a des gens qui ont un seul père, il y en a qui en ont plus que deux, moi j'en ai deux pour l'instant, et ça c'est une autre histoire,
mots-clés : #initiatique
shanidar- Messages : 1592
Date d'inscription : 02/12/2016
Re: Ali Zamir
(Afrique francophone ! j'ai déplacé...)
shanidar- Messages : 1592
Date d'inscription : 02/12/2016
Re: Ali Zamir
ah ben j'avais lu de bonnes critiques mais après ton commentaire il va un peu descendre dans ma PAL
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21622
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Ali Zamir
Ça serait bien quand même de donner à lire un autre commentaire et peut-être une autre chance à ce jeune romancier...
shanidar- Messages : 1592
Date d'inscription : 02/12/2016
Des Choses à lire :: Lectures par auteurs :: Écrivains d'Afrique et de l'Océan Indien
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