Gaëlle Josse
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Gaëlle Josse
Gaëlle Josse
Née en 1960
Née en 1960
wikipedia a écrit:est née en septembre 1960, et elle est une femme de lettres française. Après des études de droit, de journalisme et de psychologie clinique, elle vit quelques années en Nouvelle-Calédonie. Elle travaille actuellement comme rédactrice pour un site Internet à Paris.
Elle organise aussi des ateliers d'écoute musicale et d'écriture, pour adultes et adolescents.
Elle dit être venue à la littérature par la poésie (ce qu'on peut remarquer?!). Ses livres sont étudiés dans de nombreux lycées.
En 2015, elle est finaliste du Prix des libraires et lauréate du Prix de littérature de l'Union Européenne pour son roman Le Dernier Gardien d'Ellis Island (Noir sur Blanc)
En 2016, elle est marraine du prix littéraire des jeunes Européens. Elle a obtenu plusieurs prix...
OEUVRES :
Poésie
L'Empreinte et le Cercle, 2005
Signes de passage, 2007,
Tambours frappés à mains nues, 2008.
Castillanes.doc : Madrid & Castille, 2009
Carnets du Leonardo Express, 2009
ainsi que nombreuses publications en revues
Romans
Les Heures silencieuses, 2011 : Page 1
Nos vies désaccordées, 2012
Noces de neige, 2013
Le Dernier Gardien d’Ellis Island, 2014 : Page 1
L'Ombre de nos nuits, 2016
son blog : http://gaellejosse.kazeo.com/
màj le 21/11/2017
tom léo- Messages : 1353
Date d'inscription : 04/12/2016
Localisation : Bourgogne
Re: Gaëlle Josse
Les heures silencieuses
Originale : Français, 2011
CONTENU :
4ème de couverture a écrit:Delft, novembre 1667. Magdalena Van Beyeren se confie à son journal intime. Mariée très jeune, elle a dû renoncer à ses rêves d'aventure sur les bateaux de son père, administrateur de la Compagnie des Indes orientales. Là n'est pas la place d'une femme... L'évocation de son enfance, de sa vie d'épouse et de mère va lui permettre l'aveu d'un lourd secret et de ses désirs interdits. Inspiré par un tableau d'Emmanuel De Witte, ce premier roman lumineux, coup de coeur des lecteurs et de la presse, dessine le beau portrait d'une femme droite et courageuse dans le peu d'espace qui lui est accordé.
REMARQUES/OPINION :
19 entrées (fictives) de diaire de Novembre, Décembre 1667 d'une longeur de 2-10 pages.
Des remarques ici et là, la 4ème de couverture peut-être, laissent penser qu'on a rapidemment compris le noyau de vie de cette femme. Mais éventuellement vaudrait-il mieux de renoncer à ces préavis, et simplement dire que Madeleine reconstitue avec ces entrées un peu sa vie.
L'écrivaine Gaëlle Josse part en fait d'une peinture vraiment existante du Hollandais Emmanuel de Witte de Delft (voir: http://collectie.boijmans.nl/nl/work/2313%20(OK) ) et y ajoute, introduit une « histoire possible ». Alors ici Magdalena est la première fille d'un administrateur riche et très influent de la richissime Compagnie néerlandaise des Indes orientales (voir aussi : https://fr.wikipedia.org/wiki/Compagnie_n%C3%A9erlandaise_des_Indes_orientales ). Ils vivent à Delft, au temps de Vermeer.
Dans son enfance Magda vivait une expérience traumatique qui la marque toute une vie net qui fera aussi partie de ces « confessions ». Sa mère enfantera « seulement » des filles, et malgré tout son savoir étendu sur le commerce Magda ne deviendra pas l'héritière, mais son mari Pieter, ancien capitain d'un des bateaux de la flotte. Même en vivant en assez bonne entente (pour l'époque), et même en étant consultée pour beaucoup de choses économiques, ce sont les grossesses, les soucis menagères et le désir permanent de plus, qui constitueront son sort.
Cette femme en parle dans une langue très poètique et sensible. Plusieurs fois apparaîtront des phrases clés qu'on aimerait noter. Cette fluidité de langue, cette élégance sont certainement des beautés de ce petit roman. On y retrouve alors une auteure qui avait écrit déjà pas mal de poèsie ! Cette œuvre-ci est son premier roman.
Malheureusement, si on est très sceptique, on se demande si au XVIIème siècle on (une femme?) aurait écrit comme ça ? Aurait pu exprimer sa vie dans une telle langue, avec une telle expressivité ? Mais mieux vaudra-t-il de laisser derrière soi ce scepticisme et de se réjouir de ce petit bijoux !
Bien sûr on pourra trouver ici des caractèristiques d'un roman historique, mais j'opte à dire « roman/récit » ?! Est-ce que ce sont surtout des femmes qui vont aimer cette écriture ? Vous me le direz ?
mots-clés : #journal
tom léo- Messages : 1353
Date d'inscription : 04/12/2016
Localisation : Bourgogne
Re: Gaëlle Josse
Il y a au moins une femme qui a vraiment bien aimé et qui a mis dans sa PAL Le dernier gardien d'Ellis Island.
silou- Messages : 101
Date d'inscription : 27/02/2017
Re: Gaëlle Josse
Les heures silencieuses
Une femme résignée confie sa vie à son journal. C'est la femme du tableau qui orne la couverture : elle y est représentée de dos comme elle l’a choisi, car c'est comme cela à cette époque, une femme, bien qu’ aimée, n'est qu'un petit élément dans la vie fastueuse d’un riche armateur, et, même si elle est appréciée pour son intelligence, sa personnalité importe peu. Elle nous parle de la vie à Delft, les bateaux sus, le commerce, les serviteurs. Et de son passé : les joies qu'elle a su cueillir, les douleurs qu'il a pu dépasser, mais que, les unes comme les autres, elle a vécues seule, car dans le couple, le respect l'emporte sur les épanchements. Ce n'est pas une vie malheureuse, c'est une vie plutôt heureuse de cette époque.
Gaëlle Josse nous offre un récit assez sombre, paisible et cristallin, et sous le propos respectable, se discerne une passion et des emportements qui ne demanderaient qu'à s'épanouir. Récit bref, car une vie, c'est bien cela, des jours heureux, un sens du devoir qui fait taire les jours malheureux, une grande solitude qui se cache derrière le faste. Et l’on découvre que cette femme, que l'on croyait à l'aube de la vieillesse, n'a que 36 ans…
(commentaire récupéré)
Une femme résignée confie sa vie à son journal. C'est la femme du tableau qui orne la couverture : elle y est représentée de dos comme elle l’a choisi, car c'est comme cela à cette époque, une femme, bien qu’ aimée, n'est qu'un petit élément dans la vie fastueuse d’un riche armateur, et, même si elle est appréciée pour son intelligence, sa personnalité importe peu. Elle nous parle de la vie à Delft, les bateaux sus, le commerce, les serviteurs. Et de son passé : les joies qu'elle a su cueillir, les douleurs qu'il a pu dépasser, mais que, les unes comme les autres, elle a vécues seule, car dans le couple, le respect l'emporte sur les épanchements. Ce n'est pas une vie malheureuse, c'est une vie plutôt heureuse de cette époque.
Gaëlle Josse nous offre un récit assez sombre, paisible et cristallin, et sous le propos respectable, se discerne une passion et des emportements qui ne demanderaient qu'à s'épanouir. Récit bref, car une vie, c'est bien cela, des jours heureux, un sens du devoir qui fait taire les jours malheureux, une grande solitude qui se cache derrière le faste. Et l’on découvre que cette femme, que l'on croyait à l'aube de la vieillesse, n'a que 36 ans…
L'ordre, la mesure et le travail sont des remparts contre les embarras de l'existence. C'est ce qu'on nous apprend dès l'enfance. Vanité de croire cela. Chaque jour qui passe me rappelle, si besoin était, que la conduite d'une vie n'est en rien semblable à celle d'un stock d'épices ou de porcelaine.
Ce que nous tentons de bâtir autour de nous ressemble aux digues que les hommes construisent pour empêcher la mer de nous submerger. Ce sont des édifices fragiles dont se jouent les éléments. Elles restent toujours à consolider ou à refaire. Le cœur des hommes est d’une moindre résistance, je le crains
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Dernière édition par topocl le Sam 4 Mar - 9:14, édité 1 fois
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8423
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Re: Gaëlle Josse
Le dernier gardien d'Ellis Island
1954. Alors que les autorités décident de fermer Ellis Island, un homme qui y a fait toute sa carrière professionnelle se souvient.
C'est un court roman bien écrit, quoique sans brio, qui mêle l'histoire individuelle de cet homme et l'hasardeuse destinée de tous les immigrants rêvant de l'Amérique, terre promise.
Splendide sujet, livre assez plaisant , mais dont j'ai trouvé l'aspect documentaire assez survolé et platement pédagogique. Quant à l'histoire personnelle du gardien, c'est malheureusement trop souvent l'aspect mélodramatique qui occupe la première place. au détriment du questionnement sur le rôle réel de l'Américain face aux migrants, terre d'accueil au filtrage impitoyable, la responsabilité des hommes travaillant à ce centre de tri et leurs petits aménagements avec la probité.
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1954. Alors que les autorités décident de fermer Ellis Island, un homme qui y a fait toute sa carrière professionnelle se souvient.
C'est un court roman bien écrit, quoique sans brio, qui mêle l'histoire individuelle de cet homme et l'hasardeuse destinée de tous les immigrants rêvant de l'Amérique, terre promise.
Splendide sujet, livre assez plaisant , mais dont j'ai trouvé l'aspect documentaire assez survolé et platement pédagogique. Quant à l'histoire personnelle du gardien, c'est malheureusement trop souvent l'aspect mélodramatique qui occupe la première place. au détriment du questionnement sur le rôle réel de l'Américain face aux migrants, terre d'accueil au filtrage impitoyable, la responsabilité des hommes travaillant à ce centre de tri et leurs petits aménagements avec la probité.
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Re: Gaëlle Josse
j'ai plusieurs livres dans ma pAL (me manque que le temps)
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21119
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