Henri Calet
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Re: Henri Calet
je n'en ai lu que 2 "le grand voyage" et Poussières de route (voyage sur les routes françaises au fil de l'eau)
j'ai beaucoup aimé les deux, il y a toujours de sa vie à lui dans ses récits et romans
(je le lirai bientôt)
j'ai beaucoup aimé les deux, il y a toujours de sa vie à lui dans ses récits et romans
(je le lirai bientôt)
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21152
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Henri Calet
Comme l'on dit par chez moi : "maaâh. " Il faut que je lise cet homme, vous me donnez très envie de le découvrir.
Par lequel commencer, à présent que vous êtes de nombreux initiés ?
Par lequel commencer, à présent que vous êtes de nombreux initiés ?
Nadine- Messages : 4866
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 48
Re: Henri Calet
Merci @Nadine, c'était aussi ce que je voulais savoir en demandant pour Les grandes largeurs. Nous allons le découvrir ensemble, alors !Nadine a écrit:
Par lequel commencer, à présent que vous êtes de nombreux initiés ?
Invité- Invité
Re: Henri Calet
Vraiment piquée de curiosité je tombe sur un article de blog qui cite le journal de l'auteur juste avant sa mort. C'est d'une justesse et d'une tristesse effroyable.
Je partage quand -même/
et cite la source, car la photo est d'elle, c'est le blog ""La bouche pleine"
Je partage quand -même/
et cite la source, car la photo est d'elle, c'est le blog ""La bouche pleine"
Nadine- Messages : 4866
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 48
Re: Henri Calet
Nadine a écrit:Vraiment piquée de curiosité je tombe sur un article de blog qui cite le journal de l'auteur juste avant sa mort. C'est d'une justesse et d'une tristesse effroyable.
Je partage quand -même/
et cite la source, car la photo est d'elle, c'est le blog ""La bouche pleine"
Ce que tu cites, c'est Peau d'ours. Si tu veux un peu plus de citations, remonte le fil, j'en ai extrait pas mal.
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Henri Calet
Donc Peau d'ours, pour commencer ?...j'aime bien le style journal, justement.
Invité- Invité
Re: Henri Calet
Je viens de prendre De ma lucarne, un recueil de chroniques et de textes divers entre 1945 et 1955...
Jack-Hubert Bukowski- Messages : 2490
Date d'inscription : 04/12/2016
Age : 42
Localisation : Montréal
Re: Henri Calet
Calet devrait te plaire Jack !
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Bédoulène- Messages : 21152
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Henri Calet
Il a une oeuvre quand même étendue. J'ai été un peu déçu par Les grandes largeurs, mais c'est surtout une impression qui m'a freiné à la lecture... J'imagine que j'avais besoin de compter sur quelques oeuvres de lui avant de m'attaquer à Le tout sur le tout. La peau de l'ours semble être une bonne porte d'entrée - merci Bix - et j'espère qu'il y en a encore quelques autres...
Jack-Hubert Bukowski- Messages : 2490
Date d'inscription : 04/12/2016
Age : 42
Localisation : Montréal
Re: Henri Calet
Les grandes largeurs – Balades parisiennes
Flâneries dans Paris, de son XIVe, plus pauvre et populaire, aux beaux quartiers de l’ouest et ses grandes avenues, les « grandes largeurs ».
Plaques commémoratrices et vitrines, traces du passé et souvenirs qui s’y rattachent (rapprochement d’objets saugrenus, qui me semble être une des inspirations du surréalisme).
Ça remonte à loin, le temps où le petit Calet faisait des pâtés de sable sur la place de l’Etoile, alors en travaux (livre paru en 1951) …
Nostalgie bien sûr, mais qui peut affirmer qu’elle ne soit que subjective, sans pertinence réelle ?
\Mots-clés : #nostalgie
Flâneries dans Paris, de son XIVe, plus pauvre et populaire, aux beaux quartiers de l’ouest et ses grandes avenues, les « grandes largeurs ».
Plaques commémoratrices et vitrines, traces du passé et souvenirs qui s’y rattachent (rapprochement d’objets saugrenus, qui me semble être une des inspirations du surréalisme).
Ça remonte à loin, le temps où le petit Calet faisait des pâtés de sable sur la place de l’Etoile, alors en travaux (livre paru en 1951) …
Nostalgie bien sûr, mais qui peut affirmer qu’elle ne soit que subjective, sans pertinence réelle ?
Tout n’était bien sûr pas mieux avant ; sa mère malade, il ramassait les mégots et mendigotait avec son père au chômage…« J’aurais probablement voulu vivre à l’époque des sabliers ou des clepsydres, ou des cadrans solaires, ou avant cela encore, quand il fallait se débrouiller tout seul parmi le ciel et les étoiles, quand le temps était silencieux. »
« Pourquoi s’acharne-t-on ainsi sur nos souvenirs à coups de pioche, à coups de canons, alors que nous n’en avons presque plus. »
\Mots-clés : #nostalgie
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15640
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Henri Calet
merci les lectures de Calet me tentent toujours
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21152
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Henri Calet
Peau d’ours
Notes prises par Henri Calet en vue de son roman "de la cinquantaine", que sa mort l’empêchera de rédiger.
D’abord une succession de souvenirs datés, les éléments de ce récit autobiographique, étayés de fragments de sa correspondance. Ainsi, dans la dèche, il se résout à redevenir employé :
Son problème cardiaque lui fait perdre la santé.
\Mots-clés : #autobiographie #journal
Notes prises par Henri Calet en vue de son roman "de la cinquantaine", que sa mort l’empêchera de rédiger.
D’abord une succession de souvenirs datés, les éléments de ce récit autobiographique, étayés de fragments de sa correspondance. Ainsi, dans la dèche, il se résout à redevenir employé :
Réflexions, observations, pas encore développées :« On vous apprend à ne plus être, vous êtes un pauvre type, on vous contredit, on vous commande, vous ne pouvez plus avoir raison. »
« Si loin de mes papiers, de ma vie.
Mon activité (?) antérieure me paraît inutile : Écrire ? Pour qui ? Pourquoi ? Ici, l’on écrit aussi, mais dans un autre dessein : rapports, notes, lettres, factures, chiffres (des millions de francs plein la bouche, je compte en millions et en tonnes). »
Plusieurs femmes dans sa vie, dont Ernestine (et leur jeune fils Luc), Reine, Mme Zouzou, Colette, Madeleine, etc.« Le mot « songe-creux »… Idée d’esquif, de pirogue, de bois creusé, évidé… Aller au fil de l’eau. »
Son problème cardiaque lui fait perdre la santé.
Il est étrange comme la note douloureuse de ce roman qui ne sera jamais se dégage de brèves notes, parfois obscures. Et peut-être n’en reste-t-il qu’un florilège de citations qui n’ont pu être étoffées par le texte…« Vivre son propre roman – vivre pour écrire – y conformer son existence. »
\Mots-clés : #autobiographie #journal
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15640
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Henri Calet
merci Tristram, je reviendrais vers l'auteur que j'apprécie
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21152
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
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Des Choses à lire :: Lectures par auteurs :: Écrivains européens francophones
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