Nos lectures en novembre 2017

Rondes de nuit d'Amaury Nauroy (de la génération intermédiaire).

Le Nommé Perreux, de Paul Bonnetain, et ses nouvelles. Je parie que peu connaissent ce contemporain de Zola _ et que cette oeuvre ne fait pas partie des incontournables...

Tristram a écrit:Le Nommé Perreux, de Paul Bonnetain, et ses nouvelles. Je parie que peu connaissent ce contemporain de Zola _ et que cette oeuvre ne fait pas partie des incontournables...

connais pô, mais tu vas nous en dire des nouvelles !
Moi j'ai acheté deux recueils de poésie des années 1920 de deux illustres inconnus pour google : Edmond Niox et André Duflot. Quelqu'un connaît ?

Inconnu chez moi également _ tu nous diras aussi ?!
Osons (de temps à autre) sortir des chemins battus !

kashmir a écrit:Alors, les deux sont en train de m'arriver, ou disons que sauver est trop fort, pour moi, mais que cela aide grandement à affronter les murs dressés !

Moi j'ai des livres précis qui m'ont littéralement sauvé la vie.

Hanta, est-ce indiscret, si tu cites ici un des livres qui t'ont sauvé la vie ?

La reprise de Kierkegaard
une trop bruyante solitude de Hrabal
L'ethique de Spinoza
La divine comédie de Dante
et Les oeuvres de Lewis Caroll.

j'ai lu La chaleur du cœur empêche nos corps de rouiller, de Marie de Hennezel, et je crois que je ne vais pas en parler parce qu'elle m'a bien irritée.Le simplisme psychologique et le "y'a qu'à" m'exaspèrent. (Déception, donc)

Merci Hanta ! Dans les livres que tu cites, je n'ai lu que celui de Hrabal !

topocl a écrit:j'ai lu La chaleur du cœur empêche nos corps de rouiller, de Marie de Hennezel, et je crois que je ne vais pas en parler parce qu'elle m'a bien irritée.Le simplisme psychologique et le "y'a qu'à" m'exaspèrent. (Déception, donc)

Oui , c'est le seul que j'ai lu d'elle et donc je ne suis jamais revenue à elle pour les raisons que tu exprimes .

Dans les cinq livres importants pour Hanta, il me reste à lire La reprise, déjà dans ma LAL, et Spinoza, pas (encore) dans mes listes...
Curieusement, ce qui m'a mené à Kierkegaard, outre les commentaires de Hanta et mes velléités récurrentes d'aborder cet auteur, c'est Robbe-Grillet, qui explique dans Chemin faisant que La reprise n'est « pas un retour en arrière mais au contraire un dépassement ».

Ils sont presque tous dans mes listes. Spinoza est le dernier en date, mais je crains d'être un peu juste.

églantine a écrit:

topocl a écrit:j'ai lu La chaleur du cœur empêche nos corps de rouiller, de Marie de Hennezel, et je crois que je ne vais pas en parler parce qu'elle m'a bien irritée.Le simplisme psychologique et le "y'a qu'à" m'exaspèrent. (Déception, donc)

Oui , c'est le seul que j'ai lu d'elle et donc je ne suis jamais revenue à elle pour les raisons que tu exprimes .

Je retiens...

kashmir a écrit:- Quasimodo - je t'envie de découvrir Combourg " en compagnie" de Chateaubriand, c'est ce que j'ai fait quand j'étais jeune : un voyage sur les traces de cet écrivain en pays malouin. Profite !

Ce sera pour un de mes prochains voyages (j'ai reporté faute de temps...)
Mais je ne doute pas que l'expérience soit passionnante !

Et que celui qui a soir, vienne
un roman de pirate
Sylvain Pattier

animal a écrit:Rondes de nuit d'Amaury Nauroy (de la génération intermédiaire).

Il est au moins malin et c'est un vrai bonheur de se plonger dans cette résurrection familiarisée de l'édition Suisse romande.

Avis aux amateurs d'anecdotes de noms qu'on ne croise pas tous les jours et de citations, si vous ouvrez le livre vous êtes perdus !

Bonsoir à tous.tes,

Depuis que je suis revenue sur le forum, je me pose une question. Ne m'en veillez-pas, svp!
Je vous vois échanger vos impressions et vous encouragez les un.e.s les autres. Vous vous donnez les bonnes adresses (les titres à lire). Cela semble naturel pour vous.
Pour moi, c'est presque comme si on échangeait des "petits mots d'amour" écris sur des bouts  de papiers mais qu'aucun ne me serait destiné. Même en me forçant je n'arrive pas à me passionner pour ces petits bouts d'amour.
J'ai toujours été une solitaire, je me suis construite loin des autres et de leurs regards, en secret. J'ai souvent été dans des bibliothèques, seule, y restant des heures en ne parlant à personne. J'ai même séché des cours pour cela. Quand je vais dans une librairie, je déteste que le.la libraire vienne me "conseiller", j'ai le sentiment d'être importunée dans une démarche qui n'appartient qu'à moi seule.
Je peux parler des heures de ce qui me passionne mais quand on me dit, "J'ai lu cela et c'est génial!", je sais par avance que j'ai déjà tracé ma route, le chemin qui me guide et que je suis déjà ailleurs. J'ai conscience que cela me coupe (et m'a déjà coupé) de découvertes, mais c'est plus fort que moi, je reste terriblement indépendante.
Des figures qui m'ont marquée alors que je suis agnostique se sont les pèlerins et les ermites. J'ai le sentiment de "parcourir" le monde ainsi.
Je vous lis, vous "observe" et pourtant j'ai le sentiment que tout cela se déroule derrière une immense vitre.

Alors je me demande comment vous faites? Je l'avoue c'est un mystère pour moi.

La jeune épouse, de Baricco

Je dirais que chacun ses façons et ses moments, on peut picorer discrètement et glisser un titre de temps en temps ou déborder de suggestions... ou s'ensevelir sous sa PAL.

Mais... cyberpunk, tu as forcément déjà lu William Gibson, je me sens seul sur le fil.

(Sinon souvent j'aime bien quand on me dit qu'un livre n'est pas pour moi )