Nos lectures en janvier 2018

Un grand écrivain décédé à 85 ans, Aaron Appelfeld.
Lisez son autobiographie de survivant de la Shoah.
U livre fort et beau !
Un grand éditeur aussi, Paul Otchcokovsky Laurens (P.O.L.)
75 ans.

Tristram a écrit:Le Llano en flammes, Juan Rulfo

Rulfo !
Comme je t'envie si c'est la première fois !

D'ailleurs:

Aventin a écrit:

D'ailleurs:

Tout à fait d'accord

J'ai déjà lu Pedro Páramo, et comme j'ai trouvé Le Llano en flammes, je continue !

Rulfo, j' ai eu la chance de l' écouter en personne. C' était à l' université du Mirail à
Toulouse et ma femme me faisait de la traduction instantanée.
Il parlait beaucoup des traditions indiennes qu' il connaissait et qui l' interessaient
personnellement.

Personnage humble, mais très admiré en Amérique latine.

Frédérick Tristan, L’Énigme du Vatican.
J'ai déjà lu plusieurs livres de lui, comme d'autres auteurs du mouvement littéraire la nouvelle fiction, et j'ouvrirai un fil si cet ouvrage me plaît.

Lætitia ou la fin des hommes d'Ivan Jablonka

Violence du moyen d'Arnaud Roustan.

animal a écrit:héhé. Wiechert il faut remercier (on dirait déjà !) tom leo pour sa suggestion de chaîne de lecture

Tu me vois pousser un certain "Ouff!" de soulagement! Mais si un amateur de Ramuz ne trouve aucun parallèle, aucune affinité, à qui pourrais-je bien recommander ce livre merveilleux? Pour moi, dans ma liste des meilleurs cinq livres de ma vie?!

Par ailleurs: j'ai lu dernièrement "Le passage de poète" de Ramuz, et moi, j'y retrouve certaines ressemblances "helvéticisées", s'il m'est permis d'inventer un mot...

Boff, et j'oublie de poster mes lectures! J'avais lu le petit livre de Hanns Zischler "La fille aux papiers d'agrumes", beau, doux. Puis un premier roman que je trouvais assez impressionnant de Brit Bennett "Le coeur battant de nos mères".

Maintenant je continue avec un livre de poèmes d'Esther Kinsky, un recueil de petits récits "Promenades" de Franz Hohler (auteur suisse), et je vais commencer les "Egarements de Hjalmar Söderberg, classique suèdois de la fin du XIXème siècle. Cela promet!!!

Dreep a écrit:Je retrouves Raymond Radiguet avec Le Bal du comte d'Orgel.

Ah Radiguet, un de mes chouchous.

colimasson a écrit:Souvenirs d'un pas grand-chose de Buko (je vais tous les enchaîner moi aussi !)

Oh yeah !

De mon côté, j'ai pas mal enchaîné ces derniers jours.
J'ai été moyennement emballé par Kamel Daoud, même si je lui reconnais quelques qualités, je lui reproche avant tout ce que je reproche à la majorité des auteurs d'aujourd'hui. Des pages qui se tournent trop vite, et le sentiment d'un manque de consistance.

Ensuite, j'ai lu Cours de philosophie en six heures un quart, de Gombrowicz. Un ouvrage intéressant qui reprendre à sa sauce quelques idées forces des grands philosophes. Très éclairant, et utile pour cerner un peu la phénoménologie de l'esprit. Didactique et plutôt accessible, avec de l'esprit. Mais j'ai trouvé qu'il était trop dur avec Marx (sans doute que son expérience de l'URSS y est pour quelque chose).

J'ai lu Le mythe de l'homme moderne derrière la technique de José Ortega y Gasset. Pas mal du tout, ça donne envie de lire autre chose de plus long.

Puis j'ai lu Toute passion abolie, de Vita Sackville-West. Je n'ai pas franchement accroché. J'ai trouvé ça plutôt plat.

Et là je finis Le livre de sable, de Borges. Bien plus accessible que Fictions, et plus reposant à la lecture.

Une lecture-fleuve à venir puisque j'entame Au bord de l'eau de Shi Nai'an.

Avadoro a écrit:Une lecture-fleuve à venir puisque j'entame Au bord de l'eau de Shi Nai'an.

Veinard !

Je le lis, là, Le livre de sable. Je ne sais pas si c'est reposant... À vrai dire, je m'en méfie d'autant plus que les choses paraissent accessibles. Il n'y a pas le côté bouillonnant de Fictions, mais les nouvelles sont émaillées de références plus ou moins discrètes (qui déploient un fond légendaire, précisent un caractère, etc.), et dont beaucoup m'ont tout d'abord filé entre les doigts. Un des noms me semble receler une énigme, que je n'arrive pas à résoudre, si elle existe (j'ai tout au plus un début de piste inintéressant en l'état).
J'aime retrouver son aspect le plus chaleureux, déjà présent dans la deuxième partie de Fictions, où va pourtant largement ma préférence (pour la première partie).

Je viens de finir le recueil. C'est vrai qu'il y a pas mal de références, de jeux. Aussi par rapport à des détails autobiographiques. Des références, j'ai eu un peu de mal à saisir la nouvelle hommage à Lovecraft.
Mais j'ai eu plus de facilités à le lire que dans Fictions, où il m'était apparu trop abscons, trop empli d'une érudition où j'avais du mal à entrer (un peu comme dans Le pendule de Foucault, de Umberto Eco). Ce n'est pas le type de littérature qui a ma préférence, même si je reconnais le brio.

A vous lire , je crois que je vais rayer Borges de mes projets .

Pour ma part énorme panne. Quinze jours sans lire. Déjà que décembre n'était pas folichon...
Du coup, j'ai sorti une méthode quasi infaillible : un Philip Kerr (série Bernie Gunther, la nouvelle série sur le foot est nettement au-dessous à mon avis).
Bref, ça sera Prague fatale, j'ai avalé hier soir 150 des 540 pages, c'est plutôt bon signe !

Je n'y suis pas encore arrivé Arturo. Ça peut être intéressant d'en discuter, tant les pistes peuvent être diverses


Chacun son ressenti ! Ce que je vois dans Le livre de sable, et qui peut rebuter, je ne m'en suis absolument pas occupé dans Fictions (pas besoin, c'est tellement riche). Et l'érudition n'y est que pour donner un parfum de mystère et de fantaisie (du moins je m'en contente : ça n'empêche pas l'esprit d'accéder à un stade bouillonnant et fécond).

Mon père adore Borges, et Le pendule de Foucault l'a laissé sur le carreau.

Mais s'il faut des extraits pour préciser un peu tout ça, églantine, je me ferais une joie de t'en trouver

Borges, comme Eco, peut se lire à plusieurs niveaux. Si on approfondit, c'est un plus, mais une lecture au premier degré donne déjà le vertige de ses perspectives.