Nos lectures en février 2018

La Maison des Feuilles peut constituer un entraînement pour ce genre de lecture, d'ailleurs.

kashmir a écrit:C'est dimanche - décidément, je me répète !  - j'aime bien l'idée d'un "petit livre" pour une journée !! Du coup, je lis aujourd'hui Ici, ça va de Thomas Vinau  et je mettrai un mot sur le fil one shot !

Message spécial pour Topocl : Passe ton chemin !!

Evidemment tu m'intrigues!

En parlant de pavé, j'ai commencé 4 3 2 1 de Paul Auster. Pour le moment ça me plait beaucoup.

Je m'attaque à " Ulugh Beg l'astronome de Samarcande" de Jean-Pierre Luminet.

Intéressant, Diogène ! Tu as lu les précédents Bâtisseurs du ciel ? Je connais peu l'oeuvre de Luminet, mais j'avais apprécié Les poètes et l'Univers, et des ouvrages de vulgarisation comme Bonnes Nouvelles des étoiles (plus des interventions sur YouTube). Je serais curieux d'avoir ton retour !

Commencé La voie mystique de l'angoisse de Michel Laroche.

Sur les conseils de Bix : Abraham le Poivrot d'Angel Wagenstein,
et pour l'instant j'aime beaucoup ce livre !

silou a écrit:Sur les conseils de Bix : Abraham le Poivrot d'Angel Wagenstein,
et pour l'instant j'aime beaucoup ce livre !

ça me fait plaisir, Silou, et ça me fait penser qu' il faut que je fasse un com.
Et oui, c' est un livre qu' on aime pour de multiples raisons !

Tango de Satan de László Krasznahorkai, voilà un livre qu'il faut boire comme un tableau, se laisser immerger en se rappelant les images des films de Béla Tarr, lesquels sont complémentaires (c'est assez rare pour le signaler) aux livres. Les mots du récit peuvent écarter ceux de notre pensée, de notre disposition à analyser tout ce qu'on lit.

Je commence aussi Notes d'hiver sur impressions d'été de Fiodor Dostoïevski.

Bientôt terminé La vie de Marianne

Copieux le Tango de Satan !

Et moi j'entame Home, de Toni Morrison. Des premières pages poétiques et agréables.

colimasson a écrit:Commencé La voie mystique de l'angoisse de Michel Laroche.

Tiens voilà un titre qui me parle .

églantine a écrit:

colimasson a écrit:Commencé La voie mystique de l'angoisse de Michel Laroche.

Tiens voilà un titre qui me parle .

Pareil, le titre a complètement happé mon attention. Très intéressant, une dédramatisation de l'angoisse, qualifiée de pathologique dans notre société, en la présentant comme étape nécessaire pour la croissance de l'être.

Tristram a écrit:Intéressant, Diogène ! Tu as lu les précédents Bâtisseurs du ciel ? Je connais peu l'oeuvre de Luminet, mais j'avais apprécié Les poètes et l'Univers, et des ouvrages de vulgarisation comme Bonnes Nouvelles des étoiles (plus des interventions sur YouTube). Je serais curieux d'avoir ton retour !

C'est le premier ouvrage de Luminet que je lis, je n'ai pas de recul sur cet auteur ou son oeuvre mais ça me semble vraiment intéressant, je te donnerai mon impression lorsque je l'aurai lu.

colimasson a écrit:

églantine a écrit:

colimasson a écrit:Commencé La voie mystique de l'angoisse de Michel Laroche.

Tiens voilà un titre qui me parle .

Pareil, le titre a complètement happé mon attention. Très intéressant, une dédramatisation de l'angoisse, qualifiée de pathologique dans notre société, en la présentant comme étape nécessaire pour la croissance de l'être.

après, notre société est pathologique, donc il est normal que l'angoisse y soit pathologique.
Et je n'ai pas lu le livre, mais dire que l'angoisse est quelque chose qui permet de se construire, ça me gêne un peu quelque part. Ou alors nous ne parlons pas de la même angoisse.

Curieux d'en savoir davantage sur l'angoisse !

Luminet, j'ai L'Univers chiffonné dans ma PAL, mais pas encore approché.

Sinon je lis aussi le vieux Hem', comme disait le vieux Buk' : Paris est une fête.

topocl a écrit:

colimasson a écrit:

églantine a écrit:
Tiens voilà un titre qui me parle .

Pareil, le titre a complètement happé mon attention. Très intéressant, une dédramatisation de l'angoisse, qualifiée de pathologique dans notre société, en la présentant comme étape nécessaire pour la croissance de l'être.

après, notre société est pathologique, donc il est normal que l'angoisse y soit pathologique.
Et je n'ai pas lu le livre, mais dire que l'angoisse est quelque chose qui permet de se construire, ça me gêne un peu quelque part. Ou alors nous ne parlons pas de la même angoisse.

Pour Kierkegaard l'angoisse est le vertige qui nous saisit quand nous prenons conscience de notre liberté.

personnellement je suis persuadée que l'angoisse me dessert (et elle influe aussi sur mes proches)

je suivrais ton commentaire Colimasson !

topocl a écrit:

colimasson a écrit:

églantine a écrit:
Tiens voilà un titre qui me parle .

Pareil, le titre a complètement happé mon attention. Très intéressant, une dédramatisation de l'angoisse, qualifiée de pathologique dans notre société, en la présentant comme étape nécessaire pour la croissance de l'être.

après, notre société est pathologique, donc il est normal que l'angoisse y soit pathologique.
Et je n'ai pas lu le livre, mais dire que l'angoisse est quelque chose qui permet de se construire, ça me gêne un peu quelque part. Ou alors nous ne parlons pas de la même angoisse.

Oui bien sûr. Michel Leroche est un évêque et théologien orthodoxe donc cette angoisse peut être liée à la position spirituelle de l'individu mais d'une manière générale, c'est aussi cette angoisse diffuse qui concerne l'être du sujet, un peu comme cette angoisse kierkegaardienne qu'évoque Hanta. En tout cas, c'est ainsi que je lis ce livre et ça ne pose pas de problème particulier.

De fait s'il est évêque il prend peut être une position existentialiste et la notion de choix, c'est ce qui permet d'éprouver sa liberté d'en prendre conscience et finalement n'est ce pas dans ces moments là que nous angoissons ? A l'approche d'une décision, d'un choix voire d'un renoncement ?