Nos lectures en mars 2018

Alors, @Dreep, je crois que c'est avec la dénomination de happy few que j'ai du mal. Il y a beaucoup d'autre dimensions que je sens mieux correspondre à mon "identité de lecteur" que le nombre...
Mais je te rejoins sur presque tout (seulement, je préfère penser qu'on est beaucoup et tant pis si je me trompe).

Oui sans vous je ne serai jamais aventurer dans certaines lectures .
Et donc aujourd'hui je serai la même personne mais différente .
Toutes ces lectures nous bousculent ,nous patinent , nous confortent et réconfortent , nous molestent quelquefois , et je suis bien sûr que c'est aussi formateur que les voyages .
Mais tout cela est fortement renforcé par le PARTAGE qui tissent des liens invisibles au delà de l'espace/temps . Ce n'est pas toujours confortable , nous le savons tous mais certainement aussi riche que la lecture .
Bon alors ...
Juste MERCI  à vous tous même les plus pestouilles .
Et euh moi aussi Arensor j'ai une cervelle d'eau de boudin et ça me fait carrément peur .

je viens seulement de vous lire ; merci à topocl du coup de torchon à Arensor pour sa sagesse et à vous tous pour votre participation

Je suis en train de terminer Que s' ouvre l' horizon : Karl Heinz Ott.
Tom Leo avait raison c' est vraiment un très beau livre.
Et les dernières pages sont sublimes.
Ce livre n' a rien à voir avec Enfin le silence, son premier livre paru en
français.
Un livre magistral, mais un roman.
Celui-la est visiblement une autobiographie, dont le but immédiat était une
tentative de catharsis,et plus encore, une nécessaire réconciliation par de
la vie et la mort.
Pari réussi. En tout cas pour le lecteur.
J' essairai d' y revenir.

On fait ou refait un fil plus tard/une autre fois ?

J'ai une terrible flemme

Il m'arrive même parfois de croire que je n'avais pas aimé un livre alors qu'en fait, si - ou l'inverse.

moi aussi ça m'arrive.

La reine Ginga et comment les Africains ont inventé le monde (José Eduardo Agualusa)

Les Aventures de Sindbad le Marin.

Arturo a écrit:

colimasson a écrit:Commencé Interventions 2 de Michel Houellebecq, dès le premier chapitre, un régal !

Profite ! Je n'ai plus rien à découvrir...  Vivement qu'il nous sorte un nouveau livre !

J'approche bientôt de ta situation et ça m'angoisse à mort...

animal a écrit:

Il m'arrive même parfois de croire que je n'avais pas aimé un livre alors qu'en fait, si - ou l'inverse.

moi aussi ça m'arrive.  

Idem.

animal a écrit:Les Aventures de Sindbad le Marin.

ça me conviendrait parfaitement en ce moment

colimasson a écrit:

Arturo a écrit:

colimasson a écrit:Commencé Interventions 2 de Michel Houellebecq, dès le premier chapitre, un régal !

Profite ! Je n'ai plus rien à découvrir...  Vivement qu'il nous sorte un nouveau livre !

J'approche bientôt de ta situation et ça m'angoisse à mort...

Wahou ! Il va falloir que je le lise alors.

Antoine Volodine, Des anges mineurs. Ca a l'air franchement bizarre.

Quasimodo, c'est dans ce livre que Volodine introduit ses "narrats", des sortes d'instantanés.

Eh oui ! Quel drôle d'univers. Fascinant, à coup sûr.

Pour me remettre de mon roboratif banquet rushdien (La terre sous ses pieds, voir commentaire), et à l'instigation alléchante d'Hanta, je m'offre en dessert les deux nouvelles de Kyūsaku Yumeno, L'Enfer en Bouteille et Amour Posthume, non sans une pensée pour Topocl, qui dédaigne ce genre de friandises...

Hihi, je veux bien de tes pensées facétieuses, Tristram! Amuse-toi bien!

Pour ma part, je m’instruis : la note américaine, de David Grann

Essaie La terre sous ses pieds : c'est l'anti-nouvelle !

Quasimodo a écrit:Camus-Arletty ça doit être quelque chose ! Oui, à picorer sans doute.
J'aimerais bien avoir ton avis, topocl.

Pour le moment il est plus que mitigé. J'ai lu 200 pages, et certes l'écriture est sublime, que ce soit Camus ou Casarès, d'ailleurs. Certes leur amour est merveilleux.... mais... que disent-ils donc d'autre que je t'aime, mon amour. Tu me manques, je suis triste. Écris-moi vite, j'ai hâte que nous nous retrouvions. Merci pour ta lettre qui m'a sauvé du désespoir... Cela, sur 200 pages déjà (on est fin 49).
En tant que lectrice, je n'ai qu'une hâte égoïste, qu'ils s'aiment moins (mais là dessus il ne faut pas compter je crois), qu'ils passent à autre chose...Ce n’est pas possible que cela reste ainsi sur 1200 pages, 865 lettres...Cependant il y a cette sensation de vide absolu, mais à condition de lire par petits bouts, je ne peux pas dire que je m'ennuie. Je m'amuse plutôt: tant de variations sur le même thème...
A réserver sans doute aux grands amateurs de style, d'amour ou de Camus...
Je vais essayer de continuer, quand même.

Tu lis double ?

"Certes leur amour est merveilleux.... mais... que disent-ils donc d'autre que je t'aime, mon amour."

Mais que veux-tu, qu' ils disent d' autre, Camus et Casares ?
L' amuuuur est le contraire de la lucidité.
Non ?