Nos lectures en Juillet 2018

Je viens de le terminer. J'ai trouvé la fin complètement nulle, ça m'a tout plombé ! (en plus j'avais tout deviné, pffff)

trop forte !

Bravo Armor ! J'ai feuilleté L'île aux chasseurs d'oiseaux, mais le style m'a un peu gêné.

J'ai récemment lu Négociations de Jean-Claude Charles et suis en train de lire Le Spleen à Paris. Petits poèmes en prose de Charles Baudelaire. Je sens que je devrai lire Gaspard de la nuit, mais avec Le Spleen à Paris, il me semble avoir trouvé l'élan pour le faire. J'aime la poésie en prose et même si je préfère la poésie versifiée, il m'apparaît important d'aller vers la poésie en prose pour mieux revenir aux sources de la poésie.

Quasimodo a écrit:Bravo Armor ! J'ai feuilleté L'île aux chasseurs d'oiseaux, mais le style m'a un peu gêné.

ah, je l'ai acheté sans le feuilleter, du coup, tu m'interpelles, - Quasimodo ! J'ai prévu de le lire un peu plus tard, je verrai...

Armor a écrit:Je viens de le terminer. J'ai trouvé la fin complètement nulle, ça m'a tout plombé ! (en plus j'avais tout deviné, pffff)

Merci Armor pour ton avis, du coup je vais le laisser de côté, je trouverai bien un autre auteur pour m'embarquer aux Hébrides.

kashmir a écrit:

Quasimodo a écrit:Bravo Armor ! J'ai feuilleté L'île aux chasseurs d'oiseaux, mais le style m'a un peu gêné.

ah, je l'ai acheté sans le feuilleter, du coup, tu m'interpelles, - Quasimodo ! J'ai prévu de le lire un peu plus tard, je verrai...

J'ai eu du mal au début avec L'île aux chasseurs d'oiseaux car il ne se passe pas grand chose, surtout des souvenirs d'enfance mais auxquels on ne s'intéresse pas vraiment, on se demande un peu ce qu'on fait là et où l'auteur veut en venir, mais c'est pas mal du tout ensuite avec une bonne montée en puissance. Au final il me reste un bonne impression qui m'a donné envie de retrouver un jour Peter May et les Hébrides.

J'ai l'île des chasseurs d'oiseau dans ma PAL (dédicacé), on verra !
Franchement il y a de bonnes choses dans ce livre, notamment au début, mais le dernier quart m'a tout plombé.

topocl a écrit:Je suis né un jour bleu de Daniel Tammet

Alors tu en as pensé quoi ?

Après quelques lectures commencées et achevées en route, j'en suis à Le temps déployé d'Olivier Costa de Beauregard et à Pasetta racconta de T. D. Pasetta, le tenancier d'un camping des Abbruzes où j'ai passé quelques jours la semaine dernière, un passionné de montagnes... (clic) J'ai la version française bien heureusement...

et tu nous montres des photos Coli ?

Shirley Jackson, Nous avons toujours vécu au château

Leloup, Ecrits sur l'Hésychasme

Oh, tu en diras quelques mots, Bix ?

Quasimodo a écrit:Oh, tu en diras quelques mots, Bix ?

Je suis assez proche des jugements de Topocl et Avadoro...
Que ça ne t' empeche pas de te faire ta propre opinion.
On n' a pas envie quand meme d' etre trop sévère, c' est un premier
livre et elle semble plutot sympa jean Hegland...

Une petite suggestion, Quasi ?
Je te conseille par contre et sans réserves, un court livre, partie essai, partie
biliographie, par une autre américaine, de la meme génération que Jean Hegland.
La Consolation des grands espaces : Gretel Ehrlich.
Frappée de plein fouet par une tragédie intime, la mort de son ami, elle va se réfugier dans le Wyoming.
Les espaces sont vastes, certes, mais ingrats et désertiques, les conditions climatiques extremes, entre les blizzards et le froid extreme pendant huit mois
d' hiver et la canicule l' été.
Les travaux d' éleveur sont ingrats, épuisants et totalement absorbants.
Les habitants contraints à la dureté et au silence la plupart du temps.
A peine arrivée,  elles songe à repartir.


Mais elle apprend peu à peu à aimer ce qui lui était d' abord répulsif, invivable.
 Son job et le pays et les gens et les animaux.
Elle ne nous donne pas envie de vivre dans ce pays ni meme de l' aimer.
Et d' ailleurs, elle n' essaie meme pas.
Mais elle  est convaincante parce qu' elle écrit bien, sans chichis.
Un style vigoureux et épuré.


C' est en poche et c' est vraiment donné.

colimasson a écrit:Pia, il faudra que tu nous fasses un fil pour ce livre. J'ignorai qu'autant de femmes avaient été impliquées, c'est vrai.

Et bien voilà!

bix_229 a écrit:Une petite suggestion, Quasi ?
Je te conseille par contre et sans réserves, un court livre, partie essai, partie
biliographie, par une autre américaine, de la meme génération que Jean Hegland.
La Consolation des grands espaces : Gretel Ehrlich.

Les travaux d' éleveur sont ingrats, épuisants et totalement absorbants.
Les habitants contraints à la dureté et au silence la plupart du temps.
A peine arrivée,  elles songe à repartir.


Mais elle apprend peu à peu à aimer ce qui lui était d' abord répulsif, invivable.
 Son job et le pays et les gens et les animaux.
Elle ne nous donne pas envie de vivre dans ce pays ni meme de l' aimer.



C' est en poche et c' est vraiment donné.

Lorsque je l'ai lu, j'ai eu beaucoup de mal à ne pas interrompre la poursuite de ce livre: la narratrice n'aime pas la contrée, les hommes qu'elle croise - il faut dire que rien que dans les rapports avec la nature, ils sont sans tendresse... - et cela m'avait mis mal à l'aise et rendue triste comme lecture !

A toi de nous dire, Quasimodo !

Arturo a écrit:Leloup, Ecrits sur l'Hésychasme

Très intéressant. Je serais assez "curieux" d'avoir ton ressentie. J'ai lu d'autres livres sur cet approche. "Le pélérin russe" va dans le/une forme de vécu de cette tradition...

Curieux, Je pensais vraiment que ce livre t' aurait interessée, Kashmir.
Ne serait-ce que, parce que l' auteur parvient à surmonter les obstacles
qui lui vaient paru d' abord insurmontables.
Et à nous faire partager son retournement, grace à son style vf et sans la
moindre mièvrerie.
Comment en fait, il lui a sauvé la vie en la changant.