Quatrième de couverture

"Quand la première de couverture est le recto du livre, la quatrième de couverture est son verso. Sur cette page on peut, généralement, lire un résumé du livre (ou un extrait), quelques informations sur l'auteur et des critiques faites à son sujet."

Des quatrième de couverture qui vous intriguent, interpellent, étonnent, décident ...................partagez !

Je reviens sur FRITZ VON UNRUH (je ne sais pas où ranger les quatrièmes qui interpellent _ fil à créer ?)
Celle-ci est exemplaire du genre qui m'attire, pour plusieurs raisons d'ailleurs, mais je nourris une sévère méfiance pour les dos de livres livrés aux éditeurs...

Ce n'est pas encore la fin
Trad. de l'allemand par Yvan Goll
Collection Blanche, Gallimard
Parution : 14-02-1951
632 pages
Gaspard Uhle, un Allemand qui a combattu à Verdun et a gardé une horreur profonde de la guerre et du meurtre, est amoureux d'une danseuse juive polonaise, Olenka. En août 1939, Olenka est convoquée à Berchtesgaden pour danser devant Hitler. Au cours de son entrevue avec le Führer, elle vole le testament dans lequel le dictateur nazi a indiqué le secret de sa puissance... Olenka s'enfuit, rentre à Paris, où, après de nombreuses et effarantes aventures auxquelles sont mêlés le Soldat Inconnu et tout l'entourage de Hitler – elle est tuée... Et la guerre de 1939 éclate...
Sur cet étrange canevas, Fritz von Unruh a écrit un extraordinaire roman (qui a enthousiasmé Thomas Mann et Einstein), où le fantastique se mêle au symbolique, où la plupart des personnages sont historiques et se montrent sous un aspect hallucinant, où le scènes d'orgies, de luxure, de sadisme, de démence, de magie noire, se succèdent, interrompues par de surprenants dialogues qui éclatent d'un amour ardent pour l'humanité. C'est aussi le pamphlet le plus violent contre le nazisme, et une révélation saisissante d'un des aspects les plus mystérieux de l'âme allemande.

La plupart ont pour but de faire vendre le livre et donc, le louent de façon éhontée.
Il y a des exceptions, en général de l' auteur lui-meme.

Cela permet aussi de décider de lire ou pas, peut-être à tort d'ailleurs !

car souvent le titre n'est guère révélateur

Le premier bon réflexe, c'est de regarder s'il y a un fil sur...

Bédoulène a écrit:Cela permet aussi de décider de lire ou pas, peut-être à tort d'ailleurs !

car souvent le titre n'est guère révélateur

Plus que l' image de la jaquette ou de la couverture ?

J'évite absolument de lire les 4ème de couverture pour les romans. Bien souvent on nous révèle trop de choses de l'intrigue. C'est comme les bandes annonces ciné, il y a bien longtemps que j'ai arrêté de les visionner.

Bien observé Arturo (mais n'est valable que pour ceux qui sont sensibles aux intrigues, et n'ont pas la chance d'avoir une mémoire fort courte).

eh bien le livre que je commence je l'ai acheté chez un bouquiniste car la quatrième de couverture, l'encart de l'auteur et critique faisait référence à Flannery O'Connor et Carson McCullers

Bien vu aussi, Bédoulène : dans la 4e en tête de fil, j'ai bien sûr tilté sur "Thomas Mann et Einstein" ! Même si ce n'est peut-être qu'une attrape pavlovienne...

Et si on envisageait la création d'un fil "147ème page" ?

Arturo a écrit:J'évite absolument de lire les 4ème de couverture pour les romans. Bien souvent on nous révèle trop de choses de l'intrigue. C'est comme les bandes annonces ciné, il y a bien longtemps que j'ai arrêté de les visionner.

Pareil.
Je crois que je n'ai jamais fait que survoler du regard afin de chercher quelques mots clés inspirant ou non , ces quatrièmes de couverture .
Pour les films je fuis les bandes-annonces aussi . Et ne lis les critiques avec attention qu'après avoir vu le film .

Eglantine a écrit:Et ne lis les critiques avec attention qu'après

Encore une réflexion pertinente (au moins pour les livres) : d'ailleurs, sinon, on ne comprend pas vraiment la critique.

Je l' avais énormément apprécié également, mais je n' ai pas retrouvé chez
Soucy ce qui m' avait tellement emballé dans ce livre.
Et toi ?

Ensuite, j'ai lu L'angoisse du héron.Très bon. Mais pas aussi puissant que le livre cité précédemment. Cela dit, je compte poursuivre avec cet auteur. Et toi, Bix, qu'as-tu encore lu de Gaétan Soucy ?

En fait, je ne sais plus. Peut etre L' Acquitement...
En tout cas, l' auteur est mort jeune (54 ans) après une éclipse assez longue,
je crois.
Je me dis que, parfois, un livre peut etre LE livre de votre vie et que vous
savez/craignez de ne jamais faire aussi bien.
C' est déjà arrivé, une véritable malédiction !
En tout cas, ça me fait très plaisir de rencontrer un écho aussi favorable au
sujet d' un livre que je n'avais pu partager avec personne.
Mais il n' est pas trop tard pour le recommander !
Et meme pour le relire !

Peut-on envisager une lecture commune pour ce court roman de 192 pages ?

Pourquoi pas ? Mais il faudra que je l' achète...

tu peux lancer une LC Louvaluna  ou sur ce fil fait la proposition ICI

Je le lirais bien ; vais jeter un œil en médiathèque (mais elle est fermée actuellement [paupières closes]).