Lectures de juin 2020

Oui, je crois que je vois. (Sur le site, on peut lire le livre scanné, ça se fait très bien.)

- Le Livre de Jeanne : Marie Didier

Forêt furieuse de Sylvain Pattieu (qui a un petit côté rappelant celui que lit Arensor en ce moment dont je ne sais plus le nom)

ArenSor a écrit:Me suis plongé dans le pavé de Mariam Petrosyan : "La Maison dans laquelle". Tès étrange. Je crois que Burlybunch avait lu et apprécié.

Absolument, une lecture marquante! Curieux de tes retours

Gonçalo Tavares "Monsieur Swedenborg...". Attention: le court livre invite à voler sur les pages. Ralentir la vitesse de lecture?

Oh tiens, je suis curieux de ton avis, tom léo. J'avais beaucoup apprécié Monsieur Brecht, et je continuerais volontiers mon exploration du "Quartier" !

terminé Mendelhsson est sur le toit, je vais commencer, à mon rythme, et certainement sur 1/2 mois vu mon rythme de lecture et le nombre de pages !

le seigneur de Bombay de Vikram Chandra !

ça commence fort !

Ah tiens, je n'aurais pas pensé que ce livre t'intéresserait. J'espère que tu apprécieras autant que moi !
Et qu'as-tu pensé du Jiri Weil ?

Juan Rulfo : Le Llano en flammes

J'ai lu la première nouvelle, qui est prometteuse

Armor a écrit:Ah tiens, je n'aurais pas pensé que ce livre t'intéresserait. J'espère que tu apprécieras autant que moi !
Et qu'as-tu pensé du Jiri Weil ?

j'ai beaucoup aimé l'écriture de Jiri Weil, et toujours des évènements, des situations que l'on découvre, malheureusement (et pourtant j'en ai lu des livres sur le sujet); tant de haine, de perversité auxquelles s'ajoutent absurdités, jalousie, la bêtise... la fin ne laisse aucun espoir !

pour revenir au livre de Chandra, je tombe dans un univers qui m'est inconnu, mais qui me laisse entrevoir la diversité de cette société, je ne connais pas les différentes ethnies, castes, c'est complexe, surprenant, toujours en mouvement, la misère présente rapidement dans ma lecture ; la corruption (dans ce début, compréhensive vu la défaillance de l'Etat)j'accroche, mais je lis à doses homéopathiques

Bédoulène a écrit:la corruption (dans ce début, compréhensive vu la défaillance de l'Etat)

Je ne crois pas qu'on puisse légitimer la corruption, mais j'imagine que tu fais allusion à des pratiques autres que selon le sens exact ("faire agir quelqu'un contre son devoir, contre sa conscience").

j'ai seulement dit compréhensive, en effet le commissariat ne peut fonctionner sans l'"allocation mensuelle" accordée par un Dancing/bar ; je ne légitime pas moi, les fonctionnaires peut-être, mais je n'en suis qu'au début !

il faut lire le livre Tristram pour comprendre

Goethe, Maximes et réflexions :
https://fr.m.wikisource.org/wiki/Maximes_et_R%C3%A9flexions_(Goethe,_trad._Sklower)
Le français de la traduction me paraît un peu raide parfois, c'est regrettable.

Tout s'explique : le traducteur, Sigismond Sklower, n'a pas le français pour langue maternelle. Je suis tenté de croire que les langues latines ont des structures syntaxiques proches les unes des autres, et que le manque de grâce du traducteur vient précisément de l'absence de ce rythme latin dans son écriture. Toutefois, je lui suis reconnaissant d'avoir fait ce travail que personne ne s'est soucié de faire par la suite, et qui transpose assez clairement une pensée difficile.

Quand même fort surprenant que personne n'ait repris cette traduction ?!

La faute au genre, pas suffisamment à la mode ?

Ici même, Taleb Alrefai
Alcools, Apollinaire
Nous l'appelions Em, Jerry Pinto (arrêté à la moitié... j'aurais dû le lire en anglais, la traduction était étouffante...(le récit aussi d'ailleurs))

J'en profite pour demander aux lecteurs de Georges Bataille, s'il y en a : par quoi est-ce que je devrais commencer ?

Secrètement a écrit:Alcools, Apollinaire

Une découverte ancienne (scolaire), mais qui m'a durablement marqué.

Georges Bataille : sans originalité, je conseillerais la lecture dans l'ordre d'écriture : surtout d'abord Histoire de l'œil, puis Madame Edwarda, etc. (je suis loin d'avoir lu toute son oeuvre).