Nos lectures d'octobre

Je me plonge dans « La chartreuse de Parme » de Stendhal.

je sais qu'à l'adolescence j'ai lu Stendhal

J'aimerais bien le lire, celui-ci ! Récemment, je me suis débarrassé de Vie de Henry Brûlard, et j'ai trouvé son Journal assommant.

J'aime bien Stendhal mais je ne comprendrai jamais pourquoi tout le monde s'accorde à dire qu'il est un grand écrivain.

Dreep a écrit:J'aime bien Stendhal mais je ne comprendrai jamais pourquoi tout le monde s'accorde à dire qu'il est un grand écrivain.

Tu sais, c'est subjectif, meme quand il s'agit de critiques, d' universitaires, d' écrivains...
Ou de lecteurs !
A chacun ses illusions. 

Vies privées (Josep Maria de Sagarra)

 Stendhal, franchement, ça me laisse assez indifférent - je m'étais cantonné, il y a belle lurette, à ses deux publications-phares, La Chartreuse de Parme et Le Rouge et Le Noir, sans jamais me dire qu'un jour peut-être je serais susceptible de faire retour à l'auteur.

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Joie !
J'ai enfin mis la main sur le Guía escalada de Barcelona y Alrededores. Volumen 1 - Parte Sur, de l'infatigable arpenteur de parois demeurées dans l'ombre de la notoriété (et machine à publier) Luis Alfonso, en espagnol avec quelques pages en catalan, titre épuisé, en état, disons, semi-neuf.

Bien entendu l'inévitable corollaire, un fourmillement dans les doigts, et le début d'un pilonnage intensif au moyen de textos des copains & copines de cordée, calendrier en main, n'a pas manqué d'apparaître aussitôt...




Sinon Balzac, Cendrars, Vénus Khoury-Ghata...

Suite à Bourlinguer, j'ai voulu tenter, à l'invite de Cendrars, un bouquin de Rémy de Gourmont, en l'occurence D'un pays lointain, j'ai dû refermer dès les premières pages, trop nauséeux, dur, pour mon humeur du moment - toutefois, maintenant que je suis averti j'y retournerai, mieux aguerri, un de ces jours/mois/année.
De premier abord, ça ne semble pas manquer pas de qualité, de talent littéraire.

bonne lecture à tous

Je ne pense plus souvent à renseigner ce fil...
Junichirô Tanizaki, Le goût des orties

La femme et le pantin, de Pierre Louÿs. Affecté, méprisant, vieillot, mais enfin, c'est à nouveau Séville...

Jusqu'à Faulkner, de Pierre Bergounioux. Pour l'instant je ne comprends pas où il va.

Tu diras si tu t'y retrouves ?
Sinon, Italo Calvino, La Machine littérature...

Tristram a écrit:Je ne pense plus souvent à renseigner ce fil...
Junichirô Tanizaki, Le goût des orties

Ah je l'avais bien aimé, celui-là ! Je me souviens que par moment, les différences culturelles étaient amusantes.

J'ai beaucoup aimé aussi, je ne sais pas trop pourquoi. Je vais essayer de démêler ça dans mon commentaire, que je rédige de suite !

Henri Bosco, Sylvius. Enfin ! je le lorgne depuis que j'ai terminé Malicroix !

J'ai beaucoup aimé L'ami allemand de Joseph Kanon. Certes, on pourra reprocher le fait que le héros soit un peu trop parfait et amoureux. Bon en même temps, ça change des personnages alcooliques et désabusés.
J'ai surtout beaucoup apprécié la plongée dans Berlin à la toute fin de la guerre, quand Russes et Américains se partageaient le gâteau, à commencer par les scientifiques allemands... alors que la population était exangue.

J'entame Stasi Block de David Young, j'avais été convaincue par le premier tome, Stasi Child. Un conseil de Romain, malheureusement dispersé aux alizées.

J'ai commencé L'empire et l'absence, de Strintz, ça promet mais j'ai un peu de mal à rentrer dans le roman, pour l'instant.

Je parcours la poésie américaine du XXème, à mon rythme depuis des années, j'ai fait récemment quelques incursions sans grand succès chez Wallace Stevens et Sylvia Plath, j'ai retrouvé avec plaisir Cummings, et découvert George Oppen. Peut-être le plus accessible parmi les objectivistes.

Je vais démarrer aussi Le pur et l'impur, de Jankélévitch, ça m'a l'air assez ardu.

bonne lecture à tous !