Quelles sont nos lectures en février 2021

@ Quasimodo,

En lien avec Henri Thomas, j'en avais parlé il y a un bout. Les chosiens ont commencé à en parler par la suite. Avant de revenir sur le forum récemment, j'avais pris La nuit de Londres sur ma bibliothèque pour essayer d'y plonger. Je lis d'autres choses et je me prépare aux styles de chaque livre que j'aborde...

"La Nuit de Londres" devrait te plaire Jack-Hubert - ou tu détesteras - ce livre ne devrait pas laisser indifférent un randonneur urbain.
Pour ma part, je lis Marcel Jouhandeau : "Chaminadour" (c'est la faute à Bédoulène )

Le lis L'Ingrate venue d'ailleurs d'Irena Brezna

Récit probablement inspiré par la vie d'auteure sur le décalage entre pays d'origine et les habitudes de la Suisse...:

Telle une funambule marchant au-dessus du vide, "l'ingrate venue d'ailleurs" fait l'expérience de la petite Suisse démocratique, riche et policée des années 1970 avec un bagage forgé sous une dictature communiste que sa famille doit fuir. Le choc est inévitable. La jeune fille va devoir développer des stratégies et trouver des astuces pour vaincre bien des obstacles. Ce récit caustique et poétique est scandé par les destinées effleurées d'autres personnes migrantes que la jeune femme, devenue interprète, rencontre par la suite dans des hôpitaux, des tribunaux, des centres de réadaptation, ou lors de consultations médico-sociales. Des vies souvent au bord du gouffre: réfugiés de guerre, malades, délinquants, idéalistes ou naïfs. Au fil de son itinéraire douloureux, la jeune femme se forge une nouvelle identité, libre, ouverte, reconnue et reconnaissante.

Je me suis lancée dans une lecture de longue haleine : Au pays du cerf blanc de Chen Zhonhshi. 1060 pages au compteur. (en poche)
Ca démarre plutôt bien (j'ai lu 200 pages). Bien sûr il y a des "longueurs", en ce sens que l'auteur multiplie les anecdotes sur chaque protagoniste rencontré, anecdotes pas forcément utiles à l'histoire en elle-même. J'ai souvent remarqué cela dans les livres chinois, d'ailleurs. Mais c'est une façon de raconter qui me plaît bien. Pour l'instant j'accroche !

Bonjour :-)

Bédoulène : je n'ai pas encore lu "la tête perdue de Damasceno Montero" mais il est sur mes étagères.
A ce jour mon préféré est "Pereira prétend". Il y a d'ailleurs une excellente bd de Pierre-Henri Gomont d'après le roman de Tabucchi.

Jack-Hubert Bukowski : pourquoi as-tu arrêté ta lecture de L'homme sans qualités" au bout de cent pages ?

J'ai découvert avec bonheur "La patrie des fourmis" de Javier Tomeo dont je n'avais jamais entendu parler.

majeanne a écrit: (sur l'ordi je sais pas faire l'accent sur le o)

En revenant sur les échanges, je trouve cette remarque. C'est très simple, il suffit de taper la touche ^, de relâcher puis de taper la touche O et cette lettre va se positionner directement sous un accent circonflexe (de même pour le tréma).
En ce qui concerne "L'Homme sans qualité", j'ai laissé tomber aux 4/5e. J'ai trouvé le livre intéressant et il est manifestement important. Toutefois, j'avais l'impression d'un certain "flou" dans la partie laissée inachevée (si je me souviens bien, ces textes ont été regroupés et classés de manière plus ou moins arbitraire). Ce que j'ai trouvé difficile dans ce livre est la place de la réflexion philosophique, ayant toujours eu quelques problèmes avec cette discipline. Mais, tout le caractère disons "poétique" m'a bien plu.

@Arensor : je te suivrais certainement pour Jouhandeau ; pour Musil pas lu non plus et ce que tu en dis me freine d'autant, donc pas d'immédiateté.

@majeanne : j'ai beaucoup aimé Péreira prétend !

je vais commencer : "A la machine" de Yamina Benahmed Daho

Jean Echenoz - Courir (et une fois de plus avec cet auteur, je m'ennuie...)

Defoe - Robinson Crusoé

Tchékhov - La Dame au petit chien et autres nouvelles (quel écrivain, quel homme ! )

Tatie a écrit:Jean Echenoz - Courir (et une fois de plus avec cet auteur, je m'ennuie...)

Tristram te dira de t'obstiner ! Car lire, c'est souffrir, c'est bien connu !

Je n'ai pas lu Courir, mais d'autres romans d'Echenoz dont l'élégante vacuité m'interpela ; ça passe très vite, et presque rien ne dépasse. Merci à Minuit !

A la base, il y a le thème de "courir". C'est basé sur l'histoire vraie d'un grand champion, Emile Zatopek. Bon, quand on n'est pas sportive pour 2 sous, ça part mal. Ensuite, il y a le récit. Rien de palpitant. Du narratif plan-plan. Pourtant, la course...
Echenoz est loué partout pour sa plume précise, sa virtuosité, etc... Une justesse de ton. Cela, j'arrive quand même à l'apprécier.
Bon, je vais vous écouter : persister...

Tatie a écrit:Une justesse de ton

Oui, c'est bien vu : il ne fait pas de bruit.

Quasiment inaudible...

majeanne a écrit:Bonjour :-)

Bédoulène : je n'ai pas encore lu "la tête perdue de Damasceno Montero" mais il est sur mes étagères.
A ce jour mon préféré est "Pereira prétend". Il y a d'ailleurs une excellente bd de Pierre-Henri Gomont d'après le roman de Tabucchi.

Jack-Hubert Bukowski : pourquoi as-tu arrêté ta lecture de L'homme sans qualités" au bout de cent pages ?

J'ai découvert avec bonheur "La patrie des fourmis" de Javier Tomeo dont je n'avais jamais entendu parler.

@majeanne

J'imagine que je voulais préserver cette impression forte que j'avais eue de ces 100 premières pages. J'ai de la difficulté avec les longues lectures et je respire mieux à ce qui poétise. J'ai déjà gagné un marathon de lecture dans ma jeunesse (fini 5e dans un concours), mais mes goûts ont beaucoup changé à l'âge adulte. Je recherche surtout ce qui donne une spécificité à certains registres mineurs, comme par exemple, l'écriture des flâneries littéraires, la poésie, la prose poétique et la forme de l'essai.

@Tatie .Tchékhov - La Dame au petit chien et autres nouvelles (quel écrivain, quel homme ! I love you )

J'espère que tu en parleras un peu. Tchekhov était tellement modeste qu'on a failli l'oublier...

- Petros Markaris : L'Empoisonneuse d'Istanbul.
Polar à la grecque.

bix_229 a écrit:- Petros Markaris : L'Empoisonneuse d'Istanbul.
Polar à la grecque.

J'ai bien aimé les moments passé avec cet auteur. Pas du grand art, mais des lectures agréables, et qui donnent une idée de la réalité grecque durant la crise financière.

Armor a écrit:

bix_229 a écrit:- Petros Markaris : L'Empoisonneuse d'Istanbul.
Polar à la grecque.

J'ai bien aimé les moments passé avec cet auteur. Pas du grand art, mais des lectures agréables, et qui donnent une idée de la réalité grecque durant la crise financière.

C'est vrai ! En plus, l'aspect policier compte moins que la critique socio/politique de la Grèce et des aventures familiales du couple Charitos.

J'espère que tu en parleras un peu. Tchekhov était tellement modeste qu'on a failli l'oublier...

Ah oui, j'en ai bien l'intention ! J'ai presque fini ce recueil de nouvelles. Je suis fascinée aussi par l'humanisme de ce médecin qui n'hésita pas à mettre sa vie en danger en allant en Sibérie, pour constater et dénoncer les mauvais traitements des prisonniers. D'ailleurs, il soignait gratuitement. Bref, il y a tellement de grands écrivains qui nous déçoivent en privé que quand on a "deux en un" (un grand auteur doublé d'une belle âme), il faut le crier partout !

A part cela, j'ai commencé - pour la troisième fois en 15 ans - La montagne magique.

Sera-ce la bonne ?

De l'alpinisme, ce livre, pour moi.

Pour l'instant, ça va.

A suivre...