Qu'avez-vous lu en mars 2021 ?

En littérature, bonne pioche :

François Bon, Temps machine
Charles Baudelaire, Correspondance
Marie-Aude Murail, Maïté coiffure
Patrick Modiano, La Place de l'étoile
Mikhaïl Boulgakov, Récits d'un jeune médecin

En ciné, quand même pas mal de choses :

- Hernán Gaffet, Ville en chaleur (sympathique mais ennuyeuse comédie argentine à petit budget)
- Wang Quan'an, La femme des steppes, le flic et l'œuf (qu'y ai-je compris ? c'est un film qui a du moins le mérite de l'originalité)
- Gastón Duprat, Le Citoyen d'honneur (thriller très littéraire et véritablement inquiétant dans une petite ville rurale d'Argentine : le genre de film qui peut décevoir ceux qui en attendent trop et séduire ceux qui n'en attendent rien ?)
- Fanny Liatard et Jérémy Trouilh, Chien bleu
- Emmanuel Mouret, Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait (roman de mœurs noyé de palabres où les subtiles théories de l'amour se trouvent confrontées aux désirs qu'elles provoquent. Très réussi, mais peut-être pas suffisamment incarné ?)
- Ross McElwee, Backyard (excellent documentaire autobiographique, le premier d'une série)
- Steven Soderbergh, Logan Lucky (Ocean's eleven chez les ploucs, dit Bégaudeau. J'ai bien marché !)
- Anne Emond, Jeune Juliette (comédie sans autre prétention que celle d'être un feel-good movie, du moins je l'espère. Je n'aurais pas pris beaucoup de plaisir à le regarder s'il n'y avait cette charmante langue québecoise)
- Agnès Varda, Cléo de 5 à 7 (j'ai vite été gagné par cette inventivité capricieuse, et ébloui par la grâce d'Antoine Bourseiller)
- Luchino Visconti, Senso (un pensum ; pas fini)
- Gustaf Molander, Dollar (vaudeville piquant du début de la carrière d'Ingrid Bergman ; j'en verrai d'autres)
- Ettore Scola, Le Voyage du capitaine Fracasse (Le spectacle est fini, c'est l'heure de ranger. La mélancolie de ce film est communicative.)
- Bertrand Tavernier, L'Horloger de Saint-Paul (beau portrait de ville, et film sensible sur la fidélité et la confiance entre les êtres)
- Oslo, 31 août (étonnant film d'inspiration romantique où tout tourne court avant d'avoir commencé, qui à mon regret sollicite davantage l'esprit que les affects)

Quasimodo a écrit:

Diogène a écrit:
Je t’avais répondu sur le fil « De la librairie je suis revenu ».
Tu lis Pline en bilingue pour t’amuser ?

C'est à ça que je faisais allusion !
En bilingue, non, je serais tout juste capable de faire des versions (et je le ferai certainement).

je suis content que tu te délectes de littérature antique.

Quasimodo a écrit:En littérature, bonne pioche :

François Bon, Temps machine
Charles Baudelaire, Correspondance
Marie-Aude Murail, Maïté coiffure
Patrick Modiano, La Place de l'étoile
Mikhaïl Boulgakov, Récits d'un jeune médecin

En ciné, quand même pas mal de choses :

- Hernán Gaffet, Ville en chaleur (sympathique mais ennuyeuse comédie argentine à petit budget)
- Wang Quan'an, La femme des steppes, le flic et l'œuf (qu'y ai-je compris ? c'est un film qui a du moins le mérite de l'originalité)
- Gastón Duprat, Le Citoyen d'honneur (thriller très littéraire et véritablement inquiétant dans une petite ville rurale d'Argentine : le genre de film qui peut décevoir ceux qui en attendent trop et séduire ceux qui n'en attendent rien ?)
- Fanny Liatard et Jérémy Trouilh, Chien bleu
- Emmanuel Mouret, Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait
- Ross McElwee, Backyard (excellent documentaire autobiographique, le premier d'une série)
- Steven Soderbergh, Logan Lucky (Ocean's eleven chez les ploucs, dit Bégaudeau. J'ai bien marché !)
- Anne Emond, Jeune Juliette (comédie sans autre prétention que celle d'être un feel-good movie, du moins je l'espère. Je n'aurais pas pris beaucoup de plaisir à le regarder s'il n'y avait cette charmante langue québecoise)
- Agnès Varda, Cléo de 5 à 7 (j'ai vite été gagné par cette inventivité capricieuse, et ébloui par la grâce d'Antoine Bourseiller)
- Luchino Visconti, Senso (un pensum ; pas fini)
- Gustaf Molander, Dollar (vaudeville piquant du début de la carrière d'Ingrid Bergman ; j'en verrai d'autres)
- Ettore Scola, Le Voyage du capitaine Fracasse (Le spectacle est fini, c'est l'heure de ranger. Une mélancolie très communicative.)
- Bertrand Tavernier, L'Horloger de Saint-Paul (beau portrait de ville, et film sensible sur la fidélité et la confiance entre les êtres)
- Oslo, 31 août (étonnant film d'inspiration romantique où tout tourne court avant d'avoir commencé, qui à mon regret sollicite davantage l'esprit que les affects)

La correspondance de Baudelaire tu as mis la main sur l’intégralité ? Entre ça et Boulgakov voici quelques heures de plaisir en perspective.

Quasimodo a écrit:- Emmanuel Mouret, Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait (roman de mœurs noyé de palabres où les subtiles théories de l'amour se trouvent confrontées aux désirs qu'elles provoquent. Très réussi, mais peut-être pas suffisamment incarné ?)

Ah oui Mouret j'ai adoré! L'un de mes derniers cinés en salle, en plus!

Quasimodo a écrit:- Oslo, 31 août (étonnant film d'inspiration romantique où tout tourne court avant d'avoir commencé, qui à mon regret sollicite davantage l'esprit que les affects)

Tu as raison : étonnant film d'inspiration romantique où tout tourne court avant d'avoir commencé, qui pour mon plus grand plaisir sollicite davantage l'esprit que les affects.

Quasimodo a écrit:François Bon

J'aimerais connaître ton avis sur cet auteur...

Pas en perspective, en rétrospective ! C'est le fil des lectures du mois dernier
Et non, ce n'est qu'une correspondance choisie, chez Folio.

topocl a écrit:

Quasimodo a écrit:- Emmanuel Mouret, Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait (roman de mœurs noyé de palabres où les subtiles théories de l'amour se trouvent confrontées aux désirs qu'elles provoquent. Très réussi, mais peut-être pas suffisamment incarné ?)

Ah oui Mouret j'ai adoré! L'un de mes derniers cinés en salle, en plus!

En fait, je l'ai adoré aussi, je n'ai qu'une petite réserve sur les principaux rôles masculins.
Ça devait être chouette de le découvrir au ciné

topocl a écrit:

Quasimodo a écrit:- Oslo, 31 août (étonnant film d'inspiration romantique où tout tourne court avant d'avoir commencé, qui à mon regret sollicite davantage l'esprit que les affects)

Tu as raison : étonnant film d'inspiration romantique où tout tourne court avant d'avoir commencé, qui pour mon plus grand plaisir sollicite davantage l'esprit que les affects.

Au fond je suis d'accord : je prends plaisir à y repenser plus que je n'ai aimé le voir.

Tristram a écrit:

Quasimodo a écrit:François Bon

J'aimerais connaître ton avis sur cet auteur...

J'ai de la sympathie pour l'homme, du respect pour son travail, mais je ne comprends pas tout...
Il faut que j'essaie autre chose.